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Economie

ZIGUINCHOR : PASCAL EHEMBA PDT DE LA CHAMBRE DE COMMERCE

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« S’il n y avait pas des femmes dans le secteur, l’économie serait à genou en Casamance »

 Le président de la Chambre de Commerce d’Industrie et d’Agriculture de Ziguinchor a loué hier , la bravoure de la femme casamançaise. Selon Pascal Ehemba, les femmes sont le principal pilier sur lequel repose l’économie de la Casamance, Ziguinchor en particulier.

  Le président de la Chambre de commerce de Ziguinchor ne fait pas partie de ceux qui doutent de la compétence, et le rôle que jouent les femmes pour booster l’économie dans cette partie méridionale du sénégal.

  Après plus d’une trentaine d’années, dans une zone de turbulence, l’économie de la région avait subi d’énormes entraves à cause du départ de la presque totalité de bailleurs de fonds. Mais aussi d’industriels qui ont mis la clé sous le paillasson et ne sont jamais revenus, à cause de la rébellion.

  Face à cette situation, de bonnes volontés et l’ État du Sénégal contribuent de manière active pour la relance de ce secteur et la croissance dans la région. C’est ainsi que d’énormes projets sont en phase de réalisation. Et, les investisseurs, rassurés par des autorités, sont entrain de faire leur retour. En investissant pleinement dans le commerce, le transport et la transformation.

 Mais, pour le président de la Chambre de Commerce d’Industrie et d’Agriculture, l’économie de la région ne peut pas se développer sans la partition des femmes qui sont entrain de soutenir activement le secteur.

 En sa qualité d’homme d’affaires, et acteur économique, pascal Ehemba a rendu un vibrant hommage à cette frange de la société.

 « Les femmes de cette région sont très braves. Nul n’ignore que l’économie de la région avait connu des soubresauts qui ont fait que la région a accusé beaucoup de retard sur le plan économie. Grace aux femmes, on peut dire sans risque de se tromper que le secteur se porte mieux », fait remarquer Pascal Ehemba.

  « La Casamance serait rayée de la carte économique du Sénégal, si les femmes n’étaient pas à la base du secteur », ajoute t il.

  Toutefois, le président de la Chambre de Commerce de Ziguinchor a plaidé pour l’accès  des femmes aux crédits bancaires.

 « Elles ont la volonté d’aller de l’avant. Mais, elles sont nettement bloquées par un manque de financements. Il faut que l’ État du Sénégal leur facilite l’accès aux financements », laisse entendre M. Ehemba.

  Dans la même veine, M. Ehemba souhaite aussi que les femmes de la région accèdent facilement aux cartes import export. Afin qu’ elles puissent diversifier leur destination dans la sous région, et viser les marchés européens.

  « Il faut qu’ on aide les femmes à développer leurs petits commerces, et activités. Mais avant, tout il faut les organiser, leur trouvant des papiers administratifs. Car, beaucoup d’entre elles évoluent dans le secteur informel. C’est pourquoi, j’ai parlé de carte import export. Pour qu’ elles participer aux foires internationales, présenter leurs produits, et multiplier leurs destinations », a dit Pascal Ehemba , président de la Chambre de Commerce d’Industrie et d’Agriculture de Ziguinchor.

  Lamine SAGNA

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Dans un contexte mondial marqué par une flambée généralisée des denrées, le gouvernement a consenti des mesures de soutien à hauteur de 620 milliards de F Cfa, rappelle le chef de l’Etat lors du lancement de concertation sur la vie chère, ce lundi. Dans la recherche des voies et moyens de soutien du pouvoir d’achat, de la lutte contre la vie chère et de la protection des consommateurs, le président Macky Sall promet de lutter avec tous les moyens légaux pour éliminer toutes pratiques visant à créer des inflations au détriment des consommateurs.

«Ces pratiques sont injustes et illégales et nous allons les combattre avec vous. Des mesures d’appui notamment le soutien du consommé local à travers la plateforme de commercialisation mise en place par le ministère chargé du commerce en ce qui concerne le riz. C’est la raison pour laquelle j’ai donné instruction pour qu’une subvention de 32 f par Kg soit mise en place afin d’appuyer la rizerie locale dans l’étape de la transformation. Cependant, il faut changer les habitudes alimentaires pour nous rendre moins vulnérables au choc extérieur. Produire ce que nous consommons et consommer ce que nous produisons ne doit pas seulement rester un slogan», instruit-t-il.

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