Connect with us

SPORTS

Ghana : la fédération de football va être dissoute après des révélations de corruption

Publié il y'a

Date :

Une enquête explosive révélée par des journalistes infiltrés pendant deux ans dans l’entourage du président de la fédération ghanéenne de football, Kwesi Nyantakyi, va entraîner la dissolution de l’instance, a annoncé jeudi le gouvernement.

Le gouvernement ghanéen a annoncé jeudi 7 juin au soir qu’il avait « décidé de prendre des mesures immédiates » pour dissoudre la fédération ghanéenne de football, après les révélations explosives d’une enquête journalistique sur la corruption de dirigeants et d’arbitres.

Dans un documentaire présenté mercredi à Accra, des journalistes d’investigation affirment, images à l’appui, que le Ghana Football Association (FA Ghana) est impliqué dans plusieurs délits de corruption présumés mettant en jeu des millions de dollars de pots-de-vin.

« Irrégularités profondes »

Le ministre de l’Information Mustapha Abdul-Hamid a affirmé que les membres du gouvernement étaient « choqués et indignés » par le documentaire, « qui dévoile des irrégularités profondes dans la gestion de la fédération ».

« Le gouvernement veillera à ce que les réformes nécessaires soient mises en œuvre de manière urgente pour assainir la gouvernance du football dans le pays », a-t-il promis, prévoyant des mesures provisoires pour gérer la fédération dans l’attente de la formation d’une nouvelle direction.

La FA Ghana s’était dit plus tôt dans la journée prête à « prendre des mesures immédiates » pour lutter contre la corruption, affirmant prendre « très au sérieux » ces accusations. « La fédération tient à faire savoir qu’il n’y aura aucune tentative de dissimuler ou de protéger les membres qui seraient impliqués dans des actes de corruption », avait-elle ajouté.

Journalistes infiltrés

Kwesi Nyantakyi, président de la FA Ghana, a été piégé par des journalistes infiltrés dans le film « Number 12 », présenté en avant-première au Centre international de conférence d’Accra, où étaient présents de nombreux diplomates et responsables politiques.

On y voit notamment Kwesi Nyantakyi proposer à de supposés investisseurs financiers (en fait des journalistes) de lui verser 11 millions de dollars pour leur faciliter l’accès à des personnalités clés du gouvernement ghanéen, dans l’espoir d’obtenir d’importants contrats dans les domaines de l’agriculture, de la construction et du pétrole.

L’accord en discussion devant la caméra porte sur 5 millions de dollars par an pendant cinq ans et prévoit des rétrocommissions de 20 à 25 % payées par la fédération à Kwesi Nyantakyi et ses partenaires via la société Namax.

Plusieurs dirigeants de la fédération et arbitres sont également filmés recevant des pots-de-vin pour influencer la sélection de joueurs ou truquer l’issue de certains matchs de première ligue, a constaté un correspondant de l’AFP.

Une enquête ouverte fin mai

Ce documentaire est le résultat d’une enquête de deux ans menée par un journaliste infiltré (et son équipe), Anas Aremeyaw Anas, connu au Ghana pour avoir révélé de nombreuses affaires de corruption ou d’abus de pouvoir dans le pays, notamment dans le système judiciaire.

Anas Aremeyaw Anas a affirmé avoir reçu des menaces de mort en rapport avec son enquête sur le football ghanéen.

Fin mai, la police ghanéenne avait ouvert une enquête sur des allégations de corruption à l’encontre du président de la fédération de football. Elle faisait suite à une plainte du chef de l’État Nana Akufo-Addo, basée sur l’enquête du journaliste, selon laquelle Kwesi Nyantakyi avait utilisé « frauduleusement le nom et le bureau du Président » pour des affaires personnelles.

Kwesi Nyantakyi a été interrogé et relâché en attendant la poursuite de l’enquête.

Avec AFP

Cliquez ici pour commenter

You must be logged in to post a comment Login

Leave a Reply

Actualités

Yankhoba Diattara, ministre des Sports : « Nous accompagnerons la fédération de basket dans ses projets et chantiers »

Publié il y'a

Date :

Nommé ministre des Sports le 17 décembre dernier, Yankhoba Diattara a effectué sa première sortie lors de la finale la finale retour des play-offs du National 1 féminin de basket-ball entre le DUC à l’ASC Ville de Dakar. Le ministre des Sports se dit prêt à accompagner la Fédération sénégalaise de basket-ball (FSBB) dans ses projets.

Le nouveau ministre des Sports a présidé samedi la finale retour des play-offs du National 1 féminin de basket-ball, qui opposait le DUC à l’ASC Ville de Dakar. Une finale remportée par l’ASC Ville de Dakar devant le DUC (69-56).

