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Brèche de Saint-Louis: Mansour Faye annonce le démarrage imminent des travaux de balisage et de dragage.

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Le public très nombreux qui s’est déplacé pour assister à l’édition 2019 des régates traditionnelles de Guet-Ndar, a appris une très bonne nouvelle, relative au canal de délestage des eaux, aménagé depuis 2003, au niveau de l’embouchure du fleuve Sénégal, par les services de l’Etat, avec l’appui de nos partenaires marocains, pour protéger la ville amphibie de Saint-Louis contre les inondations dues aux fortes crues du fleuve. Ainsi, le Premier Magistrat de la ville tricentenaire, Amadou Mansour Faye, par ailleurs, ministre du développement communautaire, de l’équité sociale et territoriale, a mis à profit cette grande fête de la pagaie, pour annoncer le démarrage de ces travaux de balisage et de dragage de la brèche, prévu dans quelques semaines. Il a précisé que les fonds sont disponibles, que toutes les dispositions sont prises et que toutes les conditions sont réunies pour mettre en œuvre, dans les plus brefs délais, ce projet de balisage. Ce canal de délestage, communément appelé « Brèche de Saint-Louis », est passé de quatre mètres de large à plus de 7 kilomètres de large. De nombreux pêcheurs ont trouvé la mort dans cette brèche, au cours des campagnes de pêche. Les populations de Guet-Ndar, Gokhou-Mbathie, Santhiaba, de l’hydrobase, du Gandiolais, du Toubé et autres communautés de pêcheurs de notre pays, n’ont jamais raté la moindre occasion pour demander, avec déférence, au président Macky Sall, au Gouverneur de la région Nord et au maire Mansour Faye, d’intercéder en leur faveur et auprès du Gouvernement et de ses partenaires extérieurs, en vue de leur permettre de bénéficier d’un projet de balisage et de dragage de cette brèche. Très sensible à cette doléance majeure, longtemps exprimée par les populations de la Langue de Barbarie, le chef de l’Etat avait promis de mobiliser toutes les énergies pour apporter les solutions les plus adéquates à cet épineux problème de la brèche. Cette bonne nouvelle annoncée par le maire Mansour Faye, s’est répandue comme une traînée de poudre dans la vieille cité. Les populations ont poussé un « Ouf » de soulagement, rappelant que près de 500 pêcheurs ont disparu à la suite de naufrages qui se sont produits dans cette brèche, depuis 2003. Les commentaires et autres supputations vont bon train dans l’ancienne capitale de l’Afrique occidentale française (Aof).                                                                    Mbagnick Kharachi Diagne / CHRONIQUES.SN

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