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Appel pressant à Pékin pour écouler l’arachide : Le casse-tête chinois de Macky

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Macky Sall est sur le pied de guerre. Il a donné à son service protocole des instructions pour mettre au repos Pointe Sarène. Pour le premier semestre de 2018, selon Jeune Afrique, il ne quittera le Sénégal qu’une seule fois pour se rendre à Brasilia, où se tiendra le Forum mondial de l’eau (18-23 mars). Comme si les conseils des ministres décentralisés, dont l’organisation avait coûté cher au Trésor public ne suffisaient pas, il visitera encore les quatorze régions du Sénégal pour essayer de convaincre le pays profond de la pertinence de sa politique sociale à quelques encablures de la présidentielle de 2019.
Ainsi, depuis lundi passé, le leader de l’Alliance pour la République a entamé une tournée nationale pour tenter de rééditer le coup de 2012 quand le travail de terrain, entre 2009 et 2012, lui avait permis de surclasser ses concurrents de l’opposition, en arrivant deuxième à l’issue du premier tour, derrière Me Abdoulaye Wade.
Pour cette fois-ci, il y a plus d’écueils sur son chemin. En outre de devoir faire face à un réchauffement du front social, exacerbé par la crise dans le système éducatif, il devra composer avec les contrecoups néfastes de la présente campagne arachidière, plombée par la baisse des cours mondiaux. La Chine, qui offrait de bons débouchés aux paysans sénégalais, capitalise sur une production record de 20 millions de tonnes, contre 14 millions l’an passé. Itou pour l’Argentine, l’Inde et les Etats-Unis d’Amérique. Même la mesure prise lors de la réunion du conseil des ministres du mercredi 20 décembre, relative à la suspension de la taxe à l’export (30 de F Cfa sur la coque et 15 F Cfa sur le décortiqué), n’a pas permis d’endiguer la menace. Ce n’est pas pour rien que Macky Sall a réservé le discours inaugural de cette tournée aux producteurs, quand, au cœur du bassin arachidier, il demande à ces derniers d’être « patients ». Ce mardi, il a réitéré son appel à Pékin, en priant l’ambassadeur de la Chine au Sénégal d’exercer son influence sur le secteur privé de l’Empire du Milieu pour qu’il vienne au secours du monde rural sénégalais. C’est à se demander si le président de la République n’est pas en train de marcher sur les plates-bandes du ministre de l’Agriculture Pape Abdoulaye Seck, apparemment dépassé.
Cette débauche d’énergie du théoricien de l’Emergence, qui compte sur les financements bancaires pour sauver une SONACOS S.A déjà endettée jusqu’au cou, trahit une peur bleue dans la perspective de la prochaine présidentielle. Le patron de Benno Bokk Yakaar, qui a reproché à ses lieutenants de Dakar et de sa banlieue leurs contre-performances aux dernières législatives, est conscient du danger qui le guette. En matière de présidentielle, il sait que les pronostics des augures ne lui attribuent pas la prime au sortant dans les grandes villes, zones de focalisation du sous-emploi et de la cherté du coût de la vie.
En définitive, fondant son espoir sur le vote rural, Macky, dont la coalition n’avait obtenu que 49 % aux élections de juillet, cherche coûte que coûte à combler un gap dans lequel l’opposition s’installe pour remuer le couteau dans la plaie.
Dakaractu

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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