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Grand Reportage / Coronavirus à Saint-Louis : les vendeurs de fruits et légumes dans la dèche.
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5 ans ..Date :
Par
Marie
Cette véritable crise économique et sociale résultant de la propagation de l’épidémie du Coronavirus n’a pas épargné nos braves concitoyens qui s’activent régulièrement dans la production et la commercialisation des fruits et légumes importés des pays de la sous-région, ou produits dans notre pays, notamment dans les Niayes, dans le Gandiolais, dans les départements de Dagana et de Podor.
De nombreux ressortissants de la Guinée-Conakry qui vivent au Sénégal et qui gagnent leur vie dans les activités très lucratives d’achat et de revente des fruits, sont actuellement confrontés à d’énormes difficultés pour se ravitailler en bananes, oranges, pommes, pastèques, melons, raisins et autres fruits fort prisés par leurs parents sénégalais. C’est triste et douloureux de les voir se rouler les pouces, au moment où ils espèrent recevoir des clients. À la place de ces acheteurs réguliers, il n’y a que du vent.
Le spectacle est encore plus poignant et désolant, lorsqu’ils exhibent des produits devenus impropres à la consommation, pour la bonne et simple raison qu’ils ont été longtemps exposés aux intempéries. Du fait des conséquences désastreuses engendrées par la marche victorieuse du Covid-19 à travers tous les pays du monde, ces jeunes vendeurs à la sauvette sont déboulonnés, désorientés, sidérés, exaspérés.
Ils sont dans le désarroi et ne savent plus où donner de la tête. Certains d’entre eux ont préféré tout simplement plier bagages et mettre la clé sous le paillasson pour aller chercher un emploi temporaire de manœuvre dans le grand marché de Tendjiguène qui fait face à la place de l’Avenue De Gaulle, qu’ils occupaient pour écouler leurs produits.
Ce matin de mai 2020, il fait 11 heures trente. La nature distille la plus harmonieuse des musiques sur cette Avenue principale, considérée comme la médiatrice qui est équidistante des quartiers de Diamaguene, de Bayal-Ba et de Balacoss.
Abondance de fruits.
Dans cette partie de l’Avenue De Gaulle, nous sommes forcément attirés par l’abondance de fruits de toutes sortes. Pomme, orange, citron, pamplemousse, mangue, raisin, mandarine, clémentine, melon,… constituent l’offre en agrumes. Des chariots destinés à transporter des caisses et paniers des marchandises vers les cantines, font partie du décor bucolique de cette place étroite qui ne passe pas inaperçue. Des manœuvres, badauds et petits talibés, trempés de sueur, s’activent à débarquer des caisses de produits de très bonne qualité, presque tous importés. La quasi-totalité de la production de ces fruits nous arrive d’Espagne, d’Italie, de la Côte d’Ivoire, d’Afrique du Sud, de la France, du Maroc, d’Israël… tandis que l’autre nous arrive de l’intérieur du pays et de la sous-région, notamment de la Guinée et du Mali voisins. Ce marché est tenu de main de maître par les Peuls venus de la Guinée, ou les Sénégalais d’origine guinéenne. Leur seule activité consiste en l’achat et la vente de fruits. Ici, la majeure partie de la production n’est pas locale. Les Oranges du pays ou oranges tigrées et les « clémentines et autres variétés de mandarine » sont de retour sur le marché. Sucrées et juteuses comme jamais, elles ne coûtent pratiquement rien et elles sont pleines de vitamines C. Les jeûneurs en raffolent.
Quant aux fraises sénégalaises, elles sont très chères. Comme les raisins, elles sont vendues en barquette mais elles ne trouvent pas de preneurs. Certaines ménagères jettent leur dévolu sur les sapotilles, qui sont des fruits locaux et vitaminés, très digestes, que les personnes du troisième âge avaient l’habitude de consommer pour résoudre des problèmes gastriques. D’autres fruits locaux sont à la portée de toutes les bourses et inondent le marché de Sor durant cette période de confinement partiel et de Ramadan. Il s’agit notamment du ditakh, de l’anacarde, du Madd, du pain de singe (communément appelé Bouye en wolof), du solom ou tamarinier noir.