Pour ce qui est de l’organisation des éliminatoires de la Coupe du monde masculine 2023 que la Fédération sénégalaise de basket-ball souhaite abriter au mois de février prochain, le ministre a tenu à rassurer.

« Je recevrai le président de la fédération et on en discutera. Tous les grands chantiers ouverts par mon prédécesseur et la Fédération seront poursuivis et renforcés. Que les gens soient rassurés,  mais nous avons nos ambitions sur la base des orientations du président de la République. Il sera à notre côté pour accompagner la fédération dans tous les grands projets africains et mondiaux » a confié le ministre des  Sports.

Dans la foulée, Yankhoba Diattara a fait part de ses ambitions à développer le sport sénégalais.

« Le basket fait partie des sports les plus engageants et passionnants. La jeunesse aime le basket et le sport d’une manière générale. Le football et le basket font partie des disciplines les plus aimées par la jeunesse sénégalaise. Cette mobilisation montre cet attachement des jeunes au basket. Ce que nous voyons prouve que le basket a de belles pages devant nous et des choses à nous raconter. Président Babacar Ndiaye, soyez rassuré de notre disponibilité dans tous vos chantiers. Je viens d’arriver mais je suis un passionné de basket. En 2006, j’ai accompagné, en tant que maire, l’US Rail qui a remporté deux trophées en une journée. Je suis un amoureux du basket et j’ai toujours accompagné le sport et les sportifs. Je suis un jeune Sénégalais et j’aime le sport », a-t-il assuré.

Continuez la lecture

Actualités

Mali : les joueurs encore en grève

Publié il y'a

Date :

La vie n’est décidément jamais un long fleuve tranquille pour la sélection du Mali. Après la victoire contre la Zambie (1-0) vendredi à Bamako en match amical et avant la deuxième confrontation contre cet adversaire lundi, voilà en effet que le problème des primes refait surface !

Dénonçant les engagements à ce sujet non tenus par les autorités sportives, les Aigles ont entamé une grève samedi et décidé de boycotter l’entraînement, révèle le journaliste Drissa Niono, généralement bien informé.

Dans ces conditions, la tenue du deuxième match face aux Chipolopolos se retrouve menacée. Un air de déjà-vu puisque ce cas de figure s’était déjà produit en novembre dernier. Pas le meilleur moyen de convaincre Alassane Pléa de rejoindre le nid des Aigles.

Continuez la lecture

Actualités

Lutte : les fortes mesures prises par le CNG

Publié il y'a

Date :

Le Comité national de gestion de lutte (CNG) a rencontré les acteurs de la lutte jeudi, à l’Arène nationale, pour une discussion  autour des nouvelles mesures prises pour la saison 2022-2023.

Le CNG a pris de nouvelles mesures pour la saison 2022-2023. Le comité national de gestion de lutte a pris la décision de revoir à la baisse  le temps des combats.

 Pour les combats préliminaires, le temps passe de 25 à 15 minutes (2x5mn et éventuellement une prolongation de 5mn). Concernant les combats leaders, le temps passe de 40 à 25mn (2x10mn et une éventuelle prolongation de 5 mn).

Parlant des cagoulards, Bira Sène et Cie indiquent qu’ils seront non seulement obligatoirement identifiés mais ne pourront même plus accéder dans l’arène.

Plus d’entraîneurs sans formation

Le CNG avait retenu de désormais démarrer les combats à 16h00 et de siffler le combat-leader à 19h00. Mais, vu l’insistance des promoteurs qui ont demandé qu’on revoie ces deux dispositions, il n’est pas exclu que l’instance dirigeante de la lutte y apporte quelques petits réglages. Par exemple, un promoteur a proposé qu’on relève l’heure à 16h45. Et le CNG pourrait le leur concéder puisqu’il n’a pas été aussi flexible sur ces deux points.

D’autres points ont été soulignés par le CNG. C’est le cas du cumul des fonctions. Il ne devrait plus être autorisé à quelqu’un, dorénavant, d’être à la fois promoteur, manager, entre autres fonctions cumulables.

Le CNG s’est également prononcé sur la question des entraîneurs. Désormais, il faudra passer la formation au CNG pour pouvoir être reconnu comme entraîneur.

« Les entraineurs devront maintenant obligatoirement  se munir d’une serviette, d’une bouteille d’eau et d’une tenue de sport. Il faudra qu’on mette fin au cumul, parce qu’on ne peut pas avoir une licence de promoteur et une licence de manager. Quand on est manager, on reste manager », annonce le CNG  de lutte.

Continuez la lecture

Articles tendances