Ce jeudi 3 décembre, la Direction de la Protection Civile en partenariat avec le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement), etaient en atelier sur l’expérience et l’évaluation de l’impact des inondations causés par les pluies diluviennes de cette année sur plusieurs régions du Sénégal.
Ainsi, vont analyser « le paquet de réponse apporté aux populations lors des récentes inondations en vue de capitaliser les bonnes pratiques et d’apporter des améliorations pour réduire la vulnérabilité des populations notamment au niveau local », informe Abdoulaye Noba, directeur de la Protection Civile.
En effet, au mois de septembre 2020, les fortes pluies ont causé des inondations dans plusieurs localités du pays. Occasionnant ainsi des morts et des dégâts matériels. En somme, plus de 21,000 sinistrés ont été dénombrés. L’Etat a par la suite mis en place le Plan ORSEC (Plan National d’Organisation des Secours) avec 10 milliards comme budget de départ, pour la gestion des dégâts et l’aide de 3 milliards aux sinistrés.
La DPC, en faisant appel au PNUD, compte porter le processus de la gestion des inondations à « un niveau décisionnel plus élevé pour pouvoir insuffler des changements nécessaires » qui leur permettra d’être prêt à gérer d’autres « inondations dans le futur ».
Par ailleurs, ils vont évaluer le cadre juridique, réglementaire et intentionnel à l’épreuve du terrain et les rôles et responsabilités des parties prenantes. Par la suite, définir des mesures correctives pour une gestion plus efficaces des catastrophes à venir.