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ZIGUINCHOR : SOIXANTE DIX ANS DE LA DECLARATION DES DROITS DE L’HOMME Seydi Gassama dépeint un tableau sombre des droits humains

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Le directeur exécutif d’Amnesty International section Sénégal regrette fort le non respect des droits de l’homme à travers le continent Africain, et le Sénégal en particulier. Se basant sur plusieurs exemples, Seydi Gassama soutient mordicus que le droit des citoyens n’est pas respecté au Sénégal. Et les tenants du pouvoir font ce que bon leur semble, en bafouant complètement le droit des citoyens.

« C’est un triste constat. On a l’impression que les droits de l’homme ont reculé en Afrique. Il y a une grave crise pour le respect des droits des personnes dans certains pays. À savoir le Mali, avec la rébellion, le Togo avec la crise politique qui y sévit et le Nigeria entre autres », constate Seydi Gassama.

  Poursuivant, il a ajoute, « le droit à la vie, d’avoir un procès équitable, à l’éducation des enfants sont aujourd’hui, entrain d’être bafoués dans la plus part des pays africains. Partout dans le monde, le constat est le même. Les droits des citoyens ne sont pas respectés. En Afrique, comme aux Etats Unis, en Amérique latine, les doits de l’homme sont violés ».

  Revenant sur le cas du Sénégal, le patron de l’Amnesty international Sénégal pense que les droits humains ne sont pas respectés. Et, note t il,  ils sont violés chaque jour que Dieu. Et plusieurs citoyens réclament toujours réparation sans avoir gain de cause.

  « Amnesty International porte le combat pour que personne ne meurt dans les prisons,  les commissariats ou gendarmeries », laisse entendre M. Gassama. Qui estime que cette année, il y a plusieurs sénégalais qui sont morts dans des brigades de gendarmerie, et commissariat de police.

 « Parce que tout simplement, les personnes qui sont chargées d’appliquer la loi, pensent qu’ils ont un droit de plus sur les simples citoyens. Mais également, leurs droits sont violés quotidiennement. Le droit de manifester, est toujours violé au Sénégal. On refuse aux citoyens d’organiser des marches, de manifester ou se faire entendre. C’est très déplorable pour un pays comme le Sénégal », peste M. Gassama.

  « C’est déplorable et inacceptable que les préfets refusent aux citoyens de marcher. Cela doit cesser au Sénégal ».

 Dans son analyse, il a parlé de la situation des enfants mendiants qui errent dans les rues des capitales régionales du pays.

 « Ces enfants sont exploités nuit et jour sans que des mesures draconiennes et idoines soient prises pour éradiquer définitivement ce fléau, devenu presque la carte postale de notre pays », assure Seydi Gassama.

  Toutefois,  M. Gassama de citer quelques  victimes qui sont mortes à cause de la bavure policière enregistrées entre 2017 et 2018.

 Il en veut pour preuves : Ibrahima Mbow décédé au commissariat du port en 2017, Ablaye Yingou, un jeune de la Casamance qui a été tué par les policiers à Thiaroye, Bambo Danfakha, un autre jeune tué à Kédougou.

 MLS(ziguinchor)

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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