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Contribution: Il faut sauver le soldat Songué 

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Songué Diouf alias professeur, Enseignant de Philosophie au Lycée Limamou Laye, Quelque Chose dans une émission hebdomadaire à la TFM.

  1. Diouf pour avoir donné son avis sur le viol, a fait l’objet de vives critiques. La toile et les autres canaux de communication s’enflamment de réactions de toutes sortes en son encontre. Ça et là des pétitions sont lancées, des excuses exigées de sa part et de la part de la TFM.

Ainsi et comme d’habitude dans ce pays nous nous acharnons sur l’élément que nous finirons dans la plupart des cas par condamner sans appel, en laissant tranquille, l’ensemble sans même instruire son dossier. Soit parce qu’il est plus facile de s’attaquer à un élément, soit parce que nous avons une incapacité notoire de poser un regard englobant sur les problématiques auxquelles nous sommes confrontés.

Dans ce cas précis qu’on peut appeler le cas Songué, le sieur n’est que l’arbre qui cache la forêt. Le mal est plus profond, et dépasse très largement le ‘’pauvre’’ Songué.

Songué est un citoyen sénégalais lambda dont le Sénégal a assuré l’éducation et la formation, et qui aujourd’hui à son tour  rend service au Sénégal en initiant de jeunes sénégalais à la pratique de la philosophie au Lycée Limamou Laye. De ce point de vu,  Songué est un homme estimable.

La vie de Songué pourrait se passait ainsi jusqu’à la fin, sans que personne ne puisse lui faire le moindre reproche, en tout cas pas de reproche de cette nature dont il est accablé actuellement.

Tout éducateur méritant qu’il est, si Songué avait tenu ses (ces) propos  dans son grand place, comme nous tous nous le faisons souvent sur diverses sujets de manière plus ou moins grave, personne n’aurait rien à dire, parce que personne ne serait au courant. Tout au plus il heurtera l’ire de ses trois ou quatre compagnons de séance de thé, jusqu’au prochain Réal-Barça, ou Modou Lo-Balla Gaye.

Il y’a problème parce que Songué a justifié le viol sur un médium aussi puissant qu’une chaine télé, à la TFM de surcroit.

C’est là que notre responsabilité à nous tous est engagé. La plus belle fille ne peut donner que ce qu’elle a. Songué avant son atterrissage à la télé de Youssou Ndour n’a jamais fait preuve d’aucune profonde connaissance de la Sociologie, ou de la société sénégalaise, ou des thèmes de société tels que le viol, la questions genre, ou même de la discipline qu’elle enseigne la philosophie ; à travers des ouvrages ou articles, ou des séries de conférences dans des amphis ou autres temples du savoir, ou dans le cadre de débats contradictoires apportant la répartie ou balayant à coup d’arguments les positions d’imminents intellectuels ou de spécialistes dans leurs domaines. Rien de tout cela. Pour ainsi dire Songué n’a rien prouvé qui puisse, qui doit  lui conférer l’audience qui est la sienne maintenant.

Songué depuis qu’il est à la TFM, n’a pas encore de manière pertinente produit des idées originales qui apportent de l’éclairage à nos populations composées majoritairement d’analphabètes, en mal de clairvoyance et en manque de paradigmes.

Songué excelle en récitations de citations ailleurs consacrées, et de techniques de dissertation jugées aptes par certaines académies pour initier des adolescant(e)s à la pratique de la philosophie dans sa dimension épistémologique.