La marchandise est disponible, mais les clients se font désirer.
Le jeune Abdi Diallo nous confie que la marchandise est disponible, « mais le problème fondamental, c’est de voir des clients, moi personnellement, j’évite de me retrouver avec une grande quantité de fruits que je ne pourrais pas écouler, les sénégalais n’ont pas le cœur à la fête et ils sont très fauchés comme des rats d’église, à cause du Coronavirus, on ne travaille plus, on ne sort plus et on ne mange plus, tous mes collègues vendeurs de fruits cherchent à exercer un autre métier car, nous vivons tous dans des conditions très difficiles, nous souhaitons vivement que cette maladie disparaisse, depuis ma naissance jusqu’à ce jour, je n’ai jamais vécu ce genre de fléau, de catastrophe ».
Il fait presque 12 heures. Malgré les rigueurs de ce mois béni d’abstinence et de dévotion du Ramadan, la cohue est à son comble. Tout le monde presse le pas en vue d’acheter ce qu’il faut pour la coupure du jeûne. Torturé par une congestion pulmonaire, Abdi Ousmane Diallo donne l’impression de se morfondre dans un coin de sa cantine qui n’est pas achalandée de marchandises. Du fait de certaines privations qu’il s’est imposé pour faire face à cette pandémie du Coronavirus, il n’arrive pas à s’épanouir.
Ce n’est plus le moment où il était choyé, gâté, adulé et convoité par ces clients nantis, qui n’hésitaient pas à dépenser 20.000 ou 30.000 FCfa pour acheter des fruits. Aujourd’hui, il fait partie de ces nombreux jeunes vendeurs de fruits, qui croupissent dans, qui bravent la fatigue, l’épuisement, pour ne rien empocher en fin de journée.
Qu’il est cruel, ce Covid-19, qui est en train de décimer des franges importantes de la population du globe. Une cruauté indescriptible, qui donne une idée de sa manière de gueuler, de rabrouer, d’humilier, de rudoyer ces sommités du monde scientifique, incapables de le neutraliser.
Ces éminents professeurs, ces spécialistes en virologie, émérites mais, finalement ravalés par la puissance de ce virus, au simple rang d’agents de santé ballotés par le roulis du rapide, par les stratagèmes de cet être vivant unicellulaire, qui se reproduit avec une rapidité déconcertante, qui vogue, qui navigue dans tous les océans, qui s’adapte dans tous les continents, faisant des ravages entre l’infiniment grand et l’infiniment petit.
Des fruits divers.

Nos parents Guinéens de Conakry, qui avaient l’habitude de se frotter les mains à tout moment pour mener des activités commerciales florissantes et enregistrer de très bons chiffres d’affaires, affichent une mine renfrognée. C’est triste de voir leurs yeux mendier en vain la charité d’un pauvre client prêt à leur enlever une partie considérable de ces fruits juxtaposés sur des tables solides qui s’appuient sur des béquilles en fer forgé qui résistent aux vents forts, aux tempêtes et autres actions visant à les secouer. Des fruits très beaux, attrayants, attirants, volumineux et séduisants à travers cette acuité des couleurs qu’on a l’habitude d’admirer sur les chefs d’œuvres d’art plastique. La diversité de ces fruits, projette des images multicolores, en forme de pyramides imposantes, qui donnent l’eau à la bouche.
Nous avons vraiment envie de les déguster, mais le Ramadan, c’est du sérieux, on ne badine pas avec. Décidément, si le Covid-19 se sédentarise davantage dans notre pays, ces jeunes vendeurs de fruits risquent de passer de vie à trépas, comme des miséreux qui crèvent la main ouverte, affaissés au pied du mur.
