Michel Aoun s’est opposé, vendredi, à l’ouverture d’une enquête internationale sur l’explosion au port de Beyrouth, tout comme le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah.
C’est une fin de non-recevoir qu’a adressée le président libanais Michel Aoun, vendredi 7 août, à l’ouverture d’une enquête internationale sur l’explosion au port de Beyrouth, qui a fait au moins 154 morts et plus de 5 000 blessés, le 4 août.
Par la même occasion, le chef de l’Etat libanais a indiqué qu’aucune piste n’était exclue quant à l’origine de l’explosion de 2 750 tonnes de nitrate d’ammonium dans l’un des dépôts du port de Beyrouth. « Il est possible que cela ait été causé par la négligence ou par une action extérieure, avec un missile ou une bombe », a-t-il affirmé, à contre-courant de la thèse d’un incendie accidentel jusqu’ici avancée par les autorités.