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Université Gaston Berger : les applications thérapeutiques du cannabis au centre d’un débat enrichissant.

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Des sommités du monde académique ont réfléchi, hier, à l’Auditorium de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour retirer le cannabis de la liste des stupéfiants et extraire les principes actifs de cette drogue, en vue de les utiliser pour fabriquer des médicaments. Le thème est « le cannabis en Afrique:enjeux politiques, économiques, sociaux et thérapeutiques ».

Le modérateur des débats était le Professeur Mbissane Ngom, par ailleurs, Directeur de l’Unité de Formation et de Recherches (Ufr) des sciences juridiques et politiques de l’Ugb. Dr Olivier Bertrand, Spécialiste en addictologie, NORML/France, Me Louis Letellier De St-Just, Avocat à Montreal, Mame Bougouma Diène (Osf), Mouhamet Diop, CRCF/Ucad, ont animé avec brio cette journée de réflexion organisée dans le cadre de la troisième édition du Cours international sur les droits humains et les politiques de lutte contre la drogue en Afrique de l’Ouest francophone.

 Le Profeseur Mbissane Ngom a été formel, lorsqu’il expliquait à l’assistance qu’il ne sera jamais question de laisser les jeunes fumer du cannabis dans leur coin, sous le prétexte que cette forme d’usage de cette drogue peut permettre de guérir certaines maladies. 

De l’avis de M. Ngom, si on a tendance à agiter l’idée de légaliser l’utilisation du cannabis, cela ne veut pas dire que les jeunes ont désormais le droit de consommer cette drogue comme ils l’entendent. Même s’il est vrai que la consommation d’un petit joint de cannabis peut permettre à certains usagers de se soulager. Selon les enseignements que nous avons pu tirer de ce débat intellectuel de haut niveau, les utilisations du cannabis à des fins thérapeutiques sont très anciennes. Elles remontent à l’antiquité où le cannabis était utilisé en Chine, en Inde et au Moyen-Orient pour traiter notamment la constipation, les maladies infectieuses paritaires, les douleurs, les vomissements, les hémorragies, etc.

                        Développement de médicaments à base de cannabis.

 Mais ce n’est qu’en 1964, avec la découverte du delta-9-tétrahydrocannabinol (THC), principal cannabinoïde du cannabis aux propriétés psychoactives, puis avec celle, en 1990, des deux types de récepteurs cannabinoïdes présents dans l’organisme, que les effets constatés depuis des siècles ont commencé à être prouvés scientifiquement. Depuis, les chercheurs s’attèlent au développement de médicaments à base de cannabis pour traiter de nombreuses maladies, soulager leurs symptômes ou les effets secondaires d’autres traitements. En effet, les propriétés thérapeutiques du cannabis sont de plus en plus reconnues, à tel point que de nombreux pays ont déjà autorisé des médicaments à base de cannabis dans le traitement de maladies ou pour soulager les effets secondaires d’autres traitements. Quelles sont les propriétés thérapeutiques du cannabis et dans quelles indications cette substance psychoactive peut-elle être utilisée ? C’est une question à laquelle ces experts en Addictologie et ces enseignants-chercheurs ont tenté d’apporter des réponses. Quelles sont les propriétés du cannabis et ses applications thérapeutiques ? De nombreuses propriétés ont été prouvées scientifiquement. Les hommes de sciences que nous avons interrogés, ont parlé des analgésiques, des antiémétiques, des antispasmodiques, des neuroprotectrices, des anti-inflammatoires et autres propriétés retenues contre certaines maladies psychiatriques.

                                 Les applications thérapeutiques du cannabis

Des milliers d’études scientifiques et cliniques ont été publiées avec un intérêt croissant au cours des dix dernières années, et les applications thérapeutiques du cannabis sont de plus en plus reconnues, comme par exemple contre les nausées et les vomissements, l’anorexie, les spasmes, les douleurs, les troubles du mouvement, le glaucome, l’épilepsie, l’asthme, la dépendance, les symptômes psychiatriques, les dépressions, les maladies auto-immunes, inflammations, et bien d’autres encore. Au total, l’Association Internationale pour le Cannabis Médical a répertorié plus de 200 applications thérapeutiques. Elles sont attribuables à l’activation des récepteurs cannabinoïdes (CB1 et CB2) qui sont répartis dans tout l’organisme : système nerveux, système périphérique, système immunitaire.

                                                     Thérapie alternative

Certains considèrent le cannabis comme une drogue dangereuse. Et pourtant, il s’avère que c’est un traitement efficace pour lutter contre certaines maladies. À cet effet, la substance a fait l’objet d’études sérieuses permettant de le considérer comme un médicament efficace. Même si son usage n’est pas encore autorisé dans certains pays, quelques patients en consomment déjà. Le cannabis est ainsi très prisé dans la thérapie alternative. On parle également de l’utilisation du cannabis pour lutter contre la dépression, l’Alzheimer et la maladie de Parkinson. Il est aussi utilisé pour soigner le cancer, la maladie de Parkinson et la sclérose en plaques.

Mbagnick Kharachi Diagne / CHRONIQUES.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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