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Association de malfaiteurs et Assassinat: Les accusés recouvrent la liberté

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Un conflit entre éleveurs et cultivateurs a viré au drame à Mboundoum, une localité de la commune de Ross-Béthio. Quatre paysans ont été ainsi poursuivis pour les délits d’association de malfaiteurs et d’assassinat commis sur la personne d’Alpha Sow, un berger qui aurait agressé, le 27 juillet 2017, l’un des cultivateurs dans les périmètres rizicoles de ce village.

La Chambre Criminelle de la Cour d’Appel de Saint-Louis, confirmant la première décision de justice prononcée par le tribunal régional de grande instance de Saint-Louis, a finalement condamné l’accusé principal, Alassane Bâ, à deux ans d’emprisonnement ferme, avant d’acquitter  Cheikhouna Bâ, Birane Bâ et Aliou Baba Thiam. Alassane Bâ, ayant déjà purgé sa peine, a pu réintégrer hier sa famille, à l’issue de l’audience.Cheikhouna Bâ n’a pas eu l’occasion de se présenter à la barre, au moment où les trois autres accusés répondaient aux questions des magistrats. 


Selon l’enquête préliminaire, à la suite d’une agression faite par des bergers peulhs sur un cultivateur qui tentait d’empêcher un troupeau de bovins de détruire les récoltes de paddy dans ces périmètres rizicoles, les frères Bâ de la victime, massés aux alentours des ponts situés à la sortie ouest du village, se sont organisés rapidement pour riposter, en bloquant le passage des troupeaux de bovins des bergers indexés. Il s’en suivi une vive altercation, qui devait se dégénérer en une véritable rixe entre éleveurs et cultivateurs. Cette bataille rangée s’est soldée finalement par le décès du jeune berger Alpha Sow, qui a reçu un coup fatal au niveau de la carotide et provenant d’une lance-fer.
 Le problème est que tous les praticiens du droit qui ont étudié cette affaire, n’ont pas pu, jusqu’à présent, déterminer avec exactitude et précision, l’origine de ce coup fatal. Le droit pénal étal un droit de certitude, l’Avocat Général a pu simplement retenir le délit de coups mortels pour les accusés.


 Les différentes déclarations servies par les témoins (la mère, le frère et l’oncle du berger qui a rendu l’âme), n’ont pas convaincu la cour. A la barre, ces derniers ont précisé que Birane Bâ, armé d’une barre de fer, serait passé par derrière pour en asséner un coup à Alpha Sow au niveau de la hanche.
 Au moment où Aliou Thiam le ceinturait par derrière, Cheikhouna Bâ, muni d’une lance-fer aiguisée, aurait eu l’occasion de lui porter un coup au niveau de la gorge, plus précisément sur la carotide (l’une des deux grosses artères qui conduisent le sang à la tête). Quant à Alassane Bâ, il lui aurait également administré un coup de couteau. Vu cette description des faits, les frères Bâ et Aliou Thiam se seraient acharnés sur la victime. Entre Alassane et Cheikhouna, qui a porté le coup fatal ?En tout cas, l’avocat d’Alassane, Me Antoine Mbengue, a déclaré à la barre que son client tentait d’esquiver le coup de coupe-coupe de la victime et il aurait trébuché en entraînant dans sa chute le berger Alpha Sow, qui serait tombé malheureusement sur le bout pointu de cette lance-fer que détenait Cheikhouna Bâ.

Blessée au niveau de la carotide, la victime s’est affalée sur le sol, gisant dans une mare de sang. 
Les avocats de Birane Bâ et d’Aliou Thiam, Mes Barro et Cissé, ont laissé entendre que dans ce dossier, il n’y a aucun élément de preuve de la culpabilité de leurs clients, insistant longuement sur la légitime défense, l’excuse de provocation.
 La cour, après délibération, a confirmé la peine de deux ans ferme pour Alassane Bâ (peine déjà purgée) et l’acquittement pour les trois autres accusés. Elle se prononcera ultérieurement sur les droits de la partie civile, représentée à la barre par les parents de la victime, qui n’ont pas eu la chance de voir leur avocat assister à cette audience

Awa Diagne Sall Kharachi

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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