La bataille juridique relative à la saisie des « faux medicaments » vient de démarrer. En ce jour, Me El Hadji Diouf, Me Amadou Aly Kane et Me Aboubacry Barro, avocats de la défense, sont montés au créneau pour laver leur client à grande eau.
Face à la presse, ils ont brandi des documents signés par la Direction de la pharmacie pour attester de la bonne foi de leurs clients.
De l’avis de Me El Hadji Diouf, qui semble être le porte-parole du pool d’avocats, cette affaire est une grande cabale pour écarter un concurrent. Il qualifie les accusations de mensonges.
Selon Me El Hadj Diouf, « il n’y a pas d’importations frauduleuses et il n’y a pas de faux médicaments. Donc, il n’y a pas de trafic illicite, il n’y a pas de délits douaniers ». Mieux, la robe noir persiste et signe qu’il n’y avait pas de médicaments qui doivent soigner une maladie.
Plus de 30 millions de francs CFA laissés dans l’appartement privés des Chinois incriminés
« Il n’y a même pas un seul médicament là-bas. Ce sont des dispositifs avec des autorisations. On défie le ministère de la Santé et la direction de la pharmacie, qu’ils nous montrent un seul faux médicament. Il n’y a aucune expertise attestant la fausseté d’un médicament. Aucun faux médicament n’a été saisi sur notre client sur les milliers de caisses », jure Me El Hadji Diouf.
En ce sens, les avocats des chinois cités dans cette affaire soutiennent « nous n’allons pas nous laisser faire. Ce sera un combat de gladiateurs ».