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Présidentielle 2019

ZIGUINCHOR : MAMADOU LAMINE SAKHO, COORDONATEUR DEPARTEMENTAL DE LA COALITION SONKO PRESIDENT « Un jeune chômeur, sans emploi, a déboulonné et envoyé à la retraite des dinosaures politiques »

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La coordination départementale de la coalition Sonko Président s’est  pour la première fois , prononcée sur sa victoire et sa percée dans la région de Ziguinchor après le scrutin. Selon son coordonateur, Mamadou lamine Sakho, cette victoire est le fruit d’un long travail qui a été fait par les jeunes du parti et ses alliés.

 Le coordonateur d’ajouter d’un ton moqueur que « le jeune chômeur, sans emploi (Ousmane Sonko), a réussi la prouesse de déboulonner et envoyer à la retraite des dinosaures politiques, à savoir Robert Sagna, Abdoulaye Baldé et Cie.

  Après leur victoire éclatante lors de la présidentielle du 24 février face à la coalition de la majorité élargie, et les trois autres, les militants de Ousmane Sonko, peuvent  se permettre désormais d’arpenter  à tête levée, sans complexe, les artères de la ville de ziguinchor, et celles de la région en général.

 Lors du point conjoint qu’ils ont tenu hier, avec leurs camarades d’Idy2019, les militants d’Ousmane Sonko, trouvent que maintenant, suite à leur  victoire, c’est « une nouvelle page  politique » qui vient de s’ouvrir à Ziguinchor. « Sans contestation, nous sommes la premier force politique de la région. Nul ne peut contester la suprématie de notre coalition devant les autres », persiste et signe le coordonateur de la coalition Sonko Président.

  « Le réveil a été brutal pour certains dinosaures politiques de la région de Ziguinchor », déclare M. Sakho. Qui rappelle, « il y a trois ans, nul ne pouvait penser qu’un jeune, qui n’a même pas la cinquantaine, sans emploi, peut faire ce score  face à  des dinosaures politiques, qui, depuis l’indépendance dirigent ce pays. C’est un vent de tsunami qui a soufflé dans la région de Ziguinchor. Cela, est extraordinaire ».

 D’après, Mamadou lamine, cette victoire est le travail des jeunes, qui ont cru à une vision, à un programme, à une manière d’être de leur leader qui se trouve être le président Ousmane Sonko.

 A l’en croire, depuis hier soir (lundi), un leader politique est né, une page importante de la politique sénégalaise, casamançaise de façon particulière vient d’être tournée.

   L’ex sénateur libéral  de faire savoir que ce jeune sans emploi (Ousmane Sonko), face à des hauts conseillers, des députés, présidents conseils d’administration(Pca), directeurs généraux, les a déboulonnés, envoyés à la retraite définitivement.

  En sus, M. Sakho de penser que le message du changement prôné par les jeunes de Ziguinchor et de la Casamance naturelle est clair.  « L’heure de la retraite a sonné. Une jeune génération de jeunes politiques est née. Ils ont compris les enjeux de cette ville(Ziguinchor), et ceux du pays. C’est pourquoi, malgré les enveloppes, les cortèges d’une centaine de véhicules, nos jeunes mont marché à pieds, sur des charrettes, des motos jakarta pour battre campagne. Et, ils ont gagné », soutient il.

D’après Mamadou Lamine, qui s’extasie de cette victoire, le message est clair que le changement est survenu à Ziguinchor. Et désormais, note t il,   les dinosaures, notamment Robert Sagna, et Abdoulaye Baldé « ne peuvent plus y revenir ».

 Vote ethnique, Mamadou Lamine Sakho bat en brèche.

  « C’est l’arme des faibles », répond à ses détracteurs. Avant de souligner, « le vote ethnique n’a jamais été une constance ou un choix à Ziguinchor ».

« Je ne suis pas diola de naissance. Et pourtant, nous avons dirigé cette ville depuis des années, en ne tenant pas compte de l’ethnie.  La beauté de Ziguinchor, c’est qu’il n y a pas une famille qui peut se dire 100% mandingue, diola ou serrere. Dans le dialogue interculturel, religieux, c’est la seule ville au Sénégal, où, musulmans, chrétiens, athées, ou païens sont inhumés ensemble, dans un même cimetière », explique le coordonateur de Sonko Président à Ziguinchor.

  Le deuxième tour est contournable, persiste M. Sakho

  Pour un deuxième tour du scrutin, M. Sakho y croit mordicus. A l’en croire, « il est incontournable », rétorque t il. Avant de s’en prendre au Premier Ministre , « un Premier Ministre sortant qui n’a ni la légitimité, la carrure ne doit pas se permettre de proclamer les résultats préfabriqués au palais présidentiel ». « Nous le dénonçons, et le deuxième tour se tiendra contre vents et marées. Sinon, comme l’a dit le président Sonko, nous allons nous organiser pour la riposte. Celle-ci, nous ne souhaitons pas qu’elle soit violente. Elle se passera dans un processus démocratique. Le deuxième tour est irréversible. Et, nous préparons à redescendre sur le terrain », affirme hier,  Mamadou Lamine Sagna, coordonateur départemental de la coalition Sonko Président à Ziguinchor.

