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Amélioration du cadre de vie dans la région Nord :Les bons points de Promovilles dans le faubourg de Sor

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Les populations de Médina Marmyal, un quartier du faubourg de Sor, situé à quelques encablures des cimetières de Marmyal et de la digue-route de Darou, se réjouissent de l’état d’avancement des travaux entrepris par les responsables de Promovilles (Programme de modernisation des villes), en étroite collaboration avec les autorités administratives et municipales, consistant à mettre en place des dalles de béton sur l’avenue principale qui traverse ce quartier à partir du village artisanal.

Aujourd’hui, ces braves populations de Médina-Darou poussent un « Ouf » de soulagement et se rappellent avec amertume la situation qui prévalait dans ce quartier l’année dernière. Selon nos interlocuteurs, dans cette avenue, avant le démarrage des travaux, juste à hauteur de la nouvelle boulangerie, des tas d’ordures ménagères et autres immondices qui jonchaient le sol, étaient mêlés aux flaques d’eaux usées, empêchant ces braves populations de cette partie de Sor, de vaquer tranquillement à leurs occupations. En période hivernale, ces dernières étaient dans le désarroi.

 A en croire Mmes Néné Fall Diagne, Ramatoulaye Thiam, Diagne Marie Boye, Fatsow Boye, Ndeye Kouaté Boye et autres ménagères domiciliées dans ce quartier, ces flaques d’eaux verdâtres, dégageaient une odeur pestilentielle et nauséabonde. Les enfants de ce quartier étaient torturés par des dermatoses, des maladies diarrhéiques, gastro entérites, le paludisme, des troubles respiratoires, des maux de tête, céphalées et autres migraines, diverses maladies infectieuses et autres pathologies qui se développaient à cause de ces eaux stagnantes, de ces fosses septiques qui n’arrêtaient pas de déverser leur contenu sur ces tas d’immondices.

Abdoulaye Dieng, ouvrier agricole, Bamba Mar Faye, chaudronnier, Abdou Faty, brocanteur, Serigne Beu Diop, maître coranique, etc, ont également rappelé que cette situation était due à une pause notée dans les travaux de construction de la route médiatrice qui permet de rallier la digue à partir du village artisanal. Il s’agissait notamment, ont-ils souligné, des premières opérations de remblaie, de terrassement, qui permettent actuellement d’effectuer, dans cette avenue principale, les travaux de mise en place des dalles en béton.

Aujourd’hui, ces problèmes sont devenus un vieux souvenir. Le bruit assourdissant de ces gros engins mobilisés dans le cadre de ces travaux entrepris par Promovilles (un programme mis sous la tutelle du nouveau ministère du développement communautaire, de l’équité sociale et territoriale) apporte du baume au cœur de nos braves concitoyens de Médina Darou, qui ne manquent pas, de temps à autre, de pousser des cris de joie et autres salves d’applaudissements à l’endroit des pouvoirs publics. D’autant plus qu’enfin, une vieille doléance consistant à réhabiliter et valoriser cette avenue principale de Médina Marmyal, vient d’être satisfaite.

En effet, selon nos interlocuteurs, depuis une vingtaine d’années, ces populations n’ont jamais raté la moindre occasion d’inviter les pouvoirs publics à bitumer cette avenue principale. Mais, malheureusement, les ouvriers ont été souvent obligés d’arrêter provisoirement ces travaux, du fait de la nappe phréatique qui affleure dans cette zone et des nombreux désagréments causés par l’endommagement des canaux d’évacuation des eaux usées. Du fait de cette situation pénible et désagréable, ont-ils encore rappelé, « on n’arrivait plus à aller à la mosquée, à aller acheter du pain à la boulangerie ».

Interrogé, Ababacar Biteye, Directeur de Cabinet du maire de Saint-Louis, a laissé entendre que ce projet n’est pas mis en œuvre par la municipalité, « il s’agit plutôt d’un programme de l’Etat que PromoVilles, en étroite collaboration avec la municipalité de la vieille cité, est en train de réaliser dans le faubourg de Sor ». Le premier magistrat de la ville, a-t-il poursuivi, et le conseil municipal, ont bien apprécié tous les travaux de pavage de certaines rues et avenues, que Promovilles est en train d’effectuer dans l’ancienne capitale de l’Afrique Occidentale Française (Aof).

