Accompagné d’une forte délégation, Le Directeur de l’Agence des
Etats-Unis pour le développement international (USAID) Sénégal, Peter Trenchard, a séjourné dans le delta et la vallée du fleuve Sénégal,
en vue de constater de visu, les résultats des projets que l’Usaid a mis en
œuvre. Dans le cadre de cette tournée, il a pu ainsi se rendre à Thiagar, une
localité de la commune de Rosso-Sénégal, pour visiter une unité de production,
de transformation et de commercialisation du riz, qui fait partie des rizeries
qui ont réussi, de fort belle manière, à relever le défi de l’autosuffisance en
riz dans la région Nord.
Perdu au fin fond de la communauté rurale de Ronkh (département de
Dagana), le village de Thiagar n’a pas attendu l’accompagnement des pouvoirs
publics pour sortir de l’anonymat. Cette localité a misé sur l’investissement
de ses fils pour prendre en marche le train du développement. Grâce à ses deux
usines de transformation de riz, son unité de production d’énergie électrique
et de combustible, ce village s’est métamorphosé et le niveau de vie de sa
population a complètement changé. Située à plus de 90 km de
Saint-Louis et charmant village où la population avoisine les 2.000 âmes,
Thiagar est considéré comme le « Grenier du Delta ». Distante de la commune de
Rosso Sénégal que de 5 km, cette localité n’est pas facile à rallier. Mais,
celui qui fera l’effort d’y parvenir, découvrira un coin sympa, avec des
populations accueillantes, toujours prêtes à vous faire partager le plaisir
qu’elles ont de vivre dans ce charmant petit village qui a su, au fil des
années, rester authentique.
À Thiagar, tout le monde est le bienvenu. Et s’intégrer à son tissu local
ne pose pas de problème pour peu que l’on aime le style de vie de ses
habitants. Thiagar n’est pas resté à l’écart de l’activité humaine. Ce village
est particulièrement vivant et grouille de gens de toutes allures et de vie. Au
visiteur qui foule pour la première fois son sol, il offre une possibilité de
partager son passé où s’entremêlent anecdotes et histoires locales. Village au
passé illustre, Thiagar a abrité la première coopérative du Delta. Thiagar a
également été la première localité du Delta visitée par le président Léopold
Sédar Senghor ; c’était en 1961. Selon les nombreux témoignages, le village
était aussi le centre d’instruction des guerriers qui avaient pour mission de
défendre le Brack du Walo. À Thiagar, qui recèle un potentiel agricole
insoupçonné avec des terres fertiles et un réseau hydrographique dense,
l’agriculture constitue la priorité des priorités pour sa population. Ce
secteur suscite un engouement certain dans cette localité, rapidement devenue
une zone spécialisée dans la culture du riz.
Au vu de cette particularité, Thiagar est aussi devenu un des maillons
forts de cette chaîne autour de cette filière qui fait aujourd’hui la fierté
des producteurs de la Vallée.
Autant de raisons pour lesquelles, un grand promoteur sénégalais, du nom
d’Ibrahima
Sall, a eu le réflexe d’y développer un projet de mise en place d’une
unité de production et de transformation du paddy. Le Directeur de
l’Usaid/Sénégal, Peter Trenchard, ancien Responsable du projet USAID/croissance
économique au Sénégal, a constaté, sur place, des performances enregistrées par
cette rizerie. Grâce à l’appui de l’Usaid, cette rizerie a pu renforcer sa
technologie de transformation, qui lui a permis d’assurer la production d’un
riz usiné de grande qualité, répondant aux besoins des consommateurs
sénégalais. Cette rizerie a pu disposer d’équipements de calibrage
complémentaires, de tamis rotatifs, de calibreurs et d’élévateurs à godets
(équipements de transport du riz usiné). La délégation de l’Usaid a pu échanger
sur place avec des ouvriers dégoulinant de sueur, qui s’activent de toutes
parts, avec une dextérité remarquable et une rapidité déconcertante, pour
arranger des sacs de riz blanc prêts à être enlevés par de nombreux clients.
Avec des machines très performantes de calibrage de riz, les employés du Pdg de
Coumba Nor Thiam de Thiagar, Ibrahima Sall, arrivent aisément à séparer la
bonne graine de l’ivraie.
Du
riz de qualité bien trié
Le visiteur qui débarque ici pour la première
fois sera, à coup sûr, impressionné par ces techniques innovantes apportées par
l’Usaid et qui permettent de transformer le paddy bord-champ en séparant le riz
entier, des fines, moyennes et petites brisures, tout en mettant au préalable
de côté les pierres, les grosses impuretés et autres corps étrangers. Ibrahima
Sall a rendu un vibrant hommage à l’Usaid, qui lui a permis d’améliorer la
production du riz blanc avec ces équipements acquis dans de très bonnes
conditions. Cette unité de transformation du paddy, fait partie des 25 rizeries
de la vallée, qui parviennent aujourd’hui à produire, en grande quantité, du
riz local de très bonne qualité et bien triée, plus appropriée pour la cuisine
sénégalaise.
Peter Trenchard s’est déclaré très satisfait de
cette visite, précisant que les rizeries de la vallée sont en train d’effectuer
un travail exemplaire dans le cadre de la production d’un riz blanc de très
bonne qualité et compétitif. Il a laissé entendre qu’avec ces performances
notées dans la vallée, « le Sénégal est sur la voie de l’émergence ».
Il a réitéré l’engagement indéfectible du gouvernement
américain à poursuivre sa collaboration avec notre pays, rappelant que, l’Usaid
appuie les producteurs de riz de la vallée du fleuve en « renforçant la
chaîne de valeur riz, l’accès aux technologies, aux crédits, aux semences et
engrais certifiés ».
Auparavant, Ibrahima Sall a révélé avoir investi
2 milliards de francs CFA, sur fonds propres, dans cette entreprise, dénommée
« Coumba Nor Thiam », ce qui lui a permis de réaliser « un
réseau d’irrigation pour le pompage d’eau, d’un débit de 1116 litres/seconde ».
Selon lui, « ce réseau permet aux petits exploitants agricoles de disposer
de la consommation en eau pour leurs périmètres agricoles ». A en croire
M. Sall, cette rizerie de Thiagar produit 22.000 tonnes de paddy, annuellement,
sur un périmètre de 1000 hectares, mais d’autres exploitants agricoles,
affiliés à l’entreprise agricole, mettent en valeur 6.000 hectares, en double
culture ». Il s’est réjoui, enfin, de l’appui du projet USAID,
croissance économique, qui a aidé l’entreprise agricole « Coumba Nor Thiam »(CNT),
« à exploiter un vaste réseau de 3.000 producteurs dans la vallée du
fleuve Sénégal, en lui apportant une assistance technique dans le cadre de ses
relations contractuelles avec les fournisseurs et un accès aux sources de
financement ».
Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.
D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».
Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.
Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.
Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie. Mais pour le directeur général de cette structure, cela s’explique par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1, deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.
Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ». S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.
La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.
Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.
L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.
Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.
Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier.
L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité.
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