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Visite des 5 chefs d’Etats à Bamako: «l’espoir est permis pour une sortie de crise au Mali», selon un analyste.

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Après l’échec de la mission de médiation de la Cédéao pour une sortie de crise au Mali, cinq (5) chefs d’État ouest-africains dont Ouattara, Macky Sall et Mahamadou Issoufou ont foulé le sol de Bamako ce jeudi pour tenter de trouver une issue de secours à la crise malienne. Selon le professeur d’économie à l’Université de Bamako, Khalild Dembélé, avec la visite de ces chefs d’Etats, l’espoir est permis pour une sortie de crise.

A Bamako, les choses ont mal tourné entre le 10 et le 12 juillet, avec une spirale de violences ayant fait 11 morts et 158 blessés, selon les chiffres de la Primature.  A l’origine de cette manifestation, le M5-RFP, un mouvement qui regroupe des partis politiques, des religieux et des syndicats. Les membres en son sein ne demandent ni plus ni moins que la démission du Président IBK, estimant que ce dernier, qui est à son 2e mandant, n’est pas à la hauteur des attentes des Maliens.

Aucun accord entre pouvoir et opposition n’a encore été trouvé, à la suite de la visite de la mission de médiation de la Cédéao. Avec la visite ce jeudi 23 juillet, des cinq (5) chefs d’État ouest-africains dont Ouattara, Macky Sall et Mahamadou Issoufou, l’espoir de trouver une solution à la crise malienne est permis , selon Khalil Démbélé, professeur en Sciences politiques à l’Université de Bamako.

« J’estime que, aussi minime soit-elle la probabilité (de trouver une solution à cette crise) reste là quand même. Il faut se rappeler que la médiation menée par la mission de CEDEAO a été un échec dans le sens où les deux parties n’ont pas pu se mettre d’accord au tour d’un point essentiel. Toujours est-il que tout va dépendre de ces chefs d’États vont pouvoir faire », a-t-il d’emblée commenté pour PressAfrik.

Déjà, pour lui, la présence des présidents Alassane Ouattara, Macky Sall et Mahamadou Issoufou  donne une autre ampleur différente de la médiation menée par la Cédéao. Mais,  le fond reste le même. Il y a un désaccord qui est là et il va falloir que l’approche puisse être changée.

Rappelons que l’une des revendications du M5 c’est de pouvoir situer les responsabilités quant aux événements du 10 et 11 juillet, qui ont abouti à la mort de 23 personnes. Khalid Démbélé pense que si les chefs d’États parviennent à régler cela avec IBK et son Premier ministre, il y a espoir que le M5 rentre dans une dynamique de dialogue.

« Les revendications du M5 sont légitimes »

A la question de savoir si les contestataires du régime de IBK sont légitimes, le professeur de répondre. « La légitimité aujourd’hui n’est pas une question de personne. Mais de revendications. Celles que le M5 porte sont légitimes, même certains  membres de la majorité présidentielle le pensent. Là où le problème se pose c’est au niveau de la démarche. Est-ce qu’il y a des intérêts personnels cachés, oui ». 

Le Professeur Dembélé de poursuivre : « Un homme politique reste toujours un homme politique. Il y a toujours des calculs politiciens qui sont cachés. Je ne suis pas dans le secret des dieux pour le savoir, mais dans la pratique politique il faut s’attendre toujours à des choses du genre. Au finish, la grande problématique c’est de savoir si les intérêts personnels vont prendre le dessus sur l’intérêt du groupe ».

« L’imam Dicko peut avoir un agenda caché »

A l’en croire, les leaders du M5 eux-mêmes l’ont dit, ils n’ont pas d’intérêts à cela car la base ce n’est pas eux. C’est l’imam Dicko. Professeur Démbélé dit trouver que c’est ce poids là, qui va trancher. « Ils n’ont pas du tout intérêt que cette initiative trahisse les jeunes qui l’ont portée. Le risque est là, mais le garant du collectif qui est l’imam Dicko, peut aussi avoir des agendas cachés. Il fera  de sorte que les ardeurs des uns et des autres puissent être calmés », a-t-il conclu.

Les cinq chefs d’États de la sous-région ne viennent pas à Bamako pour négocier un nouvel accord. Leur document de travail est celui préparé par la mission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest. La démission du Président malien réclamée par l’opposition ne figure pas dans les recommandations de l’institution sous-régionale. D’après des informations de RFI, l’opposition n’insiste plus d’ailleurs sur cette démission. Mais dans un document, elle réclame le départ du Premier ministre Boubou Cissé. « C’est non-négociable », insiste un opposant à nos confrères.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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