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ZIGUINCHOR : MESSAGE DES FEMMES DE LA PFPC AUX CANDIDATS « Nous sommes indignées de la lenteur notée dans la résolution de ce conflit vieux de plus de trente sept longues années »

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Le passage devant la Plateforme des Femmes pour la paix en casamance(PFPC) est devenue un passage inéluctable et obligatoire pour les cinq candidats qui briguent le suffrage des sénégalais une fois en campagne à Ziguinchor. En effet, dans cette rencontre entre les femmes et les cinq candidats, il s’agit de les écouter sur la question de la paix en Casamance, une fois qu’ils gagnent les élections.

   Après une semaine de campagne, la société civile de Ziguinchor, est sortie de son mutisme pour se prononcer sur la situation de ni paix de ni guerre en Casamance.

  Si certains membres de cette société optent pour la sensibilisation des populations, la Plateforme des femmes pour la paix en Casamance(PFPC), quant à elle, préfère auditionner les candidats sur le projet concernant la paix en Casamance.

  Pour Seynabou Male Cissé, porte parole de ces femmes, « la casamance a tant souffert de cette crise qui a longtemps duré. Et, aujourd’hui, il est temps qu’une solution soit trouvée pour mettre un terme à celle-ci, qui a fini par installer la pauvreté, la précarité dans les foyers de cette partie méridionale du Sénégal ».

   « Les femmes souhaitent la fin de ce conflit fratricide vieux de trente sept longues années », affirme t elle. Elle rappelle, « Depuis 1982, les femmes voient leurs pères, frères, maris et enfants  s’affronter dans cette partie sud du Sénégal. Un combat qui, en plus des pertes en vies humaines, a appauvri la casamance, disloqué les familles, décimé les villages, détruit des terres. Ce conflit a aussi désacralisé le statut de la femme en Casamance », déclare Seynabou Male Cissé, lors d’un point de presse tenu ce weekend à Ziguinchor.

 Toutefois, Madame  Cissé qui salue le retour de l’calmie, trouve que celui-ci, est « insuffisant », même si, on entend « plus» des accrochages entre l’armée et les éléments du Mouvement des forces démocratiques de Casamance.

  « Depuis 2012, on note une accalmie relative par une absence d’affrontements entre l’armée nationale et les combats du Mouvement des forces démocratiques de Casamance(Mfdc) », signale t elle. Avant de poursuivre, « mais, ce calme, ne signifie pas la paix. Elle est épisodiquement perturbée par des actes regrettables : assassinats, braquages, vol de bétail, viol, séquestrations, enlèvements.

   Qui, à chaque fois qu’ils ont lieu, démontre une fois de plus, l’importance de bâtir une paix durable ».

  De l’avis de Seynabou Male Cissé, pour la formalisation de l’accalmie, et la signature d’un accord de paix entre l’Etat du sénégal et l’aile politique du Mfdc, l’absence d’affrontement entre les deux protagonistes depuis quelques années, est une opportunité à saisir dans la résolution du conflit. Il faut qu’ils se retrouvent au tour d’une table  pour formaliser l’accalmie par la signature d’accords de cessez le feu. Ensuite, poursuit elle, l’Etat du Sénégal et le Mfdc doivent s’asseoir autour d’une table de négociation pour un retour définitif de la paix en Casamance.

 « Cette situation, nous appelle, nous femmes de la Casamance, regroupées autour de la plateforme des femmes pour la paix en Casamance(Pfpc) à exprimer notre indignation face à ce conflit et la lenteur de sa résolution. Nous lançons un appel aux autorités de ce pays à œuvrer davantage pour le retour de cette paix tant souhaitée et attendue par les femmes de la Casamance », fait savoir Seynabou Male Cissé,  porte du jour des femmes de la plateforme, lors d’un point de presse tenu ce weekend à Ziguinchor.M

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Collectivités territoriales : Lancement du Système d’informations, de suivi et d’analyses des finances

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Le Ministère des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires (Mctdat) a initié, dans le cadre de sa réforme institutionnelle, le développement d’un nouveau mécanisme de suivi des données financières des Collectivité Territoriales.

A ce titre, souligne un communiqué de presse,  l’Agence de développement local (Adl), avec l’appui du Programme Usaid Gouvernance locale pour le développement (Usaid GoLD), l’Unicef, l’Union des Associations d’élus locaux (Uael) et la Cellule d’appui des élus locaux (Cael) a développé le Système d’informations, de suivi et d’analyse des finances des Collectivités territoriales (Sisaf).

L’objectif est de remplacer le système actuel de suivi des fonds des Collectivités territoriales, jugé inefficace et obsolète, par une plateforme informatisée qui facilite l’accessibilité et la disponibilité de l’ensemble des données financières de ces dernières.

«Le nouveau système améliore ainsi la gouvernance financière des Collectivités territoriales par le renforcement de leurs capacités de gestion des fonds et par une meilleure transparence dans leur utilisation. Le système permettra également aux services de l’Etat de disposer d’un instrument d’appui à la prise de décision sur le financement de la décentralisation », lit-on dans le communiqué de presse.

Le Sisaf, explique-t-on, est une plateforme informatisée de l’utilisation des fonds des communes et départements – fonds transférés, fonds propres et autres fonds disponibles au sein des Collectivités territoriales. L’application en cours de développement permet la remontée et l’analyse instantanée des informations financières des Collectivités territoriales, ainsi qu’une harmonisation des différents cadres budgétaires. L’exploitation des données permet de générer plusieurs indicateurs d’aide à la décision aux niveaux local et central. L’interface du Sisaf est disponible sur la plateforme de l’observatoire de l’Adl : www.observatoireadl.net.

