Connect with us

Actualités

Tuerie aux États-Unis: face au lobby des armes, les politiques réduits aux incantations

Publié il y'a

Date :

Vingt et un morts, dont 19 enfants : c’est le bilan de la nouvelle tuerie de masse du Texas. L’une des pires dans une école depuis celle de Sandy Hook dans le Connecticut en 2012, qui avait fait 28 morts dont 20 enfants. Et comme après Sandy Hook, le débat sur les armes refait surface aux États-Unis, où les politiques peinent à faire bouger les lignes.

Ce débat sur les armes, c’est Joe Biden qui l’a relancé depuis la Maison-Blanche en prenant la parole quelques heures après la tuerie de Uvalde au Texas. « Quand, pour l’amour de Dieu, allons-nous affronter le lobby des armes ? Quand, pour l’amour de Dieu, allons nous faire ce que nous savons qu’il faut au fond de nos tripes ? »

Un sujet que Joe Biden connaît bien. En 2012, après la tuerie de Sandy Hook, c’est à lui, alors vice-président, que Barack Obama avait confié la mission de réformer l’accès aux armes aux États-Unis. Une mission qui s’est plutôt soldée par un échec : en dix ans, le pays a connu 3500 tueries de masse selon le site Gun Violence Archive qui les recense, dont 900 en milieu scolaire.

Il faut souligner que les colères de l’opinion publique contre la législation sur le port d’armes sont de courtes durées, explique Jean-Éric Branaa, spécialiste de la politique et de la société américaine à l’Université de Paris II Assas, au micro de Gregory Lesca

Dans les sondages, la population se dit régulièrement fatiguée des tueries et avec de très gros scores, et elle demande aussi qu’il y ait plus de lois qui agissent sur les armes. Mais quand on leur demande s’il faut retirer le droit des armes, ils sont 80% à répondre « non »…

Dix ans après Sandy Hook, Joe Biden, devenu président, en est réduit à lancer les mêmes appels à confronter le lobby des armes. Comme aujourd’hui après la tuerie de Uvalde dans son message depuis la Maison-Blanche. « L’idée qu’un gosse de 18 ans puisse entrer dans une armurerie et acheter deux fusils d’assaut est juste mauvaise. Pour l’amour de Dieu, pourquoi avez-vous besoin d’un fusil d’assaut, à part pour tuer quelqu’un ? »

La réforme de la législation sur les armes est un serpent de mer dont les conservateurs ne veulent pas entendre parler. Beaucoup vont même jusqu’à demander plus d’armes. L’argument ? Celui du « good guy with a gun » (« du gentil avec un pistolet »). En clair, la meilleure façon de stopper un tireur armé serait un autre tireur armé.

C’est le propos qu’a tenu ce mercredi Ken Paxton, Attorney General du Texas, sur Fox News. « On ne peut pas empêcher les mauvaises personnes de faire de mauvaises choses. Ces gens ne vont pas respecter les lois sur les armes de toute façon, je n’ai jamais compris cet argument. »

L’homme, équivalent du ministre de la Justice au Texas, a repris une vieille proposition de Donald Trump, celle d’armer les professeurs dans les écoles. « Ce qu’on peut faire, c’est distribuer des armes et entraîner les enseignants et les personnels à agir vite parce que la réalité, c’est que nous n’avons pas les moyens de mettre un policier dans chaque école. Donc entraîner ces personnes dans les écoles, c’est selon moi, la meilleure solution à ce problème. »

La NRA en congrès au Texas

L’Attorney General du Texas est notamment soutenu par la National Riffle Association (NRA), le puissant lobby des armes des États-Unis. Un lobby dont Jean-Éric Branaa rappelle qu’il bloque toute réforme par son emprise sur les élus et le Congrès américain. 

En réalité tout est bloqué au Congrès où aucun parti n’a la majorité… la NRA alimente les caisses des partis et a des amis fidèles dans ce Congrès.

Actualités

Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

Publié il y'a

Date :

Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

Continuez la lecture

Actualités

Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

Publié il y'a

Date :

Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

Continuez la lecture

Actualités

Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

Publié il y'a

Date :


La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

Continuez la lecture

Articles tendances