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Étranglés par le Covid-19, les Maîtres maçons et menuisiers sont en quête de marchés.
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6 ans ..Date :
Par
Marie
Du fait des rigueurs de ce mois béni et d’abstinence du Ramadan, des exigences et des contraintes du confinement et de l’Etat-d’urgence que les pouvoirs publics nous ont imposés dans le cadre de la croisade contre l’épidémie du Coronavirus, les Entrepreneurs, les maîtres-maçons, les menuisiers, les couvreurs, les ouvriers-maçons, les électriciens, les poseurs de fenêtres et les spécialistes du travail de la pierre, bavent dans leur coin.
Dans le secteur des travaux publics, les ouvriers-conducteurs d’engins, les ouvriers qualifiés en travaux routiers, les coffreurs-constructeurs d’ouvrage d’art béton, s’efforcent actuellement de paraître enjoué, indulgent et accueillant. A. Diop est un ouvrier-maçon spécialisé, qui supervise les travaux de construction d’un bâtiment de deux étages situé non loin de la digue de Médina-Marmyal, dans le faubourg de Sor.
Très malade et soumis à un régime médicamenteux, il n’arrive pas à étouffer ses borborygmes (sons émis par le système digestif, bruit bizarre ou parole indiscrète) qui ne le mettent pas à l’aise lorsqu’il tente de répondre à nos questions.
Souffrant d’une colopathie fonctionnelle, il n’arrête pas de roter (éructer, rejeter par la bouche les gaz contenus dans l’estomac). Il nous fait comprendre que, malgré sa maladie, il est obligé de surveiller le seul chantier qui lui reste et qui lui permettra d’empocher son reliquat. Il a fait des mains et des pieds pour obtenir ce chantier. Et il est persuadé qu’en cette période de confinement, les marchés ne seront pas attribués. Il a une manière très bizarre de s’exprimer. Son langage n’est pas compréhensible.
Langage ponctué d’onomatopées.
Il est ponctué d’onomatopées (mots formés par l’imitation d’un son). Avec ses cheveux noirs lissés en arrière, il tente de nous impressionner à travers l’éclat de jais de ses yeux. Un regard qui brille mais qui trahit ses inquiétudes, son angoisse, sa peine. Ce Maître se fait respecter, mais il est traumatisé par le Covid-19 qui a perturbé tous ses projets, sa programmation, ses activités professionnelles.
Avant l’avènement du Coronavirus, il gagnait beaucoup de marchés. Partout où il passait, les gens le félicitaient. Aujourd’hui, il rêve de renouer avec cette foule bigarrée des grands jours, cette marée humaine qu’il voyait à l’occasion d’un événement culturel, d’une cérémonie familiale qu’on célébrait à côté de son chantier. Des gens qui sortaient de nulle part pour venir admirer ses réalisations, ses pans de mur dressés avec une prouesse technique bien inspirée des architectures européennes, américaines, maghrébines.
En effet, il y a un fait qui peut toujours encourager et stimuler un Maître-maçon. C’est la promptitude à lui reconnaître ses talents de bâtisseur. Surtout quand on lui balance des expressions et compliments du genre « vous êtes en train de réaliser un joyau, d’édifier un château, votre expertise donne envie d’initier un chantier, nous n’avons jamais vu une construction aussi belle, aussi futuriste ».
Un interlocuteur nostalgique.
Notre interlocuteur est nostalgique. Il entend toujours ces voix qui résonnaient agréablement pour apprécier et admirer ce qu’il faisait. Il se souvient de ces passants curieux qui aimaient jeter un coup d’œil, un regard indiscret sur sa belle bâtisse.
Avec le Corona, il ne voit plus ces gens audacieuses qui aimaient glisser leurs mains sur les rampes de protection de ses escaliers, les façades somptueuses de ses belles cloisons séparatrices de pièces contiguës. Ces gens qui adoraient gravir les marches de ses escaliers bien dressées par des mains expertes et ingénieuses, qui s’amusaient à faire de grandes foulées dans ses chantiers.
Avec cette pandémie, sa déception est grande, ses rêves sont brisés, sa misère est assimilable à un puits sans fond. D’autant plus que maintenant, il règne un silence de cathédrale dans ses chantiers. Les ouvriers ne sont pas nombreux et on n’entend même plus le rythme infernal du malaxeur à béton, les mouvements d’une grue en pleine activité, qui s’enchevêtrent, on n’entend plus s’entrechoquer des coups de marteau, accompagnés du cliquetis du loquet d’une porte ouverte par un visiteur qui se présente de manière impromptue pour « inspecter » ou découvrir le bâtiment.
