Après sept années de collaboration, deux albums originaux et plus d’une centaine de concerts sur les plus grandes scènes du monde, l’ensemble canadien Constantinople et le Grand Maître sénégalais de la Kora, Ablaye Cissokho, effectuent actuellement une grande tournée au Sénégal, qui les mènera en Mauritanie. L’objectif est de présenter aux populations de ces deux pays amis et frères, leur deuxième opus intitulé « Traversées ».
Au cours d’un
point de presse, qu’ils ont tenu dans la capitale du Nord, en prélude au
concert qu’ils vont animé au centre culturel français de Saint-Louis, le
directeur artistique de Constantinople, Kiya Tabassian, musicien d’origine
iranienne, né à Téhéran et établi avec sa famille au Canada, a rappelé que
cette rencontre entre ces musiciens, unit les cordes de la kora sénégalaise à
celles du sétar iranien, traçant un parcours des épopées du Royaume mandingue à
la musique de cour persane.
A ce
dialogue, précise Ablaye Cissokho, se joignent la viole de gambe (instrument
traditionnel) et les percussions, pour un programme musical d’une grande
poésie. Fruit d’une collaboration soutenue, « Traversées » réunit des
œuvres originales de Cissokho et de Tabassian et revisite des pièces des
répertoires baroques péruvien, mexicain et espagnol. C’est ainsi, un véritable
voyage qui se dessine en musique, de l’Orient jusqu’au nouveau monde, en
passant par l’Afrique.
Ablaye Cissokho s’est réjoui de la décision des deux parties de démarrer cette tournée à Saint-Louis qui lui a tout donné et qui a toujours été le point de départ de toutes ses activités musicales. Victor Faye, représentant le Directeur du centre culturel français, Marc Monsallier, a exprimé toute sa joie d’assister à ce brassage, ce choc des cultures sénégalaises et iraniennes, à travers l’universalité de la musique.
De
l’avis de M. faye, c’est quelque chose de merveilleux qu’il faut encourager
pour la bonne et simple raison que cela permet de rapprocher les peuples par la
musique. Empruntant son nom à l’ancienne cité phare éclairant l’Orient et
l’Occident, le Groupe de musique « Constantinople », selon Caroline
Marcoux-Gendron, (canadienne et proche collaboratrice de Constantinople), a été
fondé en 1998 à Montréal par son directeur artistique, Kiya Tabassin.
Régulièrement
accueilli dans les salles de concert et festivals parmi les plus prestigieux au
monde, tels que la salle Pleyel à Paris, la Philharmonie de Berlin, le Festival
Cervantino au Mexique ou encore Bozar à Bruxelles, Constantinople est apprécié
et reconnu aussi bien du public que des professionnels et des critiques d’art.
L’ensemble a réalisé 18 disques, et ce sont quelques 40 créations qui auront
été développées et auront voyagé dans près de 140 villes à travers 30 pays.
Mame
Sira Konaté, proche collaboratrice d’Ablaye Cissokho, a rappelé que Kimintang
Mahamadou Cissoko, aka Ablaye Cissioko, est né à Kolda, au sein d’une famille
de griots. Il s’est produit pour la première fois sur scène avec sa kora, à
l’âge de 12 ans, avant d’intégrer le Conservatoire de musique de Dakar.
Etabli à
Saint-Louis, Ablaye est un éternel voyageur qui s’inscrit dans une nouvelle
génération d’artistes au croisement de la tradition mandingue et de la création
musicale contemporaine. Depuis 2002, a précisé Mame Sira Konaté, il s’est
produit partout à travers le monde, réalisant des collaborations avec des
artistes internationaux de renom en jazz et musiques du monde, tels que Randy
Weston, François Jeanneau, Majid Bekkas, Richard Galliano, Benat Achiary,
Volker Goetze et, bien sûr, Constantinople.
Elle a
fait savoir que cette tournée est réalisée grâce au soutien financier de
Québec, du Conseil des arts du Canada. Il est prévu, dans le cadre de cette
tournée, des ateliers de musique à l’école de kora d’Ablaye Cissokho, à
l’Université Gaston Berger, à l’Institut français de Saint-Louis, au centre
culturel français de Dakar, à l’école nationale des arts de Dakar.
Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.
D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».
Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.
Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.
Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie. Mais pour le directeur général de cette structure, cela s’explique par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1, deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.
Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ». S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.
La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.
Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.
L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.
Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.
Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier.
L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité.
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