Il convient également de noter que les agents du service régional de l’environnement de Saint-Louis, les représentants de Promovilles et autres services techniques déconcentrés de l’Etat, tiennent régulièrement des séances de travail pour réfléchir sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour résoudre ensemble des problèmes techniques et poursuivre dans de bonnes condition ces travaux de pavage dans certaines parties de Sor où les ouvriers ont constaté à la dernière minute des difficultés et autres blocages techniques. Nos interlocuteurs nous ont fait comprendre qu’en effet, des problèmes ont été notés à Médina Marmyal qui est aménagé dans une zone située au niveau du lit mineur du fleuve, où la nappe phréatique, affleurante, ne facilite pas l’exécution de ces travaux de pavage, « il s’agit de difficultés de dernière minute, qu’il fallait nécessairement aplanir, dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action et de suivi environnemental de ce projet, en vue de s’assurer de la bonne conduite de ces travaux, tout en évitant de revenir sur certains détails ».

                                                                                                                                           Promovilles, Un programme ambitieux et de grande envergure de l’Etat

Le Programme de modernisation des villes (Promovilles) a été lancé le 19 juillet 2016 par le chef de l’Etat dans le département de Rufisque (25 kms au sud-est de Dakar), à deux pas du nouveau pôle urbain de Diamniadio, dont les pouvoirs publics sénégalais veulent faire un model.  

A en croire Ababacar Biteye, c’est un projet ambitieux et de grande envergure de l’Etat, d’un coût global de 280 milliards Cfa (426, 8 millions d’euros), consistant à pallier les déficits d’infrastructures routières, d’éclairages publics, d’équipements collectifs (écoles, structures sanitaires) et l’inadéquation des réseaux d’assainissement collectif de nombreuses villes sénégalaises. Son budget est financé par l’Etat du Sénégal avec le concours de la Banque africaine de développement (Bad) pour 75 milliards Cfa.

Promovilles, a-t-il rappelé,  en parfaite cohérence avec la politique d’aménagement du territoire, contribuera à améliorer la gouvernance urbaine et à restaurer l’armature de nos communes en particulier celles qui sont les chefs-lieux de capitale départementale. Les villes de Dakar, Saint-Louis, Louga, Podor, NDioum, Matam, Thiès, Diourbel, Gossas, Kaolack, Tambacounda, Kédougou, Médina Gounass, Kolda et Sédhiou sont dans un premier temps concernées.

                                                                                     Mb.K.Diagne

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Ziguinchor : 200 enfants circoncis gratuitement par la Fondation du basketteur Gorgui Dieng

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C’est une activité qui a duré deux jours au niveau de l’école primaire de Boucotte Est. Au total, deux cent enfants ont subi la circoncision gratuitement. Une épreuve à l’actif de l’Association Ndimbël Jaboot Aide Familiale financée par Gorgui Sy Dieng Fondation. Ces deux cents enfants ont reçu chacun un kit sanitaire pour le suivi.

Djiby Ndiaye, président coordonnateur régional programme de cette 8ème édition  » Nëegu Goor, circoncision gratuite « , d’expliquer qu’ils vont assurer eux même le suivi. Selon lui, ces kits composés du matériel nécessaire pour suivre les enfants circoncis ont été remis pour éviter de regrouper ces enfants en cette période où la pandémie de Covid-19 fait sa progression.  » Nous avons décidé de prendre individuellement ces enfants à domicile, pour voir leur état de santé, l’état de la cicatrisation de leur pénis », déclare Djiby Ndiaye. Ce dernier annonce en outre qu’ils prévoient la circoncision de 1200 enfants dans tout le pays

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ISI de Diourbel: les étudiants initiés aux techniques de recherche d’emplois pendant trois jours par l’ANPEJ

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Les étudiants de l »institut Supérieur Informatique (ISI) de Diourbel ont démarré ce mercredi une formation de trois jours à l’initiation aux techniques de recherches de l’emploi avec comme thème employabilité et insertion. Formation assurée par l’antenne régionale de l’ANPEJ de Diourbel.