Ils s’identifient à leurs chefs d’œuvres
Beaucoup de gens ne le savent pas. Les ouvriers sont très tristes et malheureux, si on ne les assimile pas, si on ne les identifie pas à leurs chefs d’œuvres, si on affiche une attitude humiliante qui donne l’impression de déprécier leur art. En effet, si l’édifice n’attire pas l’attention des autres, ils se sentent frustrés, vexés, blessés dans leur amour propre.
Le problème, c’est qu’il faut bien le reconnaître, les visiteurs et autres admirateurs, actuellement, sont plutôt préoccupés par l’allure vertigineuse de la propagation de l’épidémie du Coronavirus. Cela veut dire quoi ? Il faut retenir simplement que certains applaudissements frénétiques leur permettent d’avancer, d’être plus fantaisistes. Ils aiment bien également enregistrer le sourire bienveillant d’un entrepreneur, d’un patron très satisfait du travail remarquable effectué sur le chantier.
Durant cette période de confinement, la dure épreuve qu’ils sont en train de subir, nous confie notre interlocuteur, c’est de travailler, de trimer dur sous un soleil de plomb et de jeûner. Ils ont parfaitement raison lorsqu’on se rend compte qu’ils doivent courber l’échine et s’exposer au Soleil pendant une bonne partie de leur labeur. Ils bravent la chaleur, la poussière, l’inconfort et risquent d’être déshydratés en fin de journée.
En tant que fidèles musulmans, ils doivent développer la mystique du travail bien fait, avoir toujours la foi en bandoulière, un esprit de sacrifice, de dépassement, pour assurer leur gagne-pain. C’est dur de déployer des efforts à partir des tripes et des entrailles, tout en sachant qu’on sera forcément privé du fameux plat de Thiébou-Dieune (Riz au poisson) jusqu’au crépuscule.
Apprendre à respecter ces ouvriers.
Nous devons apprendre à respecter ces citoyens très braves, courageux, qui ont bien compris que tout le monde ne peut pas avoir un emploi salarié. Ils sont souvent fiers de nous rappeler qu’ils n’envient pas ceux qui se prélassent dans des bureaux climatisés. Ce qu’ils déplorent, cependant, avec la dernière énergie, c’est de courir après ceux qui détiennent les moyens de production, pour entrer en possession de leurs fonds. Non seulement le salaire n’est pas consistant, mais il tarde à être versé. L’aspect de ce métier noble, mais ingrat, n’est pas attractif. Il n’incite pas les jeunes victimes des déperditions scolaires, à exercer cette fonction.
Code de la Construction.

Pour avoir une idée précise des difficultés auxquelles nos maçons sont confrontés pour édifier un bâtiment, nous avons pu accrocher un ingénieur polytechnicien de l’Entreprise Sotracom, qui travaille pour le compte de PromoVilles (Programme de modernisation des villes).
M. Faye nous a parlé du Code Sénégalais de la Construction du 8 juillet 2009, rappelant que l’encadrement du secteur de la construction requiert la mise en place d’un dispositif législatif et réglementaire contraignant pour assurer aux ouvrages une meilleure qualité d’exécution, une fiabilité durable, et une sécurité renforcée permettant d’éviter ainsi tous dommages et accidents préjudiciables à l’exercice de l’activité.
A en croire cet ingénieur, les insuffisances constatées dans la réalisation des bâtiments, lors de certains accidents survenus, justifient l’élaboration urgente de ce dispositif législatif et réglementaire.
Selon M. Faye, pour renforcer l’efficience et l’efficacité des services techniques impliqués dans le processus de sécurisation des bâtiments, il est apparu nécessaire d’élaborer un code de la construction qui définit les règles applicables aux constructions, le statut des différents intervenants, les relations entre constructeurs et bénéficiaires de ces réalisations, à la différence du code de l’urbanisme qui statue sur la conformité des ouvrages par rapport à la destination des sols.
En effet, a-t-il précisé, dans sa vocation particulière d’aménagement prévisionnel et progressif des zones à usages divers, l’urbanisme, outre le Ministère chargé de la Construction, a nécessairement une interaction avec plusieurs départements, notamment ceux chargés de l’Environnement (code de l’environnement et code forestier), des Mines et de la Géologie (code minier), des Transports et des Travaux Publics (code de la route).
Interaction.
