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11-Septembre : dix-sept ans après, plus de 1.100 victimes ne sont toujours pas identifiées

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11 septembre 2001 – 11 septembre 2018. Il y a 17 ans aujourd’hui, les deux tours du World Trade Center s’effondraient faisant 2.753 morts. Mais plus de 1.100 victimes ne sont toujours pas identifiées

Depuis 2001, les experts de l’institut médico-légal de New York cherchent inlassablement à identifier celles et ceux qui ont péri lors de l’effondrement des deux tours jumelles de Manhattan. Malgré des tests faits plusieurs fois sur les 22000 restes humains trouvés dans les décombres, plus d’1 millier de victimes restent sans identité.

L’identification est rendue très difficile parce que l’ADN nécessaire pour identifier les victimes vient de fragments d’os. Et c’est l’élément biologique le plus difficile à travailler, d’après les spécialistes de l’institut médico-légal de New York. Chaque fragment est broyé et réduit en poudre avant d’être mélangé à deux produits chimiques capables de révéler l’ADN. Mais ça n’est pas suffisant dans tous les cas.

De l’ADN dégradé ou disparu

L’ADN a aussi été abîmé, voire détruit le 11 septembre 2001 et les jours qui ont suivi par le feu, les bactéries, les moisissures, la lumière du soleil et même le kérosène des avions qui se sont écrasés.

S’ajoute à ça l’importance des familles de victimes. Sans elles, il n’y a pas d’identification possible. En effet, il faut pouvoir comparer l’ADN d’un disparu avec les membres de sa famille pour établir le lien de parenté et donc son identité. Pour une centaine de victimes, aucune famille ne s’étant présenté, il est impossible de savoir qui elles sont.

Des experts mobilisés comme au 1er jour

Mais pas de quoi décourager les experts. Même s’ils ne travaillent pas totalement à plein sur ces identifications, ils disent s’investir autant qu’au début car pour les familles, c’est capital. Une mobilisation renforcée par la décision de l’ancien patron de l’institut médico-légal : dès 2001, il a ordonné la conservation de tous les restes humains récoltés après les attentats.

Et comme lui, les spécialistes sont persuadés que le temps et les progrès scientifiques permettront encore de nouvelles identifications. Comme en juillet dernier, où les 400 tests d’ADN faits tous les mois par les experts ont permis de rendre son identité à un jeune homme de 26 ans. Soit 17 ans après sa mort.

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