Ils sont effroyablement seuls dans ce créneau de vente de fruits, où personne n’accepte de venir les aider à se tirer d’affaire. Silencieusement et consciencieusement, ils se laissent abattre et décapiter par le couperet aigu, aiguisé et contondant du Covid-19, qui rate rarement ses coups, qui pose des actes finaux inattaquables, pour ne pas dire mortels.
Productions locales.
Un chercheur de l’Isra spécialisé dans l’arboriculture fruitière, de passage à Saint-Louis, est très touché par la situation pénible et désagréable dans laquelle se trouvent actuellement ces vendeurs de fruits sénégalais et guinéens. Il nous fait comprendre que lui aussi, est en train de formuler d’intenses prières pour que Dieu nous débarrasse de ce virus. Il s’engouffre dans cette brèche pour nous rappeler que le Sénégal n’est pas un grand producteur de fruits en raison d’une pluviométrie faible sur une bonne partie du pays, mais on trouve tout de même des productions locales de mangues. On préfère en général les variétés greffées, fruits plus gros, plus charnus et moins fibreux.
D’autres sénégalais ont tendance aussi à consommer la mangue verte coupée en tranches, saupoudrée de sel et de piment, que des femmes vendent pendant une courte période de l’année, des pamplemousses (les roses sont meilleurs), des papayes (la variété solo à la chair rose, de plus petite taille sera appréciée avec un filet de citron), des oranges (souvent peu juteuses, mais bonnes et consommées à la sénégalaise, pressée entre les dents), des melons, surtout destinés à l’exportation, des corossols et des goyaves, surtout dans la région du fleuve, au parfum délicat et exotique, des madds (fruits contenant de grosses graines entourée de pulpe, vendues dans la rue, mélangés à du sucre), des bananes produites en petites quantités et souvent importées de Côte d’Ivoire, comme l’ananas.

La foire aux légumes.
Il fait 12 heures 30. Nous jugeons nécessaire de nous musarder aux abords du marché Khar Yalla, communément appelé marché Ousmane Masseck Ndiaye, aménagé sur la place de l’ancienne gare routière de Saint-Louis. C’est pour aller à la rencontre des vendeuses de légumes qui viennent des différentes localités du Gandiolais.
En les observant, nous ne pouvons que nous attrister sur cette vie difficile qu’elles mènent entre deux pièces de choux et de choucroutes, deux bouts de carottes, deux bâtonnets de navets et de concombre, des tas de poivron, de tomate fraîche, de piment, de persil, de patate douce, de pomme de terre, d’oignon violet de Galmi et de Rouge d’Amposta, des gousses d’ail, etc. Des légumes de diverses variétés qu’elles ne parviennent pas à céder aux rares clients qui se font désirer.

Femmes débrouillardes.
Ici, le problème est que les passants et plusieurs autres citoyens sénégalais sont indifférents à leur sort. Personne ne s’intéresse à ce qu’elles endurent pour affronter le Covid-19. Ces braves dames, qui sont responsables de familles nombreuses, parviennent, quand bien même, à dissimuler leur chagrin car, après tout, leur dignité ne s’accommode pas des larmes.
Elles font partie de ces femmes débrouillardes, qui forcent l’admiration et le respect (Jiguéne-Bou-Meun-Goor, les femmes qui sont plus dynamiques et plus entreprenantes), qui supportent les affres de la misère jusqu’à leur dernier souffle. Des femmes qui refusent catégoriquement de voir leurs tombes arrosées par des larmes, d’être victimes de ces réhabilitations posthumes qui ne leur serviront à rien.
C’est vrai qu’au Sénégal et dans d’autres pays, les gens attendent que tu disparaisses pour qu’ils chantent tes éloges et tes louanges. Evidemment, ceux qui le font, ont souvent le dédain d’assister le défunt au moment où il avait vraiment besoin d’être aidé pour lutter efficacement contre la mort.
