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Côte d’Ivoire: « Violences à l’école » radiations et poursuites contre les élèves auteurs, 56 individus déférés

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Des actes de violences et d’assassinats sont perpétrés par des élèves dans les établissements scolaires en Côte-d’Ivoire.
Ces derniers ont décidé de se confectionner leur calendrier des congés contrairement à celui qui a été arrêté par le Ministère de l’Education nationale.
L’on déplore malheureusement en six jours trois morts, lors des affrontements entre élèves notamment à Anyama (Sud), Daloa (Centre-ouest) et Dimbokro (centre).

Les autorités ne veulent pas rester silencieuses face à ces actes qui amenuisent ses efforts déployés pour améliorer le système éducatif ivoirien.
Elles annoncent la radiation des élèves qui ont commis ces actes des établissements publics et privés de Côte d’Ivoire. Les suspects seront poursuivis devant les tribunaux afin de répondre de leurs actes et les parents dont les enfants ont saccagé des écoles paieront pour les réparations.

« Tous les enfants qui ont commis les actes seront radiés de tous les établissements publics et privés », a annoncé Kandia Camara, mercredi lors d’une réunion à Cocody avec les parents d’élèves et des membres du gouvernement, comme constaté sur place par KOACI, avant de souligner. « Nous n’allons pas nous arrêter là. Les parents seront tenus de rembourser les frais des casses dans les établissements vandalisés », et de prévenir. « On ne veut pas voir un parent venir demander pardon au gouvernement. »

Selon le ministre de la sécurité et de la protection civile, Diomandé Vagondo, qui a assisté à la rencontre, les six jours de violence sont des jours infernaux avant de faire le point de la situation.

« A Abidjan les cours ont été perturbés. 20 personnes ont été interpellées et 14 déférées ; A Abengourou, deux élèves ont été déférés ; A Daloa, 14 personnes ont été interpellées et toutes déférées ; à Gagnoa, 33 élèves interpellés et 15 déférés ; à San Pedro 11 élèves interpellés et déférés », a relevé le premier policier du pays, avant d’indiquer que ce n’est pas à la police et à la gendarmerie de se substituer des parents d’élèves et des enseignants.

« Cette rencontre vient à point nommé pour que chacun prenne la mesure de la situation. Il faut que chacun comprenne qu’on soit élève ou pas, on répond de ses actes devant la justice », a relevé le général Vagondo. « L’esprit de civisme doit nous guider nous tous. Que chacun de nous assume ses responsabilités d’éducateurs », a-t-il exhorté.

80 élèves et des individus hors du système éducatif, ont été interpellés et 56 déférés concernant ce phénomène des congés anticipés et son lot de violences constatés lors de ces trois dernières années en Côte d’Ivoire.

chroniques avec Koaci

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