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Affaire des 76 hectares mal acquis entre Babacar Ngom VS Paysans de Ndingler: la maladroite de sa fille Anta sur Facebook.

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La presse n’en fait pas ses choux gras. Mais le contentieux foncier qui oppose le milliardaire Babacar Ngom et les paysans de la Commune de Ndingler (département de Mbour) est loin de susciter l’indifférence du peuple sénégalais.

Suite à des attaques sur les Réseaux sociaux contre le patron de la SEDIMA et non moins président du Club des Investisseurs du Sénégal (CIS) qui est dépeint comme « un puissant riche qui veut dépouiller de pauvres cultivateurs de leurs terres », sa fille Anta Babacar Ngom, Directrice générale de SEDIMA, a cru bon de monter au créneau, en utilisant le même canal (Facebook) pour défendre son employeur de père. 

Seulement, elle s’y est un peu mal pris. Dans le texte qu’elle a publié sur sa page Facebook, la dame Ngom avoue que c’est 224 des 300 hectares obtenus par l’entreprise de son père à Sindia (département Mbour) qui « ont acquis le statut de Titre Foncier suivant un décret présidentiel signé en 2019 (par le Président Macky Sall, ndlr) au nom de la SEDIMA ». Ce qui veut dire que les 76 hectares qui constituent la source du contentieux n’ont jamais fait l’objet de délibération.

À l’origine du problème une délibération irrégulière de 300 hectares de la Commune de Sindia pour SEDIMA
En effet, après vérification faite par PressAfrik, SEDIMA a bien acquis 224 hectares de terres dans la commune de Sindia. Mais cette dernière a ensuite délibéré 76 autres hectares, qui se trouvaient dans la superficie de la Commune de Ndiaganiao, en faveur du milliardaire Babacar Ngom. En de plus simples termes, la Commune de Sindia a fait une délibération sur 300 hectares alors qu’elle n’en avait que 224 à disposition. D’où la source du problème actuel avec les paysans qui ne veulent pas laisser leurs terres à un autre qui prétexte un gros investissement.
D’ailleurs le fameux décret présidentiel dont parle Anta Babacar Ngom n’a pas été signé en 2019 comme elle le prétend. C’est le décret 2015-548 du 23 avril 2015, publié au Journal Officiel numéro 6858 du 27 juin 2015 (cela va faire 5 ans demain samedi 27 juin 2020).

Depuis le début de cette affaire, Babacar Ngom et ses collaborateurs ont tout fait pour faire céder les populations de Ndingler. En vain ! Ils ont même tenté l’intimidation en envoyant des hommes armés.  Mais les paysans sont décidés à garder leurs terres.

Selon une source qui suit ce dossier de près, il y a deux semaines, le fils de Babacar Ngom s’est pointé avec des tracteurs pour détruire les plantations des cultivateurs dans une partie de cette superficie de 76 hectares. Il y a eu des échauffourées et la gendarmerie s’est interposée pour éviter le pire.

La sortie maladroite de la fille du milliardaire sur Facebook avant d’effacer son post

Babacar Ngom VS Paysans de Ndingler: des 76 hectares mal acquis à la sortie maladroite de sa fille Anta sur Facebook
Babacar Ngom VS Paysans de Ndingler: des 76 hectares mal acquis à la sortie maladroite de sa fille Anta sur Facebook
Babacar Ngom VS Paysans de Ndingler: des 76 hectares mal acquis à la sortie maladroite de sa fille Anta sur Facebook

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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