Des quantités très importantes de carpes, de tilapia et autres espèces de poisson d’eau douce, ont été récoltées au niveau de la ferme piscicole de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Visiblement contents, les étudiants de l’Unité de Formation et de Recherches des sciences agronomiques, de l’Aquaculture et des Technologies alimentaires (S2ATA), ont pu se rendre compte encore qu’il est très possible de créer des centaines d’emplois et des richesses en menant des activités génératrices de revenus dans le domaine de l’aquaculture. Certains étudiants en fin de formation, que nous avons interrogés sur place, ont juré la mains sur le cœur, que les connaissances pratiques qu’ils ont acquises dans cet espace d’expérimentation de cette Ufr, leur permettront, à coup sûr, d’élaborer et de mettre en œuvre des projets porteurs et bancables dans le secteur de l’aquaculture. Ces derniers ont fait savoir qu’ils ont maintenant bien compris que la formation dont ils ont bénéficié à l’Ugb, leur a ouvert les portes de la réussite. Ils ont, à ce propos, laissé entendre qu’il ne sera pas question de compter sur l’Etat pour obtenir un emploi décent.
Ces derniers ont pris la ferme décision d’aménager dans le delta et la vallée du fleuve Sénégal, des étangs, en vue d’y pratiquer l’aquaculture, qui est un créneau porteur de développement, « qui est la voie du salut, dans la mesure où il permet aux jeunes de se fixer définitivement dans leur terroir, de créer des emplois, de faire travailler les membres de leurs familles, de subvenir aux besoins des populations vulnérables, de lutter efficacement contre l’exode rural et l’émigration clandestine ». Ils ont, cependant, attiré l’attention des pouvoirs publics et des autorités universitaires, l’urgence et la nécessité d’aménager dans cet espace d’expérimentation de l’Ugb, d’autres bassins destinés à l’élevage des alevins, de rendre fonctionnel le bâtiment qui doit abriter l’unité de fabrique d’aliments. Mbagnick Kharachi Diagne / CHRONIQUES.SN