  MLS(ziguinchor)

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Babacar Bâ: « c’est la société civile qui doit organiser le dialogue national »

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Le président du Forum du Justiciable, est d’avis que « c’est la société civile qui doit organiser le dialogue national », lancé par le Président de la République.

Babacar Bâ qui s’est exprimé sur la RFM, estime que c’est « la société civile qui doit prendre son bâton de pèlerin et aller à la rencontre des différentes factions politiques, c’est-à-dire le pouvoir et l’opposition », pour harmoniser les positions en direction de ce dialogue. 

Le président du Forum du Justiciable a rappelé que lors du problème suscité par le parrainage avant les élections, c’est la même société civile qui est allée rencontrer les partis pour arrondir les angles.

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Cheikh Tidiane Sy : « Je crois à la sincérité de l’appel de Macky Sall »

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Dans une déclaration intitulée «Pourquoi accepter l’appel au dialogue du Président Macky Sall», l’ancien ministre d’État, Cheikh Tidiane Sy, invite la classe politique, surtout l’Opposition, à saisir la main tendue par le chef de l’État, dont la réélection a été «brillante». Voici l’intégralité de son texte.

« Notre pays est connu pour avoir institué le dialogue comme moyen de résorber les crises et de créer des consensus forts autour de l’essentiel. Notre histoire politique nous apprend comment, par exemple, le Président Senghor savait recourir au dialogue pour renouveler le paysage politique (1966 avec le PRA Sénégal), ou pour faire passer les réformes nécessaires à la stabilité du pays (1969 avec la création du poste de Premier ministre). Son successeur, Abdou Diouf, avait également pris des initiatives dans le même sens, sous le vocable de «Gouvernement de majorité présidentielle élargie» (GMPE), qui regroupait presque tous les partis historiques du pays (1994). Cette initiative avait été précédée par un moment fort de rencontre de tous les acteurs, ce qui avait débouché sur le Code électoral consensuel de 1992.

Le Président Abdoulaye Wade, pour sa part, n’a pas non plus manqué de poser des actes en vue, soit de rassembler les Sénégalais, soit de tenir compte des exigences de son Opposition, comme ce fut le cas dans la préparation des élections présidentielles de 2012.

Ainsi donc en appelant au dialogue au lendemain d’une élection présidentielle qu’il a remportée avec éclat, le président Macky Sall inscrit son action dans cette noble tradition.

Je ne suis pas de ceux qui regardent dans le rétroviseur et se demandent pourquoi maintenant et pas durant les sept années qu’il vient de passer à la tête du pays! Lui seul peut répondre à cette question. Cependant comme le dit l’adage, il n’est jamais trop tard pour bien faire!

Je voudrais, pour ma part, et sans être naïf, m’en tenir à sa proposition de rassemblement et de communion autour de l’essentiel. Je crois à la sincérité de cet appel qui doit susciter admiration du fait du contexte où il est lancé et donner espoir à tous ceux qui luttent pour l’union des cœurs. En effet le président Macky Sall aurait pu, comme l’a souligné quelqu’un récemment, se comporter en “maître” -du fait de sa brillante et très confortable réélection-en se disant qu’il a largement gagné et qu’il va donc continuer de gouverner seul avec sa coalition. Il l’a fait pendant sept années, et cela n’a pas empêché les Sénégalais de lui renouveler leur confiance. Dans des démocraties avancées comme les USA ou l’Angleterre, c’est de cette façon que l’on gouverne ! Mais, certainement, tenant compte du fait qu’il a été réélu par une majorité de Sénégalais qui n’ont rien à voir avec les partis coalisés, mais qui sont des citoyens lambda profondément soucieux de continuité et de stabilité, il se présente sous les habits de l’homme politique capable de décoder les messages qui viennent de la base. Cette politesse civique ne saurait être ignorée! Elle a son importance et doit être accueillie comme une volonté de vouloir vivre et agir ensemble! Nous Sénégalais, nous nous réclamons de la tradition démocratique certes, mais nous avons, avant tout, nos traditions, nos valeurs et bien sûr nos insuffisances! Notre culture nous enseigne d’être toujours à l’écoute de l’autre, de dialoguer; c’est une des significations de l’adage “Nit Nitay Garabam”.

Alors à l’attention de ceux-là qui, soit raillent l’initiative du président, soit veulent lui assigner des contours aux antipodes de l’esprit qui la porte, il convient de souligner que la démarche est plutôt un moyen d’oxygéner l’espace politique et de construire les plages de convergence nécessaires au maintien de la solidarité nationale. Le moment est certainement venu de sortir de l’emprise de la “guerre des tranchées” pour s’engager résolument dans la voie de la construction d’un futur commun. Dès lors l’idée de dialoguer en posant des conditions devient saugrenue, car pour un État qui se respecte le dialogue a aussi ses limites!

Cheikh Tidiane SY

Ancien ministre d’Etat

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Idrissa Seck: »« Les autorités en place doivent être des modèles et des références ».

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