Cette interaction procède de la nécessité d’une politique cohérente de développement économique et social et d’aménagement du territoire.
Ce rappel s’avère utile afin de faire la distinction entre le contrôle de qualité et de sécurité des ouvrages qui relève du code de la construction et le contrôle de conformité relevant de l’urbanisme.
En effet, en matière d’urbanisme, l’Administration, pour la délivrance de l’autorisation de construire, exerce surtout un contrôle de conformité tenant compte du respect de la vocation du sol, de la propreté, du dimensionnement spatial des pièces et du respect des règles d’hygiène et de sécurité ainsi que du volume du bâtiment.
Cette conception, a-t-il souligné, reposait sur l’évidence qu’il ne saurait y avoir mise en œuvre d’une construction sans existence et délimitation préalable d’un droit de construire sur le sol. Elle est ainsi parfaitement logique.
Autrement, la stabilité, la solidité et la fiabilité des bâtiments sont régies par les normes et règles de la construction. Pour l’utilisation du sol, ces règles visent la qualité constructive (géotechnique) et sa capacité à recevoir les structures et ouvrages.
L’épanouissement du droit de la Construction se fera pour l’essentiel sous le signe de la contrainte pour la protection aussi bien des maîtres d’ouvrages, des prestataires de services que des consommateurs ordinaires.
L’importance des besoins en construction ne peut s’accommoder de la seule présence passive de l’Etat confiné dans un rôle de protection. Les pouvoirs publics se doivent d’intervenir dans la mesure où la réalisation d’espaces nouveaux destinés à la construction ne peut se faire sans eux.
Cette intervention indispensable se fera à deux niveaux différents : l’action des particuliers qui sera encouragée par des mesures incitatives et celle des collectivités rendue possible par des mesures plus coercitives.
Le développement de la construction ne peut se réaliser au travers de l’action des seuls promoteurs privés au détriment de l’habitat social. En effet, certains constructeurs profitent sans bourse délié d’aménagements quelquefois importants, réalisée par la collectivité.
Afin de prévenir les catastrophes, d’aboutir à un aménagement cohérent et sans heurts de l’espace urbain et de promouvoir l’habitat, il est nécessaire de se doter d’un Code de la Construction.
La grande corvée des menuisiers.

Les menuisiers aussi, se sentent démoralisés par cette pandémie qui nous a presque ôté l’envie de vivre, de communiquer, de bouger, d’évoluer. Dans un atelier de menuiserie sur bois aménagé à Balacoss, dans le faubourg de Sor, le maître des lieux nous accueille froidement. Dès notre arrivée, son regard nous transperce.
Ce patron est d’un teint clair mais, ce matin, il a la peau hâlée. Confusément, il affiche un air narquois, sournois et dubitatif. Il répond à nos questions d’un ton énigmatique. Il est entouré de jeunes apprentis menuisiers. De véritables bras valides qui incarnent la virilité dans toute sa splendeur. Une jeunesse pleine de sève et résolument prête et engagée à assurer la relève dans les plus grands chantiers de construction de bâtiments. Notre interlocuteur nous observe fixement avec un mélange d’arrogance, de mépris, de dédain et de provocation.
Railleur et taquin.
Tantôt, il est un peu railleur et taquin. Tantôt, il hoche la tête en nous adressant un sourire éblouissant. En tout cas, il est mystérieux. Est-ce que notre présence le dérange ? Certainement, si on se réfère à ce qu’un de ses lieutenants nous a soufflé subrepticement « il n’aime pas les visiteurs, il les considère comme des espions dépêchés par d’autres patrons menuisiers pour jeter un coup d’œil sur son travail et ses commandes ». Cet ébéniste très célèbre a les yeux d’un oiseau de proie.
C’est un colosse qui fait peur avec ses larges épaules de lutteur. Non seulement il n’est pas tendre, il n’est pas détendu, mais son apparence ne nous enchante pas. Ce qui fait que nous avons l’intime conviction qu’il ne veut pas nous piper un mot de ce qu’il mijote dans sa vieille chaumière, dans cette fourmilière humaine acquise à sa cause. Sa voix aussi, est étrange.
Elle est loin d’être suave. Pour détendre l’atmosphère, un apprenti nous offre spontanément deux verres de thé. Quelques gorgées de cette infusion pétillante nous permettent de nous requinquer et de poursuivre notre conversation avec ce spécialiste du travail du bois, peu bavard et avare de ses connaissances et de son savoir-faire. Face à notre détermination, il ne parvient pas à percer notre carapace pour nous rejeter.
