La vague de violences observées ces dernières vingt-quatre heures en Afrique du Sud sont la véritable image de l’échec Nelson Mandéla dans l’après apartheid.
Oui, échec parce qu’il n’a pas pu enlever de la tête des Sud-africains cet esprit barbare qui ne peut s’exprimer que par la terreur, la tuerie. Il n’a pas non plus réussi à faire comprendre à son peuple jadis opprimé, brimé que ce sont leurs frères africains en ligne de front qui ont combattu ce crime contre l’humanité qu’était l’apartheid. S’ils l’ont oublié les Sud-africains , nous , nous l’avons encore fraîchement en mémoire parce que l’Africain notre frère venait de recouvrer sa dignité.
Après la fin de l’apartheid et l’arrivée de Nelson Mandela au pouvoir,
l’espoir était permis. La commission «vérité et réconciliation » avait
permis une accalmie dans les tensions internes du pays et cela avait amené les
noirs, en l’occurrence l’ANC de prendre le pouvoir . Ce qui donnait plus de
crédit à la race noire qui, jusqu’ici vivait la plupart du temps dans la misère
et l’oppression.
Aujourd’hui
Nelson Mandela a échoué parce qu’en laissant à ses enfants un legs, celui-ci
devait être de prime abord, une leçon de tolérance, de « civilisation »
et de hauteur. Mais que nini ! Ces Sud-africains sont tellement ingrats qu’ils
ne se contentent pas non seulement de montrer leur xénophobie aux combattants
de liberté, mais ils opèrent envers ces derniers un massacre exécrable. Sûr que
Nelson Mandéla ne serait pas fier de cela.