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Une attaque terroriste au Bénin deux morts et des blessés graves au sein de l’armée

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« L’armée bande ses muscles et se déploie dans le Nord-Bénin » : c’est la Une du quotidien béninois l’Evènement Précis. « Les villes de Banikora et de Porga dans le nord du pays sont désormais sous haute sécurité, pointe le journal. Et ceci, après des attaques terroristes survenues mardi et mercredi dernier. Des attaques qui ont fait deux morts et des blessés graves dans les rangs des forces armées béninoises. Au moins deux (ou trois) djihadistes ont été neutralisés. Face à cette situation et la psychose qui règne désormais dans la zone, l’armée Béninoise y a renforcé sa présence depuis vendredi dernier. Des patrouilles des forces de défense et de sécurité sont visibles dans les deux régions, selon une source locale. Un lourd contingent a été déployé sur le terrain avec de puissants armements de guerre. »

« Le temps des djihadistes », soupire l’Evènement Précis : « Nous y voilà ! (…) Les djihadistes qui ont pu pénétrer l’extrême nord de l’Atacora, veulent y instaurer l’islam de force. Imposer leur version de l’islam dans des communautés essentiellement animistes, quelquefois chrétiennes, mais rarement musulmanes. (…) Nous ne sommes malheureusement pas dans un processus qui prendra fin dans un an ou deux. Il durera des générations, estime le quotidien béninois, tant que certains penseront qu’ils sont en mission pour Allah. Nous n’en sommes qu’au début. »

Il fallait s’y attendre…

Le Monde Afrique précise pour sa part que « l’attaque du 2 décembre à Porga a été attribuée par plusieurs sources sécuritaires à l’un des groupuscules affiliés au GSIM, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans. ‘Elle pourrait avoir été commise par des hommes de la Katiba Macina, une unité combattante de djihadistes basée à Kompienga, une ville du sud-est du Burkina Faso située à proximité des frontières togolaises et béninoises’, estime Kars de Bruijne, un chercheur néerlandais, auteur d’un rapport en juin dernier sur la situation sécuritaire dans le nord du Bénin. ‘Des opérations, menées par les forces burkinabés, se sont déroulées dans cette région il y a environ trois semaines, précise-t-il encore, et elles pourraient avoir contraint les djihadistes à se replier vers le Bénin’. »

En tout cas, relève encore Le Monde Afrique, « la menace n’est pas nouvelle. Depuis 2019, le nord du Bénin, bordé par des zones forestières denses et difficiles d’accès, voit se multiplier les incursions d’hommes armés, conséquence directe de l’expansion des groupes terroristes dans les Etats voisins : dans l’est du Burkina Faso et dans le sud du Niger. »

Implication sous-régionale et nationale

Pour Le Pays, au Burkina Faso, « Patrice Talon, le président béninois, a du mouron à se faire. Car, les terroristes sont ainsi faits que quand ils prennent pied dans un pays, les en déloger devient pratiquement une tâche impossible. Le Niger, le Mali et le Burkina sont bien placés pour le savoir, s’exclame le quotidien ouagalais ; eux qui sont dans l’œil du cyclone des terroristes depuis plus de cinq ans. D’ores et déjà, les autorités béninoises doivent se rendre à l’évidence que le Bénin, seul, ne peut pas vaincre le terrorisme. C’est pourquoi on peut regretter que cette fois-ci, il ne se soit pas associé à l’opération conjointe contre le terrorisme qui vient de s’achever, aux côtés du Burkina, du Ghana, de la Côte d’Ivoire et du Togo. Ce genre d’opérations doit se multiplier jusqu’à ce que les terroristes se rendent à l’évidence que l’ensemble des pays de la sous-région est devenu invivable pour eux. L’autre vérité que les Béninois doivent retenir, relève encore Le Pays, c’est que sans l’implication et la collaboration des populations, les forces de défense et de sécurité seules seront impuissantes face aux terroristes. Cela relève aujourd’hui d’une lapalissade au Sahel où, dans certains pays, les terroristes ont réussi pratiquement le tour de force de s’attirer la sympathie voire le soutien de certaines populations. »

Vigilance !

Et c’est justement dans ce sens que le ministre béninois de l’Intérieur, Alassane Séidou a lancé jeudi devant les élus locaux, dans ce département de l’Atacora, un appel à la vigilance. C’est ce que pointe La Nouvelle Tribune à Cotonou. « Il est indispensable d’éviter la frustration et la stigmatisation au sein des populations, a affirmé le ministre de l’Intérieur, car la pauvreté est le terreau du terrorisme. »

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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