Dans le cadre d’un partenariat avec des institutions nationales et internationales, le Centre de Recherche et de Documentation du Sénégal (Crds) de l’Ugb a accueilli un colloque axé sur le thème « Culture du Fleuve en Afrique ». Le concept de la Culture du Fleuve porté par la Chaire Unesco, est une étude qui dépasse les approches classiques de l’ingénierie aménagiste et de l’éco-ingénierie, et tend à promouvoir une cohabitation plus harmonieuse entre les sociétés et les fleuves.
Docteur Ibrahima Bao, co-organisateur, après avoir souhaité la bienvenue aux participants, a indiqué que « pendant trois jours, un éventail de problématiques fera l’objet de réflexions et de discussions par les experts, ceci, pour mieux explorer les fleuves dans une double logique compréhensive et opératoire ».
Le Professeur Aziz Ballouche de la Chaire Unesco, a axé son intervention sur l’importance du thème dans un contexte de changement climatique mondial.
Quant à Babacar Dione, représentant le Haut-Commissaire de l’Omvs, il s’est réjoui d’avoir été associé à ce genre de réflexion. Selon lui, l’Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal, fonde beaucoup d’espoir sur les résultats et recommandations issus de ce colloque.Le Professeur Ndioro Sow, Directeur de l’Unité de Formation et de Recherches (Ufr) des Lettres et Sciences Humaines (Ufr/Lsh), représentant le Recteur empêché, a magnifié l’approche pluridisciplinaire sur le thème de ce colloque. Il estime que les problématiques relatives à la dégradation de l’espace, à la question de la brèche, entre autres, à Saint-Louis, justifient les attentes que l’Ugb place sur les résultats du colloque. Selon lui, l’Université de Sanar, dans sa mission de recherche, est fière d’accueillir des exposants venus d’horizons divers pour réfléchir sur la culture du Fleuve en Afrique.
Ce colloque se veut un cadre décloisonné de discussions scientifiques interdisciplinaires, notamment entre sciences de la nature et sciences humaines et sociales. Il doit aussi offrir l’occasion d’échanges féconds entre scientifiques et praticiens, en prise directe avec les terrains africains. Il pourra aussi contribuer à une réflexion commune en perspective de la 9ème édition du Forum Mondial de l’Eau qui se déroulera en mars 2021 à Dakar.Pendant trois jours les experts provenant de divers horizons présenteront plusieurs posters et des communications autour des thématiques relatives à la Biodiversité et à l’aménagement, aux conflits d’usage, aux valeurs culturelles des fleuves, aux Cultures du fleuve et au développement local.
Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.
D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».
Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.
Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.
Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie. Mais pour le directeur général de cette structure, cela s’explique par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1, deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.
Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ». S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.
La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.
Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.
L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.
Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.
Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier.
L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité.
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