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BIGNONA : Cri de detresse du directeur d’ecole de KANDIADIOU « Dans tout mon établissement, un seul élève possède un extrait de naissance »

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Les enfants du  village de Kandiadiou, situé dans la commune d’Oulampane,  à quelques encablures de la Gambie, font face à un problème criard de pièces d’état civil. Dans l’école primaire dudit village, seul un élève détient l’extrait de naissance. D’où l’invitation du directeur  d’école aux autorités étatiques pour la tenue des audiences foraines.

   C’est à l’image de ces nombreux enfants qui avaient quitté leurs villages avec leurs parents vers d’autres cieux plus cléments lors des accrochages entre l’armée et les éléments du Mouvement des forces démocratiques de Casamance(Mfdc).

 Aujourd’hui, certains sont de retour après l’accalmie notée dans leurs villages, jadis rayés de la carte. Mais, les enfants nés hors de leur pays, ne sont pas déclarés à la naissance. Et par conséquence, leur cursus scolaire est parsemé de difficultés. Car ne possédant pas d’extrait de naissance qui leur permet de poursuivre leurs études.

  C’est le cas des enfants de l’école primaire de Kandiadiou construite en 1972. Selon le directeur de l’établissement, parmi son effectif, seul un élève qui est déclaré à la naissance. Autrement dit, c’est un seul élève qui a l’extrait de naissance.

  Aba Badji de confirmer, « parmi les quatre vingt seize élèves de l’école, il y a un seul élève qui a l’extrait de naissance. Tous les autres n’ont pas ce sésame qui leur permet de continuer plus longtemps leurs études ». Il a indiqué que pour cette année,  vingt trois élèves doivent passer l’entrée en sixième et le certificat de fin d’études primaires(Cfp) sans pièces d’état civil.

« J’étais obligé de faire une demande au niveau de l’inspection d’académie de Ziguinchor pour qu’on accepte ces candidats à faire leurs examens », explique le directeur d’école de Kandiadiou.

  Le ministre de l’Education nationale, autorise les enfants à passer leur examen. Mais, fait savoir M. Badji, souvent, ils sont rattrapés par ce problème de pièces d’état civil dans leur cursus scolaire.

 « Beaucoup ne parviennent pas à passer le Bfem faute d’extrait. Et, ils finissent par abandonner leurs études », constate t il.

 Sur les causes de cette situation, Aba Badji pointe sans hésiter, le doigt au conflit casamançais qui a poussé beaucoup de familles à rallier la Gambie. Et, elles y sont restées pendant  une dizaine voire quinzaine d’années sans revenir dans leurs villages.

  M. Badji de lancer un appel aux autorités étatiques pour la tenue des audiences foraines dans les villages frontaliers.

 « Les autorités doivent tout faire pour tenir fréquemment des audiences foraines dans les villages qui ont connu des départs nombreux à cause du conflit. Rares sont  des jeunes qui franchissent à peine le seuil des études secondaires, faute d’extrait de naissance », soutient le directeur d’école de Kandiadiou. Qui souligne que mêmes des adultes, et des chefs de familles qui ne possèdent pas d’extrait.

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Ralliement à Benno : Pape Diop,«il n’y a pas d’alliance. Je suis clair. J’ai décidé après mûre réflexion»

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Entre l’annonce de son ralliement aux 82 députés de Benno Bokk Yakaar, jeudi 11 août, et dimanche dernier, le député élu Pape Diop (Bokk Gis Gis), a reçu deux coups de fil du Président Macky Sall. C’est l’intéressé qui l’annonce dans un entretien paru ce mardi dans L’Observateur.

«Il m’a appelé deux heures après ma décision de soutenir la coalition Benno, confie Pape Diop au sujet du premier échange téléphonique avec le chef de l’Etat. Il m’a félicité et encouragé, et a dit : ‘Vous avez sauvé le Sénégal’. C’est ça qui est important. Quelles que soient les gesticulations ou la clameur populaire, je peux faire face.»

