La Chine a annoncé ce mardi 28 juillet la suspension d’accords d’extradition entre Hong Kong et trois pays occidentaux (Canada, Australie, Royaume-Uni), qui avaient critiqué l’imposition par Pékin d’une loi controversée sur la sécurité dans le territoire autonome.
Cette mesure de
rétorsion de Pékin semble largement symbolique, car ces États avaient déjà
suspendu unilatéralement ces traités pour protester contre la nouvelle
législation en vigueur depuis le 30 juin dans l’ex-colonie britannique.
Ces pays avaient déjà suspendu unilatéralement ces accords en signe de protestation. «Ces actions erronées (…) ont gravement porté atteinte aux fondements de la coopération judiciaire», a déclaré devant la presse Wang Wenbin, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.