Connect with us

Kaolack

COMMERCIALISATION DE L’ARACHIDE : UN DÉBUT SOUS DE BONS AUSPICES

Publié il y'a

Date :

Les huiliers de Kaolack (centre) assurent que toutes les dispositions sont prises pour la réussite de la campagne de commercialisation ouverte lundi dernier, alors que les producteurs et transporteurs plaident pour une disponibilité des fonds de commercialisation de l’arachide, condition sine qua non, selon eux, d’une bonne campagne.

Riche d’une expérience de vingt-cinq ans dans la filière et agent de la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (SONACSO), El Hadj Momar Dièye souligne que ‘’le gouvernement a pris toutes les dispositions nécessaires à une bonne campagne de commercialisation’’ en subventionnant notamment les cinq entreprises évoluant dans le secteur.

Estimant qu’il y a une production record de 1.432.000 tonnes d’arachide cette année, il rappelle que l’Etat a pris l’initiative de subventionner 300.000 tonnes. Cette quantité est répartie comme suit : 180.000 tonnes pour la Sonacos, 100.000 tonnes pour la Compagnie d’exploitation des oléagineux (COPEOL), 35.000 tonnes pour le Complexe agro-industriel de Touba (CIAT), 70.000 tonnes pour West African Oil (WAO) de Kahone et 15.000 tonnes pour FKS.

‘’Ces huiliers, avec l’accord du Comité national interprofessionnel de l’arachide (CNIA), ont [réparti] les points de collecte, suite à des demandes faites par les opérateurs privés stockeurs’’, ajoute M. Dièye.

‘’Mille points de collecte ont été recensés à ce jour’’, précise-t-il, ajoutant que ‘’24 heures après le démarrage de la campagne, les camions ont commencé à arriver à certains points de collecte’’.

Du côté des transporteurs également, l’espoir est de mise. Ibrahima Dieng, le chargé de la communication de la Fédération nationale des organismes privés stokeurs et transporteurs du Sénégal dit être ‘’optimiste’’.

‘’Nous nous attendons à une très bonne campagne de commercialisation. Le travail a démarré sans retard, les opérateurs sont prêts à faire une bonne campagne de commercialisation’’, se réjouit M. Dieng.

‘’Des instructions ont été données à tous les opérateurs d’acheter dans les points de collecte. Des dispositions claires et formelles ont été prises pour que les opérateurs n’achètent pas dans les marches hebdomadaires’’, précise-t-il.

A la COPEOL, le responsable de la collecte, Abdoul Aziz Lo, affirme qu’un contrat a été signé avec l’Association sénégalaise pour la promotion du développement par la base (ASPRODEB), ce qui a permis d’aménager 80.000 hectares pour des points de collecte déjà ‘’opérationnels’’.

‘’Nous sommes en train de réceptionner les graines pour récupérer le crédit qui était alloué aux producteurs et ensuite acheter une partie de leur production, conformément au contrat qui a été signé’’, dit-il.

El Hadj Momar Dièye salue l’effort fait par l’Etat de ‘’proposer un prix au producteur fixé à 210 francs CFA le kilogramme, alors que le cours mondial est à 145 francs CFA’’.

Il estime que ‘’si tous les trois maillons de la chaîne, les huiliers, les producteurs et les opérateurs font correctement leur travail, la campagne de commercialisation va se dérouler sans couac’’.

Du côté de la COPEOL, Abdoul Aziz Lo est également optimiste. ‘’Nous n’avons pas de problème, concernant la disponibilité des fonds. Quand on a un objectif de collecte de 100.000 tonnes, c’est sûr qu’on a déjà les fonds disponibles pour cela. Donc, sachez que les fonds sont disponibles pour la campagne de commercialisation en cours.’’

Mais les producteurs, eux, ne ressentent pas encore le démarrage de la campagne de commercialisation des récoltes d’arachide, relève Ibragima Badiane, le président de l’Association des agriculteurs du bassin arachidier.

‘’La majeure partie des opérateurs choisis pour collecter les graines n’ont pas d’argent et viennent les mains vides. Ce qui fait que les producteurs continuent à vendre les graines dans les marchés parallèles et à un prix vraiment dérisoire’’, déplore M. Badiane.

Il souhaite que l’Etat, qui a déployé d’importants moyens financiers pour subventionner des semences de qualité et du matériel agricole, aide les producteurs à vendre leurs graines d’arachide au prix qu’il a fixé, pour la réussite de la campagne de commercialisation.

Cliquez ici pour commenter

You must be logged in to post a comment Login

Leave a Reply

Actualités

Kaolack: l’audition des six magistrats reportée, Aly Roze, l’homme d’affaires Libanaise débouté des 3 milliards F Cfa

Publié il y'a

Date :

Le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature s’est penché hier mercredi sur le cas des six (6) magistrats qui étaient à l’origine du blocage du fonctionnement de la justice à Kaolack (centre-ouest du pays). Leur audition a été reportée au 6 janvier 2022 au motif d’absence de certains magistrats qui a entrainé un problème de composition. 

En revanche, le procès à l’origine de la traduction des magistrats a été retenu devant la Cour d’Appel de Kaolack. 