Tout ‘’Professeur’’ qu’il est, en dehors de ces citations, et des ces techniques qu’il a appris à l’école et à l’université, Songué est juste quelqu’un comme la plupart d’entre nous, qui parle comme la plupart d’entre nous, réfléchit comme la plupart d’entre nous, et la plupart d’entre nous dit et partage ce qu’il a dit. Aussi graves et condamnables et vertement condamnées (à haute voix) que ça soient ces paroles de Songué, moi ils ne me dérangent pas pour autant. Non pas que je ne les trouve pas graves. Elles sont très graves. Elles ne me dérangent pas pour la bonne et simple raison que je les ramène à leur juste dimension de paroles de ‘grand place’’. Ce que je trouve grave, c’est qu’on érige des débats de Grand-Place en émission, en émission phare de surcroit sur une chaine qui s’appelle la TFM. C’est ce qui fait que de pareils propos sont relayés à une aussi grande vitesse et échelle.

Comment voulez qu’un citoyen lambda qui de la manière la plus ordinaire s’acquitte de son devoir, le devoir pour lequel il a été formé et préparé, soit bombardé du jour au lendemain chroniqueur de tout et de rien sans que nous nous attendions à des bourdes de cette nature de sa part ?

Ceux et celles surtout qui exigent des excuses de la part de Songué et lancent des pétitions à son encontre, entendent de tels propos de tiers personne sans qu’ils et elles ne pipent mot ou ne lèvent le petit doigt pour demander quoi que ça soit. On fait haro sur Songué parce qu’il a dit l’impensable et en direct sur une chaine télé. Songué est et sera à la TFM tant que cela plaira à Youssou Ndour. S’il lui arrivait d’être viré par Yousou Ndour, il y a aucune corporation ou force légalement constituée pour exiger quoi que ça soit pour lui.

C’est dommage que cette chape de plomb soit tombée sur Songué. Je veux dire c’est dommage que c’est Songué qui a fauté.  Car Songué est l’une des rares petites monticules pas complètement écrasée par ce nivellement vers la bas qu’on a presque finit d’ériger en règle unique de fonctionnent dans le paysage médiatique du pays. Songué même s’il passe le plus clair de ses interventions à réciter, il fait quand même l’effort de faire passer ses propos par un filtre intellectualisant. Contrairement à l’armada de tenants d’émissions interactives de toutes sortes qui tiennent le haut du pavé du notre espace médiatique. De la part de ces gens, tous les jours ou presque nous entendons des propos sinon plus graves, au moins d’une même gravité que ceux de Songué.

Songué a reçu ces tirs groupés peut être parce qu’il est bardé du titre de Professeur. Sinon tout les jours ou presque le Sieur Ndoye Bane nous rappelle entre autres propos nauséabonds : « nit ku nuul dafa soxar, sénégalais dafa hypocrite / l’Homme noir est naturellement odieux, le sénégalais est par nature hypocrite », sans coup férir, et sans aucun rappel à l’ordre.

Ainsi fréquemment ce monsieur (et d’autres hommes et femmes du même acabit), cet ancien homme de troupe  par le truchement des médias donnent des’’ leçons de vie’’ à ses anciens supérieurs de l’armée sortis des écoles supérieures militaires, et à nous tous.

Dans 72 H, l’affaire Songué sera classée et oubliée. Et puis nous allons attendre encore une autre bourde qui certainement ne viendra pas/plus de Songué connu certes pour être expert en phraséologie, mais très correct, plutôt cultivé, et mesuré.

Au Sénégal depuis la libéralisation des ondes, à part les JP, et quelques rares émissions bien conçues dans la forme comme dans le fond et bien exécutées dans la pratique, on dirait que nos ondes et grilles de programmes ne sont réservées que pour des gens capables et seulement capables de produire du non sens, et des insanités, du blabla et une lecture au premier degré des choses et des évènements. Comme si nos ondes et nos fréquences ne doivent nous servir que pour du divertissement. Comme si il serait trop beau, de recevoir la plupart du temps via nos radios et télés des connaissances et du savoir de premier choix.

Pour revenir à nos moutons, l’aspect positif que je trouve dans ce lever de bois verts contre le Sieur Songué, c’est qu’il nous montre que nous (à géométrie variable) veillons au grain, même si la plupart du temps nous faisons fi, de ne rien voire, de ne rien entendre.

