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Ziguinchor:APRES UN PEU PLUS D’UNE SEMAINE DE L’OUVERTURE DES CLASSES , Les enseignants attendent toujours les élèves

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Dans cette partie du Sénégal, les cours n’ont pas encore démarré même si les enseignants, pour la majeure partie sont présents à leurs postes. Apres un tour effectué dans quelques établissements publics de la commune, ce retard dans le démarrage des enseignements apprentissages est du de l’absence des élèves qui prolongent toujours leurs vacances.

  Au moment où, les cours ont démarré dans les écoles privées de la commune depuis plus d’une semaine, dans le public, ils tardent à débuter. Selon l’écrasante majorité des enseignants trouvés à leurs postes et interpellés sur le mobile de ce retard, ils ont tous abondé dans le même sens. « C’est toujours les écoles publiques qui sont les dernières à démarrer les cours. En casamance, les élèves du public ont tendance à prolonger les vacances. Beaucoup ne viennent qu’à la fin du mois d’octobre, d’autres arrivent en début  novembre pour démarrer leur année scolaire », explique M. Ndiaye, professeur de français dans un lycée de la commune de Ziguinchor.

  Lui emboîtant le pas, son collègue d’histoire et de géographie du même lycée d’indiquer  que, « dans la tête de certains élèves, le mois d’octobre fait partie des vacances. C’est pourquoi, dit t il, beaucoup restent aux villages à jouer aux navétanes, que de rejoindre leurs établissements  à la fin des vacances ».

  Au lycée Peyrissac de Ziguinchor, l’un des plus grands établissements publics, ici seules deux, voire trois classes de terminales qui ont démarré, avec un nombre très réduit par rapport à l’effectif prévu qui dépasse quatre vingt éléves(80).

Monsieur Sarr, professeur d’anglais, trouvé en plein cours trouve une explication à cette absence des élèves: « Nous avons l’habitude de démarrer timidement les enseignements apprentissages. Les établissements publics à Ziguinchor, c’est le contraire qui se produit. Ce sont les enseignants qui attendent les élèves »,  dit il. Avant d’attirer l’attention ces derniers sur la particularité de cette année scolaire qu’il qualifie d’électorale.

 « Je m’adresse aux élèves   de terminale, pour leur dire qu’ils  doivent savoir que nous sommes dans une année électorale. Surtout qu’au Sénégal, le constat est général. Souvent, l’année scolaire est perturbée quant elle coïncide avec une élection présidentielle », rappelle t il.

  Pour notre interlocuteur, les parents d’élèves ont un rôle à jouer pour, dit t il, mettre fin à  ce retard qu’on note de plus en plus en Casamance dans le démarrage des cours. « Au moment où, dans les autres contrées du pays, leurs camarades ont débuté les cours, ici à Ziguinchor, et un peu partout en Casamance, ils continuent de faire la fête », déplore t il. Et de renchérir, « cela reflète directement sur le niveau des élèves et les résultats aussi bien au Bfem qu’au bac. Où, Ziguinchor s’en sort avec de piètres résultats ».

 Sur les causes de cette prolongation des grandes vacances, et le retard dans le démarrage des cours, les enseignants ont fait savoir que « des élèves tardent à reprendre le chemin des classes parce qu’ils soutiennent souvent qu’ils donnaient des coups de main à leurs parents dans les travaux champêtres ».

 Face à ces dysfonctionnements notés dans le démarrage des cours dans cette partie sud du Sénégal, on peut dire sans le risque se tromper que le slogan Ubi Tey Jang Tey, est un idéal, mais reste utopique dans le sud du pays.

  La rédaction avec M.L.S (ziguinchor)

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Ziguinchor : 200 enfants circoncis gratuitement par la Fondation du basketteur Gorgui Dieng

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C’est une activité qui a duré deux jours au niveau de l’école primaire de Boucotte Est. Au total, deux cent enfants ont subi la circoncision gratuitement. Une épreuve à l’actif de l’Association Ndimbël Jaboot Aide Familiale financée par Gorgui Sy Dieng Fondation. Ces deux cents enfants ont reçu chacun un kit sanitaire pour le suivi.

