La Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest va
porter plainte, avec constitution de
partie civile, contre Thione Seck et l’ex-député Seydina Fall, alias
Bougazelli, s’il y a un préjudice subi par l’institution financière.
La Banque centrale des États
de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) va en guerre contre le faux-monnayage. Son
Directeur national pour le Sénégal, Ahmadou Al Aminou Lo, a annoncé des
poursuites judiciaires contre les mis en cause, lorsqu’il sera constaté
un préjudice subi, et de se constituer partie civile.
« La loi
sur le faux monnayé répartit bien les rôles. Et nous, notre rôle en tant que
banque centrale, c’est exclusivement un rôle d’authentification des billets
saisis sur saisine, donc de l’autorité judiciaire. Notre rôle s’arrête à cela !
Quand l’enquête sera bouclée, si nous sentons que nous avons subi un préjudice,
c’est en ce moment, et en ce moment seulement, que nous nous constituons partie
civile », a déclaré M. Lo. Il s’exprimait lors d’une conférence de presse.
Quid du silence
de la Bceao depuis l’éclatement de l’affaire Bougazelli arrêté pour faux
billets ? «C’est parce que la loi nous impose une seule chose», a-t-il
expliqué. À l’en croire « il ne peut y avoir procès sur des faux billets
tant que la Banque centrale n’a pas authentifié. » « C’est donc, sur
tout ce que vous entendez, on nous saisit, on nous envoie les billets. Et nous,
on donne notre avis sur le caractère faux ou non des billets. Donc, sur tous
les scandales que vous entendez, sachez qu’à un moment, on nous a demandé
formellement d’authentifier les billets. Le reste, maintenant, il faut laisser
la procédure judiciaire se poursuivre», ressasse-t-il.
Avant de
rappeler : «on l’a été une fois et cela continue, donc, nous continuons à
suivre. Nous ne commentons pas des décisions de justice, mais nous suivons de
façon très étroite », a-t-il précisé.
Dans l’affaire
de faux billets impliquant Thione Seck et Alay Djité, la Banque centrale des
états de l’Afrique de l’ouest (Bceao) a engagé des poursuites contre
l’auteur-compositeur et son présumé complice. L’affaire a conduit à un procès
devant le tribunal correctionnel de Dakar. Les conseils de la Bceao avaient
réclamé le franc symbolique à titre de dommages et intérêts.
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