Si seulement nous pourrions pousser notre indignation  jusqu’à exiger des candidats à la future présidentielle, qu’ils disent publiquement quel type de cahier de charge accorderaient-ils une fréquence et quels procédés appliqueraient-ils pour faire respecter ces cahiers de charge.

Ce que je trouve vraiment dommage c’est qu’en réalité au Sénégal, si ce n’est l’agenda internationale, c’est Racine Talla (jusqu’à la prochaine nomination), Youssou Ndour,Sidy Lamine Niass, Elhadj ndiaye (pour ne citer que ceux là) qui ‘’décident’’ qui débat et sur quoi on débat (même si par ailleurs de temps à autres ils nous gratifient de plateaux de haute facture). Sinon en guise d’exemple, à quel titre nous devons recevoir chaque semaine dans nos foyers Monsieur Bouba Ndour pour qu’il nous fasse son commentaire de l’actualité ?

Vivement l’avènement d’un ordre social nouveau qui fera de nos espaces médiatiques des cadres ou l’on débat souverainement sous la houlette d’hommes et de femmes capables de nous faire voire le verre à moitié plein.

saitque@yahoo.fr

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Retour en zone, après 5 années + 2! (Par Djibril SARR).

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Au basket c’est une faute. Lorsqu’on revient dans sa zone, quelle que puisse être la durée. 

S’il y’a ce rappel dans un contexte plutôt CAN et non d’Afrobasket, c’est parce que nous en arrivons au terme d’une longue quinzaine de réconciliation entre la plupart des élus et leurs collectivités respectives. Quinze jours pendant lesquels vous avez quotidiennement vu vos élus. 

Pourtant, il y’a plus de cinq années passées plus deux bonus, la plupart s’était battu pour le fauteuil de maire ou de président de conseil départemental, avant de déserter ces localités lointaines, au profit d’un cumul exagéré et illogique d’emplois inaccessibles à une bonne partie d’une jeunesse en quête d’occupation.

Il y’a deux semaines déjà que sonnait l’heure de retour en zone. Une occasion pour ces collectivités orphelines de retrouver au quotidien pendant 2 semaines, les sourires charmeurs de leurs élus perdus de vue et qu’ils n’apercevaient par chance, que pendant leur passage le temps d’un week-end. 

Pour nous autres populations, la vigilance et l’éveil des consciences nous dictent un choix responsable où aussi bien les nouveaux candidats que les performants parmi les anciens ont leur chance à jouer. 

Donnons l’opportunité à ceux qui ont un programme clair, la capacité, la détermination, la maturité et le temps, de dérouler leur mission. Faisons attention aux marchands d’illusions mais également aux arrogants, aux irresponsables, aux belliqueux et aux incendiaires.

Nos choix doivent être éclairés, argumentés et raisonnables.

Dans certaines contrées desservies par les politiques publiques, n’attendons surtout pas que l’insécurité, l’obscurité, la faible scolarisation, la précarité sanitaire, les inondations, l’absence d’assainissement, les moustiques, entre autres,  viennent nous rappeler notre mauvais choix. 

Ne confondons ni religion, ni confrérie, ni coloration politique, ni lien familial avec le choix utile à la localité.

Cultivons le travail, la rigueur, la persévérance, l’endurance, la simplicité, la responsabilité, le sens de la mesure, l’humilité, l’acceptation, pour savoir compter sur nous-mêmes dans les conditions que nous réserve le destin, le hasard ou Dieu selon nos croyances.

Ne troquons pas notre devoir d’exiger des résultats à nos élus dans l’amélioration de notre qualité de vie à travers des équipements et des services collectifs contre un simple soutien financier aux cérémonies socio-culturelles, sportives et religieuses. 

Changeons de paradigmes en portant nos choix sur des compétences éclairées et engagées, sans les soumettre au prix de leur intimité, d’invectives et de violence familiales. 

