Les États-Unis ont exprimé leur « profonde préoccupation » face à « l’escalade de la violence à Jérusalem » où plus de 120 personnes ont été blessées ce jeudi soir 22 avril dans des heurts entre Palestiniens et juifs d’extrême droite. Washington dénonce des « discours de haine » et appelle la police israélienne à assurer « la sécurité et les droits de tous ».
accrochages ont éclaté vendredi soir aux abords de la Vieille Ville de Jérusalem au lendemain d’une nuit de manifestations croisées impliquant un groupe de juifs d’extrême droite scandant « Mort aux arabes », des Palestiniens et les forces de