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EBOLA : LE SÉNÉGAL ’’PAS EXPOSÉ À UN RISQUE SPÉCIFIQUE’’ (RESPONSABLE OMS)

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Le Sénégal n’est pas exposé à ’’un risque spécifique’’ lié à l’apparition de la maladie à virus Ebola sur son territoire, a assuré, mardi, à Dakar, le directeur de l’OMS en charge des urgences en Afrique, le docteur Socé Fall.

« Il y a toujours un risque qui existe quelque part, mais il n’y a pas un risque spécifique pour le Sénégal », a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS au deuxième jour des travaux de la 68e session du comité régional de l’OMS pour l’Afrique, ouvert lundi à Dakar.

Le risque Ebola « est élevé au niveau du Congo mais également au niveau régional quand il y a une épidémie à virus Ebola. En Afrique de l’Ouest, quand il y a eu Ebola, on a vu des personnes voyager en Amérique, en Europe », a ajouté M. Fall.
« En termes de règlement sanitaire international, nous ne pouvons pas arrêter la libre circulation des personnes et des biens mais nous devons nous assurer que les portes d’entrée soient bien surveillées, que le dispositif est en place pour détecter les cas », a indiqué le responsable de l’OMS.
Il a fait observer qu’en juillet dernier, les services sanitaires avaient « fini de lutter contre l’épidémie d’Ebola dans la région de l’Equateur en République démocratique du Congo, une semaine après, une nouvelle épidémie s’est déclenchée dans la province du Nord Kivu ».
« C’est une province particulière à cause d’un conflit armé qui y sévit depuis plus de vingt ans avec 20 groupes armés actifs. C’est dans ce contexte que nous devons répondre à une épidémie particulièrement difficile proche de la frontière avec l’Ouganda et le Rwanda », a souligné a-t-il ajouté.
Il évoque désormais « 111 cas au Nord Kivu », chiffre dépassant « largement la précédente épidémie où on avait 58 cas, mais l’incidence journalière des cas diminue. Il faut quand même maintenir la vigilance et redoubler d’efforts en allant plus vite que le virus pour arrêter l’épidémie ».
« Nous travaillons actuellement avec les neufs pays qui sont frontaliers avec la République démocratique du Congo en mettant l’accent particulier sur l’Ouganda et le Rwanda, le Sud-Soudan, car ils sont plus proches de l’épicentre », a dit le responsable des situations d’urgence de l’OMS pour l’Afrique.
Selon Socé Fall, « tenant compte des conditions difficiles d’accès dans les zones, nous devons appliquer des mesures particulières pour que nos équipes soient en sécurité ».
« Au départ, a-t-il poursuivi, il était difficile de mettre en place une réponse complète mais avec l’appui des partenaires et de la mission des Nations unies, nous avons des équipes complètes qui font le travail dans l’identification active des cas, en termes de surveillance, en termes de prise en charge dans les centres de traitement adaptés ».
Sur le plan vaccinal, « un vaccin expérimental qui est efficace a été utilisé lors de la dernière épidémie et qui est en train d’être utilisé actuellement », a fait savoir M. Fall.
« Toutes les personnes à risque sont vaccinées pour éliminer la chaine de transmission’’, a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité de « contenir toutes les chaines de transmission de la maladie ».

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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