En réunion avec les citoyens venues exprimés leurs attentes face à une situation de chômage sans issus, Emmanuel Macron s’est montré attentif aux doléances. Ainsi il a annoncé des mesures en faveur de l’emploi.
Interpellé sans ménagement, secoué verbalement, parfois même tutoyé. Au fil de sa journée à La Réunion, Emmanuel Macron a été confronté à la réalité d’une colère exprimée souvent sans filtre. Il s’y attendait certainement et n’a pas voulu y voir quelque chose de négatif.« J’étais beaucoup interpellé, ce matin, cet après-midi.Je ne prends pas du tout ça comme une marque d’irrespect. » dit-il
Dans ce moment de son quinquennat, après la crise des Gilets jaunes, Emmanuel Macron ne peut pas minimiser la colère alors il essaie de lui donner un sens. « Quand il y a de la colère, quand il y a de la mobilisation, qu’on vient interpeller des élus, il y a quelque chose à transformer, poursuit-il. Parce que la colère peut devenir de l’enthousiasme, de la capacité à se mobiliser. Ça veut dire que, en tout cas, il y a une énergie qui est là. »
Positiver pour avancer, c’est la volonté du président de la République : « Moi, ce qui m’a frappé chez beaucoup de jeunes, c’est que d’abord, il y a un formidable esprit de responsabilité. Chez les jeunes des Camélias, où j’étais ce matin, j’ai vu, avant tout, une jeunesse qui n’est pas contente de son sort, mais qui a décidé de se prendre et qui est exigeante avec elle-même et avec nous, à juste titre. Donc, qu’est-ce qu’on lui doit ? Un discours de vérité, une réponse en profondeur. L’école, la formation, l’emploi et l’activité économique, c’est ça, la vraie réponse. »