En partenariat avec l’ANPEJ, l’Institut Supérieur Informatique de Diourbel soucieux de l’avenir de ses étudiants a pris les devants en initiant cet atelier qui a pour but de les préparer pour affronter le marché de l’emploi qui devient de plus en plus difficile.
Selon Abdoulaye Kane chef de l’antenne régionale de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (ANPEJ), chaque année, plus de 250.000  jeunes sortent  des écoles de formation avec des diplômes. Ils descendent sur le marché à la porte des entreprises, à la recherche d’un emploi.


 » Seuls 40.000 postes sont disponibles selon l’ANDS et le gap est énorme. Pour être employables, il faudrait renforcer ces jeunes, dans un monde en perpétuelle compétition, il faut qu’ils soient bons, d’un bon profil et pour y arriver il faut qu’ils soient préparés pour répondre à l’exigence de ces entreprises.C’est pour cette raison que nous sommes là dans le cadre de préparer ces jeunes, après le diplôme, à l’insertion » dira – t – il.


Il y a beaucoup de jeunes qui sortent de l’université, des écoles de formation, mais qui ne maîtrisent pas les techniques de recherche d’emploi. » C’est pourquoi il faut réadapter ces techniques au monde de l’emploi qui est en perpétuelle mutation » souligne Abdoulaye Kane.


Le personnel comme les étudiants de l »ISI de Diourbel ont accueilli avec beaucoup d’enthousiasme et d’intérêt ce partenariat avec l’ANPEJ.Modou Ndiaye responsable de l’Institut dira que ce partenariat répond à une préoccupation du Directeur Général de l’ISI qui a exigé à ce qu’on insére dans chaque campus des cellules de rentabilité professionnelle pour les jeunes étudiants.


 » Raison pour laquelle on a noué un partenariat avec l’ANPEJ qui nous a facilité la tâche pour qu’on puisse organiser ces trois jours d’échange et de partage entre nos étudiants et l’ANPEJ. Cette capacitation leur permettra à la sortie de trouver un emploi, avec un bon comportement, et d’avoir une bonne présentation.

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Manque d’eau à Ndoulo: les populations dans la rue, 21 personnes arrêtées.

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Les populations de Ndoulo, dans le département de Diourbel, restées pendant 21 jours sans la moindre goutte d’eau sont sorties manifester leur ras- le bol en initiant une marche qui a été réprimandée par les éléments de la gendarmerie en renfort à la brigade de Ndoulo. Vingt et une personnes ont été arrêtées, onze parmi elles présentées au procureur.


La commune de Ndoulo dans le département de Diourbel vit une tension sans commune mesure. Les populations qui sont restées pendant vingt et un jours durant sans la moindre goutte d’eau dans les robinets , sont sorties bruyamment depuis hier pour réclamer le retour du liquide précieux mais surtout pour demander le départ de l’Aquatec qui est la source de tous leurs maux.


Seaux et bidons en bandoulière, hommes et femmes font des kilomètres sous un soleil de plomb à la recherche de l’eau.


Le mouvement Ndoulo ca Kanam, qui porte le combat par la voix El Bachir Diaw , chargé de communication fustige l’attitude des forces de l’ordre qui sont entrain de traquer et d’arrêter des citoyens qui n’ont eu comme seul tort que de manifester paisiblement et de réclamer un droit élémentaire: l’accès à l’eau potable.
 » Nous lançons un appel aux autorités plus précisément au président de la République, Monsieur Macky Sall pour qu’il règle au plus vite cette situation. Nous ne voulons plus de Aquatec qui est la source de toutes nos difficultés. Qu’on nous laisse gérer nous mêmes notre forage. 


Nous demandons aussi à ce que ces arrestations arbitraires des populations s’arrêtent. Nous réclamons la libération sans condition de onze parmi nous qui ont été arrêtés par la gendarmerie et qui ont été présentés au procureur. On nous informe que la gendarmerie continue de traquer les gens dans les rues et jusque dans les maisons. Il y a eu encore dix autres arrestations » confie El Bachir Diaw

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