SOCIETE

Trafic illicite des migrants: le Projet Recolteha pour renforcer la capacité des médias dans la lutte contre ce fléau.

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La recrudescence du trafic illicite de migrants et la traite des personnes sont devenus, ces dernières années, un sujet de préoccupation grandissant pour les pays de l’Afrique subsaharienne de même que dans les pays de la bande maghrébine.

C’est dans ce contexte que les professionnels de l’information, en partenariat avec le « projet recolteha » ont prêté leur plume pour dénoncer les différents formes de traites existant: exploitation sexuelle, travail forcé, esclavage domestique, trafic d’organes, criminalité ou mendicité forcée.

Selon leurs différents reportages réalisés, dans ces sites d’exploitation à savoir en Tunisie, Côte-d’Ivoire et au Sénégal, c’est la couche la plus vulnérable, notamment les femmes et les enfants qui sont les plus touchés car étant souvent victimes de servitude domestique, de mendicité forcée où même de prostitution obligée.

Ce phénomène de trafic soulève des questions sociales complexes et parfois tabous d’après le journaliste Datté Diop, de la radio Futur Média, qui a projeté sa réflexion sur ces questions pour le dévoiler au grand public.  » Amener la société à réfléchir aux causes qui sous-tendent le trafic, à comprendre pourquoi et comment cela fonctionne en l’informant, tel est notre mission première, dixit le confrère de la RFM, qui par ailleurs, qualifie le rôle des médias comme arme devant combattre à la fois le recrutement de potentielles victimes mais aussi et surtout comme une alerte aux arnaques possibles.

En effet, il appelle les acteurs institutionnels et de la société civile pour qu’ils se saisissent de ces questions, tant pour participer à la sensibilisation, à l’assistance des victimes qu’à la poursuite des coupables.

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