Le président démocrate, qui avait critiqué les mesures «inhumaines» de son prédécesseur, est à son tour mis en cause, alors que des dizaines de milliers de personnes se pressent à la frontière sud des États-Unis.
C’est ainsi que le président américain, Joe Biden, a déclaré jeudi qu’il ne s’excuserait pas d’avoir aboli les politiques d’immigration de son prédécesseur républicain, Donald Trump, qui, selon lui, portaient atteinte à la « dignité humaine. »
Pour rappel, Joe Biden a cherché à défendre sa gestion de l’immigration à la frontière américano-mexicaine. Bien qu’il ait fait preuve d’empathie, il a déclaré que les États-Unis expulsaient la grande majorité des migrants, y compris les familles, en vertu d’un décret de santé publique relatif au COVID-19.
Les politiques mises en place lors du mandat de Donald Trump permettent aux agents frontaliers d’expulser rapidement les migrants sans leur donner une chance de demander l’asile, ce qui a suscité la colère des groupes de défense des droits de l’homme.
Le nombre de migrants arrêtés à la frontière a fortement augmenté ces dernières semaines, plongeant Joe Biden dans une crise humanitaire et politique, un peu plus de deux mois après son entrée en fonction.