Exigeons en revanche, des résultats qui ne sauraient provenir que d’une bonne planification, une réalisation correcte, un suivi régulier, un contrôle rigoureux et une amélioration continue, soutenus par une communication inclusive.

Que le vote de ce dimanche 23 janvier 2022 traduise nos choix libres des personnes en charge de la destinée de nos collectivités respectives.

Qu’il se déroule dans la paix et le fair-play, pour une reprise en main dès le lendemain, des dossiers en souffrance par le simple fait de cette période de retour en zone, de personnalités indivisibles à  responsabilités plurielles en quête de base solide capable de leur garantir une longévité improbable dans nos instances de gouvernance. Nos plans de développement doivent être traduits en plans d’actions qui survient aux hommes qui les portent.

Djibril SARR

CEO SECURIZONS

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Plaidoyer pour les habitants de Keur Massar et des populations sous les eaux (par Alioune Badara Seck)

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La pandémie liée à la Covid 19 et les inondations dans la banlieue de Dakar en Septembre 2020, avaient fait vivre le martyre aux populations notamment celles de Keur Massar.

Suite à cette période vécue avec de grandes difficultés par les populations et les promesses fermes de l’État du Sénégal à travers ses représentants que le supplice jadis traversé par les habitants de la banlieue ne se réitérerait plus, l’espoir semblait être permis pour cet hivernage 2021.

Hélas, dès les premières gouttes de pluie, tous les espoirs s’évaporèrent et laissèrent place aux inondations habituelles et à leurs lots de souffrances.

Le spectacle désolant des femmes désemparées et des pères de famille réduits à l’impuissance devant la montée des eaux déferlantes est une atteinte à la dignité humaine.
Des autorités responsables auraient pris toutes les dispositions nécessaires afin que pareille calamité ne se répète plus.

Nul ne peut comprendre qu’un tel calvaire se soit produit l’année précédente après les pluies du 5 et 6 septembre 2020 et que onze mois plus tard, l’on se retrouve avec le même désolant spectacle de maisons et de routes envahies par les eaux, de familles déplacées, de milliers d’hommes et de femmes mis dans la précarité.

La responsabilité des autorités du Sénégal est engagée au premier chef et les habitants de Keur Massar et de la banlieue exigent des réponses.
Les populations exigent une réponse immédiate de l’Etat du Sénégal combinée à la mise en place d’une solution structurelle qui réglera définitivement le problème des inondations. La souffrance n’a que trop duré.

L’Etat doit en urgence :

1. doter tous les quartiers sous les eaux de pompes de grande capacité et en quantité suffisante pour rapidement évacuer les eaux de pluie. La saison des pluies n’a pas encore pris fin.

2. assister toutes les familles sous les eaux ainsi que les familles déplacées et qui font face à d’énormes difficultés matérielles et financières pour assurer leur survie quotidienne. Mettre un place un plan d’urgence d’assistance des familles.

3. finaliser le plus rapidement possible les interconnexions entre les bassins et fournir des délais précis de réalisation. Sans quoi des bassins construits isolément ne peuvent régler le problème d’évacuation des eaux.

4. associer les délégués et représentants des quartiers de Keur Massar au suivi et contrôle des travaux. Il n’est pas crédible de vouloir régler le problème de Keur Massar et de la banlieue en excluant du processus les populations et leurs représentants.

Avec tous les milliards dépensés dans le cadre du programme décennal de lutte contre les inondations, notamment dans sa composante PROGEP (Projet de Gestion des Eaux Pluviales), les habitants de la localité n’attendent pas moins de l’État du Sénégal.

