Connu sous le nom de B.1.525, ce nouveau variant a d’abord émergé au Royaume-Uni et au Nigeria. Il présente notamment une mutation de la protéine qui facilite la pénétration du Covid dans nos cellules, comme dans les variant sud-africain et brésilien.
Ce n’est plus un secret pour personne : la plus grande menace aujourd’hui qui pousse les autorités françaises à freiner un retour à la normale dans le pays, ce sont les variants. La version britannique du Covid-19notamment, dénommée B.1.1.7, est désormais bien connue. Plus contagieuse, elle a provoqué cet hiver une explosion des cas de l’autre côté de la Manche, que la France essaie de contenir sur son territoire. Mais ce variant britannique possède un point faible : il n’est pas insensible aux vaccins qui circulent aujourd’hui dans le monde.
Ce qui n’est potentiellement pas le cas d’un nouveau variant dont l’existence a été découverte récemment par des chercheurs de l’université d’Edimbourg, en Ecosse. Ce variant, le quatrième à être détecté par les scientifiques depuis le début de la pandémie, est aujourd’hui connu sous le nom de B.1.525, comme le rapportent les chercheurs dans leur étude. On n’en connaît pas encore l’origine, mais les scientifiques ont recensé des cas au Royaume-Uni (39), au Danemark (35), au Nigeria (29), aux États-Unis (10), et… en France (5). Le variant, dont les premiers cas remonteraient à mi-décembre, circulerait déjà dans au moins 13 pays.