La Cour présidée par le président Ousmane Kane, dans sa nouvelle composition, a débouté l’homme d’affaires Libanaise, Aly Roze, de toutes ses demandes, en l’occurrence la somme de 3 milliards de F cfa que lui avait octroyée le Tribunal de Grande instance de Kaolack. 

Une décision que les juges qui sont traduits par l’Inspection générale de l’administration de la justice ( Igaj) voulaient confirmer devant la Cour d’Appel. Ce que le Premier Président de la Cour, Ousmane Kane, avait refusé.

Surtout, confient des sources judiciaires à L’Observateur, «  Il est incompréhensible qu’on alloue trois milliards F cfa à une personne qui ne peut donner à la Banque Atlantique, une  garantie pour un prêt de 400 millions F Cfa ».

Continuez la lecture

Actualités

Préscolarisation: La région de Kaolack tente de relever son faible taux brut

Publié il y'a

Date :

La région de Kaolack (centre), avec 162 structures de développement de la petite enfance, tente d’augmenter son taux brut de préscolarisation qui, estimé à 8,8 % en 2020, est en dessous de la moyenne nationale, a indiqué, jeudi, la directrice générale de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (ANPECTP), Maïmouna Sissokho Khouma.

« A Kaolack, nous avons un taux brut de préscolarisation de 8,8 %, qui est très faible par rapport à la moyenne nationale, laquelle est de 17,3 % », a précisé Mme Khouma lors d’une tournée de prise de contact avec les autorités administratives de la région et les acteurs locaux de la petite enfance. L’objectif de l’État est d’atteindre un taux de 64,6 % d’ici à 2030, selon la directrice générale de l’ANPECTP.

Malgré la faiblesse des performances des acteurs locaux de la petite enfance, a-t-elle souligné, ‘’nous constatons que cette région s’inscrit dans une dynamique d’accroissement du taux brut de préscolarisation’’. ‘’Ces résultats sont obtenus grâce à l’implication effective des collectivités locales, l’engagement accru des communautés et, surtout, l’engagement sans faille des éducateurs et éducatrices de la région’’, a expliqué Maïmouna Cissokho Khouma.

L’inspecteur d’académie de Kaolack, Siyaka Goudiaby, a promis d’aider à améliorer les résultats de la préscolarisation. Pour y arriver, a-t-il dit, ‘’nous allons varier les stratégies d’inclusion’’.

« Pour booster ce taux brut de préscolarisation, il est nécessaire d’accepter les enfants vulnérables dans les établissements préscolaires et de promouvoir l’éducation religieuse » à ce niveau du système éducatif, a souligné M. Goudiaby. Mme Khouma a salué le travail fait dans la région de Kaolack par le Programme d’appui au développement économique et social du Sénégal (PADESS).

Le PADESS ‘’a construit et équipé huit centres d’éveil communautaires de qualité et a contribué ainsi à l’amélioration des conditions d’accueil et d’épanouissement des enfants’’, a-t-elle signalé. 

La directrice générale de l’ANPECTP estime que sa visite à Kaolack a permis d’échanger avec les acteurs sur des questions permettant d’apporter des solutions et de relever les défis dans le sous-secteur de la petite enfance.
Elle a évoqué, avec les autorités administratives locales et les acteurs de la petite enfance, des voies et moyens pouvant aider à vulgariser davantage l’accès aux établissements préscolaires. Il s’agit, par exemple, de la construction de nouvelles cases des tout-petits. 

Continuez la lecture

Infos regions

Lutte contre le paludisme: Un taux de couverture de 43% chez les femmes enceintes à Kaolack

Publié il y'a

Date :

Le district sanitaire de Kaolack (centre) affiche un taux de couverture de 43% en matière de traitement préventif intermittent (TPI) contre le paludisme chez les femmes enceintes, a indiqué, mardi, son médecin-chef, docteur Niène Seck.  

« Le taux de couverture du traitement préventif intermittent (TPI) du paludisme chez les femmes enceintes est actuellement de 43% sur un objectif de 80 % », a indiqué docteur Seck dans un entretien avec nos confrères de l’APS. 

Pour la chimio-prévention saisonnière (CPS) chez les enfants de 3 à 120 mois, précise-t-il, le taux de couverture s’élève désormais à 84% dans le département de Kaolack. « Le paludismes est une maladie pandémique avec une recrudescence hivernale, et le district sanitaire de Kaolack est le premier district en matière d’incidence dans la région de Kaolack », a fait savoir docteur Niène Seck. 

Le médecin rappelle que l’incidence du paludisme dans le district sanitaire de Kaolack était de 3.381 cas en 2020, contre 600 cas au premier semestre de 2021. Il précise que les communes de Kaolack et Kahone « concentrent plus de 95% des cas notifiés de paludisme » dans le district dont il a la charge.

Selon lui, « dans l’arrondissement de Ngodji qui polarise les communes de Sibassor, Diya, Ndiébel, Thiombi et Gandiaye, le paludisme est en phase de pré-élimination ».  « Le paludisme est une maladie environnementale. Et la commune de Kaolack avec ses flaques d’eau est plus propice à la prolifération des moustiques », a expliqué le docteur Niène Seck.

Continuez la lecture

Articles tendances