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Ziguinchor: Le directeur du Centre hospitalier régional séquestré par les travailleurs

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Les travailleurs du Centre hospitalier régional de Ziguinchor (Chrz), regroupés au sein de leur Intersyndicale, ont séquestré hier le directeur de cette structure sanitaire, Marcel Coly Bop. Ces travailleurs exigent de ce dernier le paiement de leurs indemnités en ces veilles de fêtes de fin d’année.

La tension monte au Centre hospitalier régional de Ziguinchor. Le paiement des salaires au plus tard le 8 de chaque mois, conformément à la réglementation, et des motivations qui représentent 25% des recettes mensuelles de l’hôpital au plus tard le 15 de chaque mois sont les principaux points de revendication des travailleurs de l’Intersyn­dicale du Centre hospitalier régional de Ziguinchor (Chrz). «Ces revendications qui sont aujourd’hui loin d’être prises en charge selon le personnel et des travailleurs qui, pour manifester leur indignation, ont tout bonnement séquestré ce mardi le directeur du Chrz», explique Siméon Faye à la fin du sit-in organisé hier par les travailleurs de l’hôpital régional. «Nous avons séquestré le directeur de l’hôpital parce qu’il s’apprêtait à aller fêter en famille et laisser en rade d’honnêtes pères et mères de famille sens dessus sens dessous par rapport à ces événements festifs qui arrivent», justifie face à la presse le vice-président de l’Intersyndicale des travailleurs du Chrz, chargé de la communication. Selon lui, «nul n’est censé ignorer que l’Admi­nistration de l’hôpital régional de Ziguinchor doit deux mois de motivations au personnel».

«Et lundi, il a eu à rencontrer l’Intersyndicale par rapport à leur plateforme revendicative et nous n’avons pas trouvé de satisfaction quant à l’issue des discussions. Nous n’avons aujourd’hui aucune assurance sur les différents points de nos revendications. Et cela frise des contre-vérités par rapport à ce que le directeur, comme à ses habitudes, nous a servi», poursuit-il. Une rupture de communication brandie par les travailleurs de l’Intersyndicale du Chrz que le directeur de cette structure balaie d’un revers de main. «Quand on parle de rupture de communication ça pose problème, car à tout moment des réunions se tiennent au niveau de l’hôpital régional. Et quand il y a en outre des activités, le personnel est convoqué», s’explique Marcel Coly Bop. D’après le directeur du Chrz, «la communication est au cœur de mes priorités».

«Et je ne saurais déroger aujourd’hui à l’un de ces axes prioritaires. Et chaque fois que de besoin je les convoque, et parfois ils ne viennent pas. En plus, personne ne vient dans mon bureau sans que je ne le reçoive. Et s’il y a quelque chose je le partage et libre à eux maintenant de faire des appréciations», confesse M. Coly. Quid de l’accès à son bureau ? «Je suis libre et je n’ai pas de problème par rapport à cela. Si je dois sortir ou entrer, je le fais sans problème. Moi je suis là très ouvert et disposé à échanger avec eux», souligne-t-il en dédramatisant la séquestration dont il a été victime.
En tout cas, il ne ferme pas la porte des négociations pour apaiser davantage le climat social au niveau du Centre hospitalier régional de Zi­guinchor : «Quand il n’y a pas de production de recettes, il ne saurait y avoir d’indemnités. Et j’ai eu à le leur dire. Et nous savons tous la situation actuelle de l’hôpital en rapport avec la pandémie. Nous avons connu une diminution des recettes, avertit M Bop. Parce qu’il y a eu des difficultés par rapport au recouvrement et qui ont impacté le niveau de disponibilité des recettes pour pouvoir payer le personnel.»

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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