A l’occasion de sa visite d’adieu, effectuée dans la zone militaire Nord, le Général Cheikh Gueye, ancien chef d’Etat-Major Général des armées (Cemga), s’est adressé à la presse, pour attirer l’attention des pouvoirs publics et des populations sur l’importance des infrastructures qui, selon lui, « constituent une priorité pour répondre aux exigences de sécurité et de confort attendues d’un pôle de formation aussi crucial dans la marche des armées ».
Parlant de « la gestion concertée des frontières avec la découverte des ressources énergétiques », il a précisé que ces infrastructures permettent de relever de nombreux défis.
D’autant plus que les enjeux et les perspectives de la découverte du pétrole et du gaz au large de Saint-Louis, de leur exploitation prévue en 2022, « placent la Zone militaire Nord plus que jamais au centre des priorités stratégiques nationales ».
De l’avis du Général Cheikh Gueye, pour relever avec brio ces défis, les officiers supérieurs, les officiers, les hommes de troupe et autres soldats et forces de sécurité, doivent s’instruire, s’exercer, s’entraîner dans la discipline et la loyauté et garder toujours à l’esprit que la sueur à l’exercice épargne le sang au combat. Le Général a fait allusion aux efforts de montée en puissance déployés au niveau de la Zone militaire Nord, « qui se justifient par la prise en compte des priorités sécuritaires et le réaménagement des dispositifs opérationnels et organisationnels, afin de mieux les adapter au contexte actuel de sécurité ».
Il a, à ce propos, annoncé « la création de la base navale secondaire du 32ème bataillon de reconnaissance et d’appui à Louga pour assurer et densifier le maillage territorial ».
Avant de dire adieu à la Zone militaire Nord, le Général Cheikh Gueye a inauguré les bâtiments érigés pour les quatre compagnies d’instruction et pour le peloton des élèves gradés, le logement destiné au personnel féminin, le célibatérium réservé au personnel d’encadrement et une boulangerie moderne aménagée au sein du camp militaire Dakhar Bango « Dé Momar Ngary ». Mbagnick Kharachi Diagne/ CHRONIQUES.SN
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