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Politique

Moustapha Fall Tché, coordonnateur de Macky 2012 : « Le Pds sait bien que Karim Wade ne peut pas être candidat »

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Face à l’insistance du Pds qui estime que la candidature de Karim Wade est valide, Moustapha Fall, coordonnateur de la coalition Macky 2012, souligne que les libéraux savent bien que le fils de l’ancien Président ne peut pas participer à la présidentielle de 2019.

« Le Pds fait du bluff. Les responsables du Pds savent bien que Karim Wade ne peut pas être candidat. Karim Wade le sait très bien. On le fait parler, mais il n’a jamais parlé. On n’a jamais entendu un enregistrement de Karim. On lui attribue des lettres, mais il n’a jamais écrit », a déclaré le coordonnateur de la coalition, « Macky 2012 », interrogé sur l’annonce du retour du candidat du Parti démocratique sénégalais à la présidentielle de 2019. Pour le coordonnateur, « le Pds utilise Karim Wade à des fins de propagande et de mobilisation. Le Pds n’est pas prêt pour des élections ».

Le coordonnateur de « Macky 2012 » s’est désolé de la réaction de l’avocat Assane Dioma Ndiaye qui a dit que le législateur n’a pas énumérer l’enrichissement illicite aux articles L31 et L32. « On ne l’a pas énuméré, mais on a bien dit en bas qu’en général, pour des délits passibles d’une peine supérieure à 5 ans d’emprisonnement. C’est le cas de Karim Wade qui a été condamné à 6 ans d’emprisonnement. Il a purgé 3 ans avant d’être gracié. A partir du moment où il a été condamné à 6 ans d’emprisonnement, il perd tous ses droits. Ce sont les droits civiques, civils et de famille », a souligné Moustapha Fall. Le coordonnateur a ajouté que l’article 34 du code pénal dit aussi que, lorsque la peine d’emprisonnement prononcée est supérieure à 5 ans, l’interdiction définitive de tous les droits civiques, civils et de famille demeure. « Dans le code pénal, Karim Wade n’est pas éligible. Dans le code électoral, avec l’article L31, Karim Wade n’est pas éligible.

Depuis que Karim Wade a été définitivement condamné à 6 ans d’emprisonnement, en principe, il a été radié des listes électorales », a insisté le coordonnateur qui souligne que c’est la raison pour laquelle le ministre de l’Intérieur a dit que Karim Wade ne s’est pas inscrit.

Selon Moustapha Fall, l’article 28 de la Constitution dit que tout candidat à la présidence de la République doit être exclusivement de nationalité sénégalaise. « Cela n’est pas le cas pour Karim Wade. Il est binational. Ce qui n’existe même pas au Sénégal avec l’article 18 de la loi sur la nationalité sénégalaise. On ne peut pas avoir deux nationalités. Karim Wade a attaqué l’Etat du Sénégal en France en tant que français. Il n’est pas exclusivement de nationalité sénégalaise », a-t-il argumenté. Moustapha Fall a aussi émis des doutes sur l’authenticité de la récente lettre attribuée à Karim Wade. « Il ne faut pas qu’on défonce une porte qui n’est pas fermée. Cette lettre qu’on attribue à Karim Wade n’a pas été écrite par lui. Elle a été écrite par le comité directeur du Pds comme toutes les autres précédentes lettres. Cette correspondance n’est pas exclusivement destinée à Macky Sall, mais plutôt à Idrissa Seck », a affirmé le coordonnateur. Pour M. Fall, « le Pds a voulu freiner Idrissa Seck qui est allé jusqu’à proposer une quête pour payer ce que Karim Wade doit à l’Etat du Sénégal. Le Pds a voulu remettre Idrissa Seck à sa place », a-t-il poursuivi.

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Exclusion d’un député par son parti ou sa coalition : la Lsdh attend une décision de la Cour de justice de la Cedeao

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La Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) avait introduit une requête relative au mandat impératif au niveau de la Cour de justice de la Cedeao. Selon ‘’SourceA’’ qui donne la nouvelle dans sa livraison de ce mercredi, Me Assane Dioma Ndiaye, qui était à l’époque à la tête de cette Organisation de promotion et de défense des droits de l’Homme, et ses camarades veulent interdire l’exclusion de tout député qui choisira de rompre les liens avec son parti ou sa coalition.

Seulement, ajoute le journal, la Lsdh est toujours en attente d’un feed-back de cette Haute Cour de justice sous régionale. Comme arguments, l’Osc dirigée maintenant par Alassane Seck servira que tout député est élu par le peuple et pour le peuple. Pour cela, il ne peut être déchu que par celui-ci.

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Assemblée nationale : «Bby ne peut passer par aucune procédure pour déchoir Mimi Touré de son mandat» (Dr Mbaye Cissé, juriste)

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Après la conférence de presse du Groupe parlementaire qui a pour but de jouer avec la fibre sentimentale d’Aminata Touré pour l’amener à flancher et à jeter le tablier, le combat pour la déchéance de son mandat est enclenché.

Mais, précise ‘’SourceA’’ dans sa parution de ce mercredi, Oumar Youm et Cie vont pédaler dans le néant. Car, d’après Dr Mbaye Cissé, juriste et chercheur, interrogé par le journal, Mili Touré a bel et bien le droit de s’arroger son mandat, selon son gré, pour toute sa durée de la 14ème Législature.

«Aminata Touré n’a pas été élue par la Coalition mais par le peuple sénégalais, certes sur la base d’une liste. Et à l’Assemblée nationale, la personne de Aminata Touré compte moins que la fonction de député. La Coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) ne peut passer par aucune procédure pour la déchoir de son mandat», explique-t-il dans les colonnes du journal.

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Khalifa Sall : « Macky Sall n’a qu’une issue : c’est partir. Lui-même ne croit pas au troisième mandat. »

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En 2012, quand  Macky Sall accédait au pouvoir,  l’espoir d’un Sénégal meilleur avait été nourri par tout un peuple. Aujourd’hui, il doit repenser le trajet parcouru, selon l’ancien maire de Dakar. 
Pour Khalifa Sall,  Macky Sall n’a qu’une issue : c’est partir. Lui-même ne croit pas au troisième mandat.  Dans la même dynamique, il signale que l’actuel chef de l’Etat n’a qu’une préoccupation : consolider son pouvoir en liquidant ses adversaires politiques. 
« Si on devait, par exemple, tirer un bilan de ses mandats, on se résumerait à combien d’opposants sont allés en prisons ? Macky Sall se prend pour un demi-dieu et ne sait pas que le vrai Dieu l’attend », fait savoir Khalifa Sall.

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