Djiby Ndiaye, président coordonnateur régional programme de cette 8ème édition  » Nëegu Goor, circoncision gratuite « , d’expliquer qu’ils vont assurer eux même le suivi. Selon lui, ces kits composés du matériel nécessaire pour suivre les enfants circoncis ont été remis pour éviter de regrouper ces enfants en cette période où la pandémie de Covid-19 fait sa progression.  » Nous avons décidé de prendre individuellement ces enfants à domicile, pour voir leur état de santé, l’état de la cicatrisation de leur pénis », déclare Djiby Ndiaye. Ce dernier annonce en outre qu’ils prévoient la circoncision de 1200 enfants dans tout le pays

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ISI de Diourbel: les étudiants initiés aux techniques de recherche d’emplois pendant trois jours par l’ANPEJ

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Les étudiants de l »institut Supérieur Informatique (ISI) de Diourbel ont démarré ce mercredi une formation de trois jours à l’initiation aux techniques de recherches de l’emploi avec comme thème employabilité et insertion. Formation assurée par l’antenne régionale de l’ANPEJ de Diourbel.


En partenariat avec l’ANPEJ, l’Institut Supérieur Informatique de Diourbel soucieux de l’avenir de ses étudiants a pris les devants en initiant cet atelier qui a pour but de les préparer pour affronter le marché de l’emploi qui devient de plus en plus difficile.
Selon Abdoulaye Kane chef de l’antenne régionale de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (ANPEJ), chaque année, plus de 250.000  jeunes sortent  des écoles de formation avec des diplômes. Ils descendent sur le marché à la porte des entreprises, à la recherche d’un emploi.


 » Seuls 40.000 postes sont disponibles selon l’ANDS et le gap est énorme. Pour être employables, il faudrait renforcer ces jeunes, dans un monde en perpétuelle compétition, il faut qu’ils soient bons, d’un bon profil et pour y arriver il faut qu’ils soient préparés pour répondre à l’exigence de ces entreprises.C’est pour cette raison que nous sommes là dans le cadre de préparer ces jeunes, après le diplôme, à l’insertion » dira – t – il.


Il y a beaucoup de jeunes qui sortent de l’université, des écoles de formation, mais qui ne maîtrisent pas les techniques de recherche d’emploi. » C’est pourquoi il faut réadapter ces techniques au monde de l’emploi qui est en perpétuelle mutation » souligne Abdoulaye Kane.


Le personnel comme les étudiants de l »ISI de Diourbel ont accueilli avec beaucoup d’enthousiasme et d’intérêt ce partenariat avec l’ANPEJ.Modou Ndiaye responsable de l’Institut dira que ce partenariat répond à une préoccupation du Directeur Général de l’ISI qui a exigé à ce qu’on insére dans chaque campus des cellules de rentabilité professionnelle pour les jeunes étudiants.


 » Raison pour laquelle on a noué un partenariat avec l’ANPEJ qui nous a facilité la tâche pour qu’on puisse organiser ces trois jours d’échange et de partage entre nos étudiants et l’ANPEJ. Cette capacitation leur permettra à la sortie de trouver un emploi, avec un bon comportement, et d’avoir une bonne présentation.

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Manque d’eau à Ndoulo: les populations dans la rue, 21 personnes arrêtées.

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Les populations de Ndoulo, dans le département de Diourbel, restées pendant 21 jours sans la moindre goutte d’eau sont sorties manifester leur ras- le bol en initiant une marche qui a été réprimandée par les éléments de la gendarmerie en renfort à la brigade de Ndoulo. Vingt et une personnes ont été arrêtées, onze parmi elles présentées au procureur.


La commune de Ndoulo dans le département de Diourbel vit une tension sans commune mesure. Les populations qui sont restées pendant vingt et un jours durant sans la moindre goutte d’eau dans les robinets , sont sorties bruyamment depuis hier pour réclamer le retour du liquide précieux mais surtout pour demander le départ de l’Aquatec qui est la source de tous leurs maux.


Seaux et bidons en bandoulière, hommes et femmes font des kilomètres sous un soleil de plomb à la recherche de l’eau.


Le mouvement Ndoulo ca Kanam, qui porte le combat par la voix El Bachir Diaw , chargé de communication fustige l’attitude des forces de l’ordre qui sont entrain de traquer et d’arrêter des citoyens qui n’ont eu comme seul tort que de manifester paisiblement et de réclamer un droit élémentaire: l’accès à l’eau potable.
 » Nous lançons un appel aux autorités plus précisément au président de la République, Monsieur Macky Sall pour qu’il règle au plus vite cette situation. Nous ne voulons plus de Aquatec qui est la source de toutes nos difficultés. Qu’on nous laisse gérer nous mêmes notre forage. 


Nous demandons aussi à ce que ces arrestations arbitraires des populations s’arrêtent. Nous réclamons la libération sans condition de onze parmi nous qui ont été arrêtés par la gendarmerie et qui ont été présentés au procureur. On nous informe que la gendarmerie continue de traquer les gens dans les rues et jusque dans les maisons. Il y a eu encore dix autres arrestations » confie El Bachir Diaw

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