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Chantier de reconstruction de l’Aéroport de Saint-Louis d’un coût global de 23 milliards Cfa, les travaux seront terminés avant fin 2021

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Visiblement contents, le ministre du tourisme et des transports aériens, Alioune Sarr, l’Adjoint au Gouverneur, chargé des affaires administratives, Khadim Hanne, le chef du service régional du tourisme, Ousmane Ndione et plusieurs autres autorités administratives et municipales, ont admiré, hier, dans le chantier de reconstruction et d’extension de l’Aéroport International Dakhar Bango de Saint-Louis, une piste d’atterrissage longue de 2450 mètres, large de 45 mètres, qui pourrait accueillir, à l’issue des travaux, des Boeing 747. Le maître d’ouvrage délégué est l’entreprise tchèque Transcom. Les travaux vont coûter globalement 23 milliards Cfa.

A l’issue des travaux, de gros porteurs auront ainsi la possibilité de se poser sur cette piste très moderne, haut de gamme et de dernier cri. Ils seront affrétés par ces milliers de touristes et autres visiteurs qui n’ont jamais raté la moindre occasion pour assister au festival international de jazz de Saint-Louis, au défilé annuel des signares, à la parade du Fanal, aux différentes manifestations culturelles de grande envergure et d’assez-bonne facture, organisées chaque année, au mois de décembre, dans le cadre du Takoussanou-Ndar, etc.

De gros porteurs qui débarquent chaque année des milliers de pèlerins et autres fidèles musulmans qui tiennent vaille que vaille à assister au Magal des deux raakas de Serigne Touba, etc.

 Le ministre Alioune Sarr et sa forte délégation, ont ainsi visité le parc météorologique, le service technique laboratoire, où les caractéristiques de compactage sont déterminées et autres points stratégiques de ce chantier, initié par le président Macky Sall, en vue de moderniser la ville tricentenaire, de contribuer efficacement au développement du tourisme dans la vieille cité, de mieux vendre la destination Saint-Louis.

       Un chantier initié par le président Macky Sall

Ils ont été séduits et impressionnés par un dispositif de sécurité très performant mis en place dans ce grand chantier.

Le ministre s’est surtout réjoui de l’état d’avancement de ces travaux de reconstruction de cet aéroport, qu’il considère déjà comme « un bijou qui va donner à Saint-Louis un rang intéressant dans l’intégration économique et sociale, avec des opportunités économiques et touristiques incommensurables, les avancées de ce chantier sont significatives et satisfaisantes ».S’adressant à la presse, le ministre du tourisme et des transports aériens, Alioune Sarr, a évoqué cet épineux problème relatif aux habitations et aux différentes fermes qui sont aménagées depuis très longtemps dans la zone où l’Etat a aménagé cet aéroport.
                     

Déplacement des habitations et des fermes

 Il a, à ce propos, laissé entendre que son département ministériel, en étroite collaboration avec les ministères de l’Intérieur, des collectivités territoriales et le Commandement territorial (Gouverneur, Adjoints au Gouverneur et le Préfet de Saint-Louis), va, à coup sûr, réfléchir sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour déplacer ces habitations, ces fermes avicoles, agricoles, ces nombreuses exploitations maraîchères, ces fermes d’embouche bovine et ovine, etc.

 En effet, il faudrait impérativement les déplacer pour permettre aux entreprises d’exécuter correctement et dans de bonnes conditions, les travaux. D’autant plus que ce projet doit être réalisé dans un délai fixé par les pouvoirs publics.

Selon le ministre Alioune Sarr, pour résoudre ce problème très délicat de déplacement de ces aménagements qui gênent le développement de ce chantier, « il faudra aussi attendre que le ministère des finances, règle la question relative aux indemnités qu’on doit verser à ces occupants ».

                                    Aéroports régionaux

 Le ministre a tenu ensuite à rappeler que l’aéroport de Saint-Louis fait partie des 5 aéroports régionaux (Ourossogui/Matam – Tamba – Ziguinchor – et Kedougou) qui seront construits dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de rénovation des aéroports du Sénégal (PRAS), qui fait partie des 3 piliers du hub aérien du Sénégal, à côté de l’aéroport international Blaise Diagne et de la Compagnie aérienne « Air Sénégal international ».

                     Chantier livré avant fin 2021

 Dans un langage clair et précis, le ministre Alioune Sarr a rappelé aux responsables de l’Entreprise Transcom l’engagement qu’ils ont pris pour que cet aéroport soit livré avant la fin 2021, mais également pour que toutes les étapes et séquences successives de construction soient levées, « il s’agit notamment du déplacement de ces fermes qui peuvent entraver les travaux, pour que d’ici la fin de l’année 2021, Saint-Louis puisse disposer dans de bonnes conditions, de son aéroport international, un joyau qui aura un impact économique considérable, avec des vols régionaux qui vont booster le tourisme et l’économie locale ».

                  Construction de 8 autres aéroports

 Le ministre du tourisme et des transports aériens a fait savoir également qu’il est prévu  la construction de 8 autres aéroports à Kolda, Simenti, Bakel, Cap- Skiring, Linguère, Podor, dans le cadre du PRAS-2, pour développer une connectivité forte au Sénégal, en interne, permettant un déplacement facile  et une connexion de notre pays avec le reste du monde.

 Avec l’exploitation prochaine du pétrole et du gaz, combinée à la reconstruction de l’aéroport international, qui est un instrument performant de développement économique et touristique, l’ancienne capitale de l’Afrique occidentale française (Aof), l’arrondissement de Rao, les départements de Dagana et de Podor, vont devenir une région économique de grande envergure, qui va attirer du beau monde vers les régions de l’Axe-Nord de notre pays (Louga, Saint-Louis et Matam).                                   Awa Diagne Sall Kharachi

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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