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Cheikh Diop, Cnts/FC: « le droit de prière n’est pas reconnu par le Code du travail « .

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L’affaire des deux pharmaciens licenciés à Guigon a été remise au goût du jour, suite à la décision de l’Institut Européen des affaires d’interdire la prière au sein de l’établissement. Des mesures qui ont soulevées moult supputations. Connu pour son franc-parler, Cheikh Diop n’a pas fait dans la langue de bois sur cette question.

Toutefois, le Secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal/Force du changement (Cnts/Fc) a précisé d’emblée : « un travailleur licencié, on le défend à tout prix. Mais, la prière sur le lieu de travail peut être acceptée à la condition qu’elle soit négociée dans le règlement intérieur. Le Code du travail n’a pas encore prévu ce droit de prière sur les lieux du travail. Ce n’est pas permis de prier pendant les heures de travail, par conséquent ce n’est pas un droit. Si la prière n’est permise dans l’entreprise le travailleur ne doit pas le faire ».

« Le droit de prière n’est pas reconnu par le Code du travail  »

Même s’il soutient que « le droit de prière n’est pas reconnu par le Code du travail », le syndicaliste reconnaît que « nous sommes dans un pays musulman et c’est un sujet qui peut être sensible ». « Cependant, il faut dire les choses telles sont. Dans notre religion, on nous permet de rattraper les prières perdues pendant les moments occupés. C’est cela qui est juste.

De ce fait, si ce n’est pas autorisé dans une entreprise, je conseille aux travailleurs de faire ce que notre religion nous autorise », a-t-il affirmé. Par contre, Cheikh Diop de faire savoir que dans beaucoup d’entreprises au Sénégal, il est permis de prier. Une décision qu’il salue. Même si, dit-il, cette autorisation est encadrée. « On ne peut pas, compte tenu de la productivité, permettre à des travailleurs d’arrêter le travail, aller prier et passer tout le temps à compter », accepte le Sg de la Cnts/Fc.

« Ce que nous pouvons faire pour les travailleurs licenciés… »

Avant de poursuivre : « Nous ne sommes pas d’accord sur cela pour les entreprises qui l’autorisent mais pour celles qui ne l’autorisent pas, elles sont dans leur droit. Il faut que cela soit clair. C’est une position de principe ». Le syndicaliste a, par ailleurs, avancé : « Maintenant si les travailleurs sont licenciés pour cela nous pourrons nous engager pour discuter de leur licenciement pour négocier leur retour. Toutefois, il faut éclairer ce problème pour voir s’ils ont été licenciés réellement pour la prière ou pour autre chose parce que les responsables de la pharmacie Guigon ont démenti ».

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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