Alioune Badara Seck

Syndicaliste

Leader de la coalition Taxawu Keur Massar Jotna

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HISSEIN HABRÉ VA EN PAIX : UN NOM, UN HOMME ET UN DESTIN (Par Brahim OGUELEMI )

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C’est avec le cœur lourd et la gorge nouée que nous venons d’apprendre le décès ce matin de l’ancien Président du Tchad Hisseine Habré, décès survenu à la suite d’une contamination de Covid-19. En ces instants sombres et troubles, nous présentons nos condoléances les plus attristées et les plus émues à sa famille nucléaire, à ses proches, à ses connaissances, au peuple Tchadien et au peuple Africain tout entier !
Mais quel héritage l’homme aura-t-il légué à la postérité ? 
L’histoire retiendra à jamais que le Président Hissein Habré fut celui qui aura sauvé la bande d’aouzou contre l’occupation libyenne de Kadhafi. Par-là même, il aura ainsi sauvé tous les pays limitrophes du Tchad contre la folie démentielle de Kadhafi. Le Président Camerounais Paul Biya s’était même confessé auprès du Président Habré au lendemain de la libération du Tchad en lui ayant dit en substances que : «  Mon frère, tu nous a sauvés. Sans toi Kadhafi aurait annexé et marché sur tous les pays limitrophes du Tchad ».
Hissein Habré c’est aussi celui qui aura refusé de brader les ressources naturelles du Tchad au profit du consortium des firmes multinationales occidentales. Il aura tenu simultanément et parallèlement tête à l’invasion libyenne, à l’impérialisme, au néocolonialisme et à la finance internationale mondialisée ainsi qu’à leurs valets locaux. Son caractère était foncièrement forgé et tempéré dans le fer ardent de la lutte et de son corollaire la résistance.
Pour son patriotisme et pour son nationalisme, le Président Habré fut seul contre le reste du monde dans un monde où de plus en plus les dirigeants du Sud s’aplatissent si facilement face aux injonctions politiques et économiques injustes du Nord au grand dam des intérêts vitaux et stratégiques des populations du Sud.
C’était dans un contexte où l’Occident employant tous ses moyens stratégiques et ses armadas et en cela épaulé par la Libye, le Soudan et les négres de maison que le Président Hissein Habré était parti en ayant préféré laisser le Tchad dans une situation relativement stable. Aujourd’hui 31 ans plus tard, il est rappelé vers son Seigneur. Mais il est rappelé vers son Seigneur en ayant toujours gardé tenaces sa fierté, sa conscience patriotique et son amour-propre pour n’avoir point servi le Tchad sur un plateau d’argent à ses ennemis et notamment aux prédateurs financiers et économiques du pays.
Donc, au regard de toutes ces raisons susmentionnées, nous pouvons tirer les légitimes et objectives considérations suivantes sur l’homme : il fut intègre et incorruptible, digne et fier, patriote et nationaliste, courageux et téméraire, travailleur et exigeant, instruit et cultivé, héros et libérateur, résistant et vainqueur. L’homme n’aura pas, pour ainsi dire, vécu inutilement. Il y’a apporté, considérablement, sa part de lumière sur la grande phare qui éclaire la longue marche de ce monde.
L’homme est parti mais son combat, sa lutte et ses œuvres demeureront à jamais dans la postérité. La jeunesse Tchadienne en particulier et celle Africaine en général, auront tout à gagner à s’inscrivant dans la dynamique du noble sentier de la résistance et de pouvoir ainsi vaincre la couleuvre tentaculaire qu’est la Françafrique qui n’a semé et qui continue toujours de semer mort, désolation, tristesse, chaos, pillage, vol, humiliation et bradage sur le continent africain depuis le début des années 60.
LA LUTTE CONTINUE ! LE COMBAT CONTINU !LES PATRIOTES TCHADIENS VAINCRONT !LES PATRIOTES AFRICAINS VAINCRONT !
HISSEIN HABRÉ VA EN PAIX !QUE LE PARADIS SOIT VOTRE DEMEURE ÉTERNELLE !
Brahim Oguelemi, Dakar le 24 août 2021, depuis l’hôpital principal.

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