Le marché hebdomadaire de Diaobé Cabindou est le rush des milliers de commerçants, hommes d’affaires de la sous région. Chaque mercredi, Diaobé refuse du monde, grâce au marché qu’il abrite. Mais, selon les élus locaux, la commune ne profite pas beaucoup des retombées des activités économiques. De l’autre coté, les transporteurs se plaignent de manque de gare routière, et l’anarchie qui règne dans le village le jour du marché hebdomadaire.
Des sénégalais, libériens, guinéens de Conakry, Bissau guinéens, sierra léonais, maliens, togolais. Bref, toutes ces nationalités, fréquentent le marché hebdomadaire de Diaobé, qui refuse du monde chaque mercredi.
Ce village, niché dans le département de Vélingara, est un véritable lieu de rencontre entre les commerçants de la sous région. De l’Afrique de l’Ouest en particulier.
Chaque semaine, ce sont des milliers de personnes qui débarquent à Diaobé pour vendre leurs produits. C’est un véritable bazar, où les échanges se font entre nationalités.
Crée en 1974, ce marché fait partie de l’ADN de cette nouvelle commune qui compte plus de nef mille habitants. Cependant, ces populations, comme qui dirait, meurent de soif prés d’un puits.
En effet, la municipalité ne tire pas profit de ces échanges commerciaux.
« On a un sérieusement des difficultés pour le recouvrement. Comme c’est une nouvelle commune, les gens refusent souvent de payer la taxe municipale parce qu’ils ne sont pas habitués. Pour le moment, c’est le gros problème dont on fait face. Mais petit à petit, les commerçants commencent à comprendre. Et, nous avons mis les gardes fou, pour qu’ils s’acquittent de leur devoir », explique le premier adjoint au maire de Diaobé Cabindou, village qui abrite le marché hebdomadaire chaque mercredi.
Selon Mamadou Baldé, Diaobé est un marché à dimension sous régionale. Et, poursuit il, « il faut que le marché soit bien organisé. Le gouvernement aussi, doit nous venir en aide pour faire régner de l’ordre, et assurer la sécurité des personnes et leurs marchandises ».
A Diaobé, chaque mercredi les véhicules de transport appelés « horaires » déversent à chaque rotation des commerçants et commerçantes venus de tous les coins du Sénégal et de la sous région. Quant bien même les transporteurs se frottent les mains, ils ne sont pas à l’abri de certaines difficultés.
« On a trop de difficultés. Presque toutes les routes qui mènent vers Diaobé ne sont pas en bon état. Les chauffeurs éprouvent d’énormes difficultés pour rallier le marché hebdomadaire. Ce sont des pannes, des crevaisons à n’en plus finir », explique Aliou Sanokho.
Le président du regroupement des chauffeurs et transporteurs de Diaobé de poursuivre, «les tracasseries policières et douanières à Mandat Douane nous posent d’énormes problèmes. Les contrôles des véhicules au niveau de ces check points nous causent pas mal de difficultés ».
« Diaobé manque de gare routière moderne. Et le jour du marché, c’est l’anarchie totale. Les véhicules sont stationnés n’importe comment. C’est le vrai désordre. C’est pourquoi, nous demandons aux autorités municipales de tout faire pour nous construire une nouvelle garde routière. Parce que cela va de leur intérêt. Car, la mairie y trouvera son compte », ajoute Aliou Sanokho, président du regroupement des chauffeurs et transporteurs de Diaobé.
A en croire le premier adjoint au maire de Diaobé Cabindou, l’Etat du Sénégal est entrain de construire un marché dont le cout des travaux s’élève à plus d’un milliard.
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