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Alioune Sarr : »VERS LA PRODUCTION DE 200 MILLE TONNES D’HUILE D’ARACHIDE PAR AN »

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La production d’huile d’arachide sera portée à 200 mille tonnes par an, a annoncé, lundi, le ministre du Commerce, de l’Industrie et du secteur informel, Alioune Sarr.
« Nous pouvons donc dès à présent prendre comme première mesure, l’objectif désormais que le Sénégal va fixer est de produire 200 mille tonnes d’huile d’arachide par an, à partir de 600 mille tonnes d’arachides (…) correspondant à notre consommation annuelle », a-t-il déclaré.
Alioune Sarr s’exprimait lors de la réunion portant sur l’accès au marché ainsi que la consommation d’huile d’arachide au Sénégal, en présence des représentants des producteurs, industriels, importateurs, commerçants et consommateurs.
Lors de cette rencontre, un comité incluant tous les acteurs de la chaîne de valeur a été mis en place afin de s’occuper d’ici une semaine, de la régulation de la commercialisation de l’huile d’arachide au Sénégal.
Selon le ministre du Commerce, « ce comité va travailler sur la fixation du prix de l’huile brute produite par les artisans aux industriels, de l’huile raffinée produite par les industriels aux grossistes, mais également de huile raffinée aux consommateurs, tout en préservant le pouvoir d’achat de nos consommateurs ».
Sur les 200 mille tonnes d’huile prévues, le comité « aura également à faire des propositions sur la quantité qui sera produite par les industriels et la quantité qui sera transformée par les artisans, en fonction des capacités productives de chaque acteur ».
A l’en croire, ces mesures seront accompagnées par des mesures restrictives.
Concerant ainsi l’importation de certains types d’huile, l’Etat « prendra les mesures prévues par nos lois et règlements pour justement apporter un soutien par rapport à notre production d’huile locale », a soutenu le ministre du Commerce.
Ces mêmes restrictions seront également appliquées aux industriels locaux pour qu’ils n’exportent pas l’huile d’arachide « quand les cours mondiaux sont favorables ».
« Cela permettra à ce que cette chaîne de valeurs soit une chaîne de valeurs pérenne pour qu’à tout moment de la production agricole, nous puissions, du producteur à l’artisan, en passant par les industriels, jusqu’aux consommateurs, avoir toujours des valeurs ajoutées pour chaque segment de la chaîne de valeurs », a-t-il expliqué.
Dans le même sillage, le ministre du Commerce a soutenu que l’Etat va également « accompagner nos importateurs à aller progressivement vers l’industrialisation et à être de bons grossistes d’huile raffinée ».
Une période de transition est prévue pour permettre aux commerçants d’écouler leurs stocks et s’adapter aux nouvelles mesures.
La SONACOS SA va bientôt mettre une grande quantité d’huile d’arachide sur le marché sénégalais, a annoncé son secrétaire général, Mbaye Dièye, lors du dernier Salon de l’agriculture de Paris.
M. Dièye a indiqué que la SONACOS a décidé de changer son modèle économique qui consistait à exporter 98 % de sa production d’huile d’arachide.
Désormais, la société ne se limitera pas seulement à produire de l’huile brut, mais elle va également la raffiner, la conditionner et la vendre au Sénégal.
C’est une option en conformité avec les objectifs du Plan Sénégal émergent (PSE) qui stipule que 30 % de l’huile d’arachide produite au Sénégal doit être consommée sur le marché national, a-t-il rappelé.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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