En
Ouganda, le Parlement a adopté une loi qui abolit la peine de mort obligatoire
pour certains crimes.
Cette décision modifie ainsi
quatre lois différentes qui prévoyaient auparavant la peine capitale y compris
dans le cadre de la loi antiterroriste.
Si cette loi est approuvée par le
Président Yoweri Museveni, les condamnations limiteront la peine de mort aux
crimes les plus graves et à la seule discrétion du juge.
Les législateurs affirment qu’il
s’agit d’un pas vers l’abolition complète de la peine capitale, ce pour quoi
les tribunaux ont déjà exprimé leur soutien.
Il y a 133 détenus dans le
couloir de la mort et personne n’a été exécuté au cours des 20 dernières années
en Ouganda.
Il y a eu une campagne pour
mettre fin à la peine capitale, à la suite d’une décision de justice rendue, en
2009, en faveur de Susan Kigula, alors condamnée à mort, qui avait soutenu que
la peine capitale était anticonstitutionnelle.
Le tribunal a ensuite décidé que
la peine de mort ne devrait pas être obligatoire en cas de meurtre et qu’une
personne condamnée ne devrait pas être maintenue indéfiniment dans le couloir
de la mort – si un condamné n’est pas exécuté dans les trois ans, la peine est
automatiquement commuée en peine de prison à vie.
L’Administration pénitentiaire
ougandaise s’est félicitée de l’initiative des parlementaires, qui ont déclaré
que l’accent devrait être mis sur la réforme des détenus une fois libérés.
BBC.