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Une journée dans les champs d’Africa Rice à Ndiayes : les bons points des variétés de semences de riz hybrides.

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Les Docteurs Karim Traoré (Représentant régional d’Africa Rice au Sénégal), Baboucar Manneh, Raafat El Namaky, Mandiaye Diagne, etc, chercheurs à Africa Rice, ont expliqué, hier, à leurs partenaires et aux producteurs du delta et de la vallée du fleuve Sénégal, les techniques et les avantages de la production rizicole avec les variétés de semences de riz hybrides.

À l’occasion d’une visite guidée des champs d’expérimentation d’Africa Rice, aménagés à Ndiayes, ces partenaires se sont réjouis des performances des variétés de semences de riz hybrides, constatées hier, sur place. Ces derniers ont été unanimes à s’entendre sur l’urgence et la nécessité pour les pays-membres d’Africa Rice, d’envisager dès maintenant, de produire de grandes quantités de riz avec ces semences hybrides, en vue de relever ensemble tous les défis de l’autosuffisance en riz dans ces pays.

Certaines cultivatrices du delta, membres de la fédération des femmes productrices du delta (Feprodes) semblent confirmer ces propos. Elles ont laissé entendre qu’elles ont eu l’occasion de tester dans leurs champs, ces variétés de semences Hybrides.

Hier, elles se sont adressées à la presse, pour préciser que ces variétés hybrides ont pu donner dans leurs champs, à l’issue d’un cycle de 105 à 128 jours, des rendements de 12 à 13 tonnes/ha, par rapport à la variété Sahel 108, qui n’a pu donner, après un cycle de production de 135 jours, que 9,5 à 11 tonnes/ha.

Le Directeur de la Drdr, Hamadou Baldé et autres partenaires d’Africa Rice, ont également, vanté les performances incontestables des semences de riz hybrides, notamment, la variété aromatique et celle à haut rendement. Ils ont mis en exergue, les caractéristiques majeures de la variété ARO51H (ISRIZ-09), qui a un cycle de 110 jours en hivernage et 130 jours en contre-saison, un rendement potentiel de 13 tonnes/ha, un goût très bon et parfumé.

Hamadou Baldé a confirmé et bien apprécié les résultats de recherches d’Africa Rice, qui précisent que « le travail spécialisé requis pour la multiplication et la production des semences des variétés hybrides, créée des emplois ruraux et engendrent des revenus supplémentaires pour les paysans ».

Selon ces résultats de recherche, « en raison de ses avantages liés au fort rendement, la technologie du riz hybride est très importante pour la sécurité alimentaire des pays consommateurs de riz et pour promouvoir l’entreprenariat pour le secteur privé ».

Le Directeur régional du développement rural (Drdr) de Saint-Louis, a rendu un vibrant hommage au Dr Karim Traoré et à toute son équipe de chercheurs, pour ces résultats encourageants, obtenus dans le cadre de la vulgarisation des techniques de production des variétés de semences de riz hybrides.

Durant toute cette journée, Dr Karim Traoré, Dr Raafat, chercheur anglophone égyptien, Dr Baboucar Manneh (de nationalité gambienne) et autres chercheurs sénégambiens, ont expliqué aux producteurs les avantages de l’utilisation des variétés hybrides de semences de riz qui permettent d’obtenir des rendements de 13 à 14 tonnes à l’hectare (avec une utilisation de 200 kg d’engrais sur 1 ha). Ils ont surtout précisé que le cycle de développement de ces variétés hybrides est de 115 à 120 jours en contre-saison chaude, de 100 jours pendant la campagne hivernale de production rizicole.

La production à grande échelle de ces variétés hybrides pourrait permettre, à en croire ces chercheurs, aux producteurs semenciers et aux cultivateurs, de réaliser de bons chiffres d’affaires.

Mbagnick Kharachi Diagne/ chroniques.sn

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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