Dans
la lettre, Atepa mentionne :
« A Mme La Première Dame et chère Soeur
Au
Sénégal comme au-delà de nos frontières, vous êtes décrite comme une dame de
cœur, une épouse aimante complice de son compagnon et une mère d’une affection
infinie. Je prends la liberté de me prévaloir de cette triple réputation alliée
à votre engagement patriotique pour m’adresser à vous et à travers vous, à
votre illustre époux, le Président de tous les Sénégalais, Macky Sall.
Je
souhaiterais respectueusement que votre fibre humaine intercède en faveur de M.
Khalifa Sall pour lui permettre de connaître l’ambiance familiale et la
communion religieuse que vous allez vivre dans votre famille ainsi que vos
proches, à l’occasion de l’Aid El Kébir, la fête communément connue chez nous
comme la Tabaski.
Je
souhaiterais votre haute intervention auprès du chef de l’Etat pour qu’il
autorise Khalifa Sall, son compatriote, son frère, à connaître les plaisirs
ordinaires mais précieux du cadre familial lors de l’un des plus grands
événements du monde musulman qui, au Sénégal, réunit les régions, les
religions, les ethnies, les chapelles politiques et toute notre nation dans son
enrichissante diversité.
Mme la
Première Dame et Chère Soeur,
Vous
êtes connue comme une main secourable, un cœur affectueux qui a décidé de
consacrer son talent, sa vie et son énergie au bénéfice des Sénégalais. Pas un
jour ne passe sans la confirmation de telles valeurs que vous avez chevillées
au corps. C’est pour cette raison que je souhaiterais solliciter les vertus qui
vous habitent pour demander à notre Président un geste chevaleresque digne de
nos preux devanciers et qui va encore démontrer, par les actes, son sens de
l’humain. Ses privilèges constitutionnels l’autorisent à le faire, sa volonté
de réunir tous les Sénégalais autour de l’essentiel justifie une telle mesure
dictée par le lait de la tendresse humaine qui lie toutes les créatures de
Notre Seigneur.
Vous
avez toujours été aux côtés de notre Président lors des grands moments de sa
vie. Vous l’avez aidé de votre bon sens, de vos conseils avisés et de votre
accompagnement jamais pris en défaut. Aujourd’hui encore, vous pouvez trouver
les mots appropriés, le moment idoine et le pouvoir de conviction pour prendre
avec lui la main que l’histoire lui tend en le conviant à un de ses banquets.
Vous avez les moyens. Vous en avez le devoir.
En
attendant une grande action de votre part, je vous prie de bien vouloir
recevoir, Mme la Première Dame et Chère Sœur, l’expression de ma très haute
considération.