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Avis des experts : « il ne faut jamais confondre crue et inondation ».

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La crue, il ne faut jamais la confondre avec l’inondation, la submersion temporaire de terres sous l’eau dont une crue n’est pas forcément l’origine.  Certains experts en hydrologie, en poste à la Saed et à l’Omvs, n’hésitent pas à rappeler que la crue est une forte augmentation, un accroissement du débit et de la hauteur d’eau en écoulement d’un fleuve, d’une rivière, d’un cours d’eau. Le mot s’utilise fréquemment quand le débordement du lit mineur du cours d’eau commence à provoquer des dommages. Ce débordement provoque une inondation de zones plus ou moins éloignées des rives, en délimitant ainsi une zone inondable. La crue est suivie par une décrue. La crue survient souvent après de fortes pluies en amont dans le bassin versant, plus rarement lors de la fonte des neiges, ou par réamorçage d’un siphon karstique ou exceptionnellement quand une fracture terrestre profonde libère des nappes phréatiques. Liées à des caractéristiques météorologiques et géo-morphologiques propres à chaque site, les crues sont un phénomène naturel très suivi dans l’histoire. On lutte contre les crues par des aménagements hydrauliques curatifs (ex : digues) ou préventifs (ex : zones d’expansion de crue, reboisement (forêt de protection), réintroduction du castor dans les hauteurs des bassins versant). La gestion des risques peut s’appuyer sur un atlas des zones inondables et l’évitement de constructions nouvelles dans ces zones. Les sciences qui étudient le phénomène de crue sont l’hydrologie de surface et la cindynique.

                  L’histoire d’une crue

En octobre 2003, craignant une inondation de Saint-Louis après des crues importantes du fleuve Sénégal, l’État du Sénégal (sous le régime de Me Abdoulaye Wade), en étroite collaboration avec ses partenaires marocains, a ordonné de creuser une brèche de quelques mètres dans la péninsule, à 7 km de l’ancienne capitale de l’Afrique occidentale française, classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Cela afin d’évacuer l’eau du fleuve vers la mer. Depuis, cette brèche de quatre mètres au départ, n’a cessé de s’élargir (elle a pu atteindre 7 kms de large en 2019), créant d’énormes changements environnementaux et provoquant des destructions. Un village (Doune Baba Dièye) a été englouti dans le sud et l’érosion côtière détruit peu à peu les maisons les plus proches de la plage. Les ingénieurs qui ont pensé cette brèche n’avaient pas envisagé ces conséquences désastreuses. Plus rapides pour rejoindre la haute mer mais très dangereux, les passages ont également créé de nombreux naufrages et des morts par dizaines, dans cette brèche (communément appelée canal de délestage des eaux du fleuve) ouverte dans l’embouchure du fleuve Sénégal.

L’impact de l’ouverture de la brèche dans la langue de Barbarie à Saint-Louis du Sénégal en 2003 : un changement de nature de l’aléa inondation ?

Saint-Louis est située sur la côte septentrionale du Sénégal (la grande Côte), à 400 km au nord de Dakar. Ses activités reposent sur la pêche et le tourisme. L’attrait de ses plages et son riche passé colonial en font un des principaux pôles touristique du pays. Depuis 2000, la vieille ville coloniale est d’ailleurs classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Son site présente pourtant de fortes contraintes. Comme l’expliquent ces experts sénégalais, Saint-Louis s’est en effet développée dans un environnement profondément marqué par l’eau, l’embouchure du fleuve Sénégal. A cet égard, la cité coloniale, édifiée sur une île qui émerge à peine au dessus du niveau des eaux au milieu du fleuve, apparaît particulièrement vulnérable. Même si elle est préservée des submersions marines par la Langue de Barbarie, elle est en effet fréquemment soumise aux aléas des inondations fluviales (des informations développées par les experts Kâne, 1997 ; Diop, 2004 ; Dumas et Mietton, 2006 ; Mietton et al, 2006).

La situation a toutefois changé depuis l’ouverture, le 3 octobre 2003, d’une brèche artificielle dans la langue de Barbarie. Cette décision a été prise en réponse à une crue du fleuve entamée au début du mois de septembre, et qui a entraîné une inondation de la cité dès le 8 septembre. Elle est intervenue dans un contexte d’exaspération de la population, lassée par des inondations à répétition de la ville depuis le début des années 1990. Ainsi, face à la montée du mécontentement populaire, et dans la crainte d’une aggravation de la crue, les autorités sénégalaises ont pris une mesure radicale, permettant de faire baisser rapidement le niveau des eaux du fleuve.

    Mbagnick Kharachi Diagne/Chroniques.sn

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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