Ce qui est encore dommage, c’est que ces ingrats malhonnêtes et sans état d’âme, sont très conscients qu’en agissant de la sorte, ils vont, à coup sûr, réveiller les souffrances de ce dernier dans sa tombe. Ce qui les intéresse plutôt, c’est de donner l’impression publiquement, dans les grands cimetières, dans des espaces bondés de monde, de rendre un dernier service à un proche, à un parent, cousin, frère, ami, voisin et sympathisant.
Un moment bien choisi pour être éloquent, pour rendre au défunt des « hommages soutenus et mérités ». Ils iront même jusqu’à réitérer leur engagement à prendre en charge les dettes laissées par le défunt sur terre. Ainsi, va la vie. Ces femmes vendeuses de légumes ont juré, la main sur le cœur, qu’elles mettront tout en œuvre pour ne pas finir le restant de leur existence dans ces conditions.

Se surpasser.
Elles préfèrent se sacrifier, se surpasser pour ne pas confier leur dépouille mortelle à ces gens sans vergogne qui te laissent sombrer, mourir d’une belle mort. Au moment où ces personnes mal intentionnées et loin d’être sincères, se promènent à bord d’une guimbarde luxuriante, clinquante de nickels bien astiqués et décorés de couleurs vives et métallisées. Si les morts avaient le pouvoir de sortir de leurs tombes, on n’aurait pas besoin d’attendre le jour de la Résurrection pour régler nos comptes sur terre.
Cependant, c’est toujours réconfortant de voir et d’admirer ces vendeuses de légumes, vertueuses et résolument engagées à prendre en charge leur propre développement, s’efforcer d’avoir des mains suffisamment propres pour empocher quelques espèces sonnantes et trébuchantes après une journée de dur labeur. Dans cette vie rustique, nous constatons, la mort dans l’âme, que ces femmes sont ceinturées en plein champ par les exigences et les contraintes de la lutte contre le Covid-19.
Elles nous font comprendre que depuis le 2 mars dernier, elles ont le sommeil accompagné de cauchemars. Entre tourments et déception, elles s’expriment avec un goût amer dans tous les coins de la bouche. Les stigmates de la fatigue, du stress des grandes villes, de la promiscuité urbaine, ne sont pas prêts à les quitter. Et elles ne les supportent plus sur leurs frêles épaules. Ce qui peut nous consoler, nous réconforter, c’est de nous rappeler que la misère et la fatigue n’existent que sur terre. Une fois leur rôle terminé, on est aussitôt transposé vers les cimetières en changeant de signe. Plus X sur terre, devient Moins X dans le titre foncier des cercueils.
Le Covid-19 symbolise la punition divine.
C’est pour dire que cette misère humaine qui nous arrache la vie lambeau par lambeau, n’est pas éternelle. Elle est éphémère. A entendre parler ces braves campagnardes, on comprend aisément la conception qu’elles se font de cette épidémie. Elles font savoir que le Covid-19 symbolise la punition divine.
Selon ces gandiolaises, ce virus fait partie de ces nombreux soldats de l’Etre Suprême, qui ne ratent pas leurs cibles. De braves soldats très efficaces, qui maintiennent les cieux en deuil durant des jours, des mois, des années, etc. En tout cas, le spectacle de cette pandémie est loin d’être terminé car, le plus beau personnage, notamment le Covid-19, n’a pas encore quitté la scène. En attendant, ces vendeuses de légumes ne veulent pas donner l’occasion aux autres d’assister à leur agonie.
Ce qui fait qu’elles passent le plus clair de leur temps à raccommoder des pièces de tissu, à ravauder ou tricoter des vêtements qui fleurent bon les plantes de chez nous. En fin de journée, elles dressent leur comptabilité et se contentent du peu qu’elles ont gagné pour retourner à Tassinère-Gandiole, à Mouit, à Pilote-Barre, Mboumbaye, Lahrar, Dégou-Niayes, Ricote, etc.
Reportage de Mbagnick Kharachi Diagne/Chroniques.sn
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Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.
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Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.
Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier.
L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité.

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