Le deuxième appel a eu lieu dimanche dernier. «Le Président Macky Sall m’a appelé pour me dire qu’à son retour de Bamako (Mali), il me recevra pour discuter», révèle le président de Bokk Gis Gis.

A la question de L’Observateur : «Les discussions tourneront-elles autour d’une alliance ?», Pape Diop botte en touche : «Non, il n’y a pas d’alliance. Je suis clair. J’ai décidé après mûre réflexion de soutenir le groupe parlementaire (Benno) pour que demain, le Sénégal puisse continuer à fonctionner normalement. Le reste n’est que gesticulation.»

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Fisc contre Nestlé : la véritable cause du contentieux

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La Direction des grandes entreprises de la Direction générale des Impôts et Domaines (DGID) avait gelé les comptes de Nestlé SA (Société anonyme, Suisse) en visant 2,4 milliards de francs CFA. Elle considérait que c’est le montant correspondant aux droits d’enregistrement dus à la suite de la cession, par Nestlé Sa, des actions de Nestlé Sénégal Sau à la société Produits Nestlé Sa.

Le 27 mai dernier, la justice avait fixé la somme à 1 milliard 993 millions 344 francs CFA, mais Nestlé ne l’entend pas de cette oreille. La multinationale a saisi le tribunal des référés pour contester cette décision. Le 7 juillet dernier, le tribunal s’est prononcé.

D’après Libération, qui donne l’information dans son édition de ce jeudi, le juge a d’abord tranché sur la forme. Il a déclaré irrecevable l’action de Nestlé Sa dirigée contre l’Etat du Sénégal, tant que celui-ci est représenté par l’Agent judiciaire de l’Etat, et recevable tant que l’Etat est représenté par la directeur général des Impôts et Domaines.

Sur le fond, le tribunal a préféré recourir à une expertise comptable et fiscale avant de rendre son verdict. C’est ainsi qu’un cabinet a été désigné pour dire si les droits réclamés par le Fisc sénégalais à Nestlé Sa sont dus, et pour quel montant.

Selon Libération, l’expert dispose de deux mois pour déposer son rapport.

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Alioune Ndoye, tête de liste départementale de Bby : «ne faites pas l’erreur de voter pour quelqu’un qui est sur une liste où la paix n’est pas une priorité»

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La campagne se poursuit chez la coalition Benno Bokk Yakaar et les colistiers de leur liste départementale ne sont pas à court d’idées pour continuer à séduire les électeurs. D’ailleurs, Alioune Ndoye était, hier, aux Parcelles Assainies, aux côtés de son camarade Amadou Ba, pour rendre visite aux délégués de quartiers, Badiene Gox et autres Imams et Oulémas. Cette visite, à laquelle a pris part la Première dame, Marième Fall Sall, Mbaye Ndiaye, Abdou Karim Fofana, entre autres, aura connu un véritable succès d’autant que, tour à tour, ces personnalités politiques ont réussi à faire passer leur message.

La tête de liste départementale de ladite coalition, Alioune Ndoye, par ailleurs ministre de la Pêche et de l’économie maritime, confiera qu’il faut à BBY «une victoire éclatante aux Parcelles Assainies, telle la volonté du Président de la République, dans la paix et la sérénité».

Aux Parcellois, il réitère : «Nous vous invitons à œuvrer dans la paix. Ne faites rien qui soit contraire à cette valeur. Lorsque des politiciens vous appellent à la destruction et à la violence, refusez catégoriquement !».

Car, pour Alioune Ndoye, s’adressant à ses adversaires de l’opposition, «le premier ennemi du pays est celui qui veut y instaurer la violence». Se voulant plus explicite, la tête de liste départementale de BBY de dire : «Il y a des gens qui passent leur temps à insulter et dire des contre-vérités sur des gens dignes qui ont grandi en faisant leurs études dans ce pays. Ils sont accompagnés pour la plupart du temps par des jeunes qui ont refusé de faire des études, qui ne veulent pas travailler. Ils ont comme arme le mensonge et la

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