La capitalisation de la phase test et le lancement officiel de cet important outil a eu lieu le 9 septembre 2022 à Dakar avec l’appui de Usaid GoLD et la participation d’une soixantaine de personnes représentant les structures parties prenantes.

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Sécheresse en France: Elisabeth Borne active la cellule interministérielle de crise (Matignon)

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La cellule se réunira dans la journée ce vendredi, selon une source gouvernementale. «Cette sécheresse est la plus grave jamais enregistrée dans notre pays» et «les prévisions météo laissent présager que la situation pourrait perdurer sur les 15 prochains jours, voire devenir plus préoccupante encore», souligne Matignon. «La sécheresse exceptionnelle que nous connaissons actuellement prive d’eau de nombreuses communes et est un drame pour nos agriculteurs, nos écosystèmes et la biodiversité», ajoutent les services de la Première ministre dans un communiqué.

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Prise en charge des malades : Marie Khemesse Ngom Ndiaye fait la leçon aux Directeurs des établissements publics de santé

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« Nous regrettons que certaines pratiques, certains comportements de personnels de santé soient encore là. Je sais que les auteurs de ces actes qui suscitent l’indignation d’une bonne partie de la population sont largement minoritaires,  cependant, de par leurs actes de négligence, leur manque d’empathie vis-à-vis du malade ou de son accompagnant, ils ternissent l’image de leur établissement et du secteur tout entier, au Sénégal et dans le monde ».  Un discours ferme, tenu par la ministre de la Santé et de l’Action sociale devant l’ensemble des directeurs d’établissements de santé,  lors de la réunion de coordination de la direction générale des établissements de santé élargie aux Directeurs d’Établissements.

Selon Marie Khemesse Ngom Ndiaye, ces agents qui ont cet écart de comportement ne « savent pas que tout le système de santé et d’action sociale est jugé à travers eux et leurs comportements. Ils ignorent que le citoyen d’aujourd’hui a un niveau d’exigence élevé qui le pousse souvent à dénoncer, avec l’accès aux réseaux sociaux devenu très facile ». 
En effet, reconnaît le ministre, « ces dénonciations ne sont pas toujours fondées, mais avant que la vérité des faits ne soit établie, le mal est déjà fait, le tableau sur le système est déjà noirci ». C’est pourquoi elle a demandé aux Directeurs d’établissements de s’attaquer à ce fléau et l’éradiquer au sein de leur structure. Le paradigme doit changer pour que la gestion axée sur les résultats et le financement basé sur les performances deviennent des réalités au sein de nos établissements de santé, qu’ils soient hospitaliers ou non hospitaliers selon elle. « Même si je ne partage pas l’idée selon laquelle la confiance entre le personnel de santé et la population est rompue, je consens qu’il y a encore du travail à faire pour modifier l’image négative que certains de nos compatriotes ont de nos hôpitaux. Il nous revient de transformer ce tableau et de le rendre attrayant et plus beau à regarder », invite la ministre.  Elle stipule que pour  soigner l’image du système de santé sénégalais, il faut améliorer sensiblement la situation des établissements de santé dont l’image a été ternie suite à des évènements qui ont créé un creux entre le personnel de santé et la population. « Ces dernières semaines, le Ministère de la Santé et de l’Action sociale a été interpellé sur diverses affaires qui se sont déroulées dans nos établissements de santé », a-t-elle observé.  

Cette avait pour la successeure de Abdoulaye Diouf Sarr d’échanger avec les acteurs sur des sujets importants qui concernent les établissements de santé. Elle s’est d’ailleurs félicitée de la  contribution de ces directeurs à la mise en œuvre du Plan national de Développement sanitaire et social.  Au cœur des débats de cet atelier de deux jours, l’orientation budgétaire, les primes et indemnités dans les EPS, la comptabilité analytique, les activités menées durant le premier semestre de l’année 2022, les indicateurs du Document de Programmation pluriannuelle des Dépenses (DPPD) ainsi que le nouveau modèle de contrat de performance. S’y ajoutent les critères d’évaluation des Etablissements de santé, la situation des infrastructures et des équipements dans les EPS.


Mise en œuvre la directive de 2016

La directive de 2016 sur les urgences recommande d’améliorer l’environnement des soins des structures respectives par des activités simples. La ministre a ainsi invité les acteurs à veiller à sa mise en œuvre. Il s’agit d’améliorer l’accueil et l’orientation des patients dans les hôpitaux, de repeindre les façades délabrées, les bureaux et couloirs dont la peinture est défraîchie,  de revoir les installations électriques et assurer l’éclairage de tous les locaux, mais aussi d’aménager des espaces verts et des aires de repos ou de séjour pour les accompagnants, d’améliorer le séjour des patients et des usagers, et de renforcer l’hygiène hospitalière et la propreté, etc. « Je constate que ces mesures, aussi simples qu’elles soient, ne sont pas correctement appliquées partout. Certains établissements ont connu des améliorations notoires. Hélas, ce n’est pas le cas d’autres. Ainsi, il faut davantage de volonté et un suivi régulier pour y arriver »,précise le ministre.
Revenant sur les efforts consentis dans le secteur de la santé, la ministre est revenue sur les investissements conséquents de l’Etat en termes d’infrastructures et d’équipements, des ressources humaines qui ont été fortement renforcées, même s’il subsiste des gaps. « L’Etat poursuit ses efforts pour les résorber, accompagné en cela par ses partenaires, afin de renforcer l’accès aux services hospitaliers et non hospitaliers et améliorer la qualité des soins ».

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