Un demi-sourire et un demi-aveu.

Il esquisse enfin un demi-sourire et laisse échapper un demi-aveu, « nous réalisons toutes sortes de meubles, nous exécutons des commandes à tour de bras, je suis très sévère, ferme et intransigeant car, je ne badine pas avec ce métier, qui me permet de mener un train de vie d’un député, j’ai été formé dans des conditions très difficiles par un patron qui passait le plus clair de son temps à nous tanner le cuir avec le dos d’une scie, jusqu’à présent nous conservons des sévices qui nous rappellent que nous n’avons pas le droit d’échouer, je rends grâces à ce maître qui nous a appris à assumer nos responsabilités ».
Il cligne des yeux sous les rayons de soleil incandescents avant de poursuivre, « notre patron nous disait souvent que la menuiserie peut nous permettre de nous enrichir, de créer des emplois, des richesses, de réinvestir nos capitaux dans d’autres domaines de la vie économique, de vivre comme un industriel ».
De l’avis de cet ébéniste, un menuisier doit impérativement réaliser des œuvres de très bonne qualité, des œuvres esthétiques qui attirent les clients les plus solvables (les hommes d’affaires, les opérateurs économiques, les sociétés nationales, les grandes entreprises, les Ong, les ministères et autres agences et services de l’Etat). Il doit même être capable de transformer des meubles pour leur donner une deuxième, une troisième ou quatrième vie. Il doit apprendre à moderniser ses équipements, à nouer des partenariats avec l’Etat et des professionnels établis dans les pays industrialisés. Il s’empresse, cependant, de nous préciser que le secteur de la menuiserie au Sénégal souffre.
Concurrence déloyale.

Les meubles dont la plupart sont des occasions européennes, américaines et asiatiques, inondent le marché local, « cela ne nous ébranle pas car, nous avons bien fait comprendre à nos clients que ces meubles importés sont des produits de deuxième main, qui ne coûtent pas chers, qui sont très fragiles et qui mettent en exergue la coupe et l’aspect décoratif pour tromper la vigilance des clients sénégalais, rien ne vaut la qualité, nos produits sont garantis et résistent très longtemps au démontage et aux intempéries ».
En effet, l’importation des meubles est le premier facteur que dénoncent les acteurs de la menuiserie au Sénégal. C’est dommage de constater que cette concurrence déloyale est soutenue par certains services de l’Etat qui continuent de commander des meubles de bureau à l’étranger. Alors que pour les ébénistes, ceux qui proviennent du pays sont plus résistants. Cet ébéniste a enfin laissé entendre que le Corona ne l’a pas tellement appauvri, « l’épidémie a paralysé nos activités mais dans mon atelier il y a du travail, par contre je pense beaucoup à certains de mes collègues qui ne parviennent pas à obtenir un marché qui pourrait leur permettre de se tirer d’affaire ».
Un nouveau souffle
A Saint-Louis, depuis quelques années, le mobilier local revient en force. Avec ce retour aux sources qui se ressent de plus en plus et dans de nombreux domaines dans la capitale du Nord, le secteur semble avoir reçu un nouveau souffle.

Les artisans de la vieille cité se sont toujours activés dans la fabrication de mobiliers locaux, de la menuiserie à la tapisserie en passant par la tannerie, la couture ou l’ébénisterie, ils étaient nombreux à se lancer, souvent de manière autodidacte, après seulement un court passage en atelier de quartier, où le maître artisan les formait en tant qu’apprenti. Le mobilier local a donc presque toujours existé sur le marché, mais de nombreux facteurs ont longtemps freiné son développement.
Il n’est pas rare de rencontrer, surtout dans les quartiers les plus populaires de la ville, de nombreux ateliers d’où sont produits des meubles artisanaux de toute sorte, destiné au marché sénégalais. Ces ateliers, souvent tenus par un maître artisan qui, avant de se lancer à son propre compte a été lui aussi formé sur le tas en tant qu’apprenti, accueillent de nombreux jeunes, souvent issus du même quartier et qui viennent apprendre un métier qui leur permettra de subvenir à leurs besoins.
Reportage de Mbagnick Kharachi Diagne/Chroniques.sn
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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.
D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».
Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.
Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.
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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie. Mais pour le directeur général de cette structure, cela s’explique par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1, deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.
Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ». S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.
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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés
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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.
Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.
L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.
Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.
Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier.
L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité.

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