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Construction du Pont de Rosso D’un coût global de 57 milliards Cfa, les travaux pourraient démarrer avant fin 2019

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Les travaux de construction du nouveau pont de Rosso, devraient pouvoir démarrer avant la fin de l’année 2019, a annoncé hier l’adjoint au Gouverneur de la région de Saint-Louis, chargé des affaires administratives, Amadou Diop.

Dans un entretien téléphonique, ce cadre supérieur du commandement territorial, nous a fait comprendre que les experts et techniciens ont un travail supplémentaire à faire, en vue de boucler toutes les études d’avant-projet, qui permettront d’entamer les travaux dans de très bonnes conditions.Conduite par l’adjoint au Gouverneur de Saint-Louis, chargé des affaires administratives, Amadou Diop, une mission de reconnaissance de l’emprise du projet de construction du pont de Rosso, a déjà permis au préfet du département de Dagana et aux chefs de services régionaux de l’administration déconcentrée, de s’entretenir avec le maire de la commune de Rosso-Sénégal, Cheikh Gaye, les conseillers municipaux et les populations qui seront impactées par ce programme important et de grande envergure. Les discussions ont porté essentiellement sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour indemniser ces populations dans de très bonnes conditions.L’adjoint au Gouverneur, Amadou Diop, a saisi cette occasion, pour révéler que les travaux vont coûter globalement 57 milliards Cfa et seront financés par l’Union Européenne (Ue), la Banque Européenne (Bei, pour 14 milliards Cfa) d’Investissement, la Banque Africaine de Développement (Bad, pour 26 milliards, 72 millions Cfa), le Sénégal et la Mauritanie. Etant entendu que le financement assuré par ces deux banques, sera octroyé sous forme de prêt, qu’un don de 13 milliards de l’Union Européenne (sous forme de subvention) et qu’une autre enveloppe qui sera décaissée par le Sénégal et la Mauritanie, bénéficiaires de ce programme, complèteront le financement. La mise en œuvre de ce projet est supervisée par l’Ageroute. Le délai d’exécution est de 40 mois. Si toutes les conditions sont réunies, si les études relatives à l’exécution de ce projet, sont entièrement terminées, les travaux vont démarrer avant la fin de l’année 2019.M. Diop a aussi précisé que le recensement des impenses a permis d’avoir une idée exacte des indemnités qui seront allouées aux populations impactées par ce projet. Après la libération des emprises et les derniers réglages, les travaux pourraient démarrer. Selon l’adjoint au Gouverneur, Amadou Diop, les retombées économiques et sociales de ce projet de désenclavement des deux rives du fleuve Sénégal, seront difficilement quantifiables. D’autant plus que ce programme permettra non seulement de réaliser le pont, mais surtout, de réhabiliter de nombreux établissements scolaires, de construire un grand marché moderne, une gare routière, d’aménager des routes bitumées et des pistes rurales sur 65 kms, de construire des structures sanitaires. 
                                                                                                                                                
                                         Un ouvrage qui aura une durée de vie de 100 ans


Lors d’une réunion du comité régional de développement (Crd) qu’il a présidée à la Préfecture de Saint-Louis, l’année dernière, le Gouverneur Alioune Aïdara Niang avait précisé que cet ouvrage aura une durée de vie de 100 ans, un linéaire de 1461 mètres, deux chaussées, une piste cyclable, une largeur de 3,60 mètres, des trottoirs et un tirant d’eau qui pourrait être soulevé à tout moment pour permettre aux bateaux de passer (là, il a fait allusion au programme important de navigation de l’Omvs). Selon le chef de l’exécutif régional, ce pont sera construit dans un délai de 40 mois sur le grand bras du fleuve Sénégal. Il est même prévu, dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme ambitieux de développement, de construire des infrastructures annexes sur les deux rives du fleuves Sénégal. Un ouvrage qui permettra ainsi aux populations sénégalaises, mauritaniennes et autres usagers de se rendre régulièrement sur les deux rives, sans la moindre difficulté. De l’avis du Gouverneur de la région de Saint-Louis, il s’agit d’un projet d’intégration régionale de grande envergure qui permettra de résoudre tous les problèmes de mobilité urbaine longtemps notés au niveau de la frontière entre Rosso-Sénégal et Rosso-Mauritanie. Le Gouverneur de la région Nord n’avait pas manqué de rappeler que la grosse commande de l’Ag Routes a consisté à confier aux autorités administratives de la région de Saint-Louis, la responsabilité de libérer les emprises du projet. 
                                                                                                                                                                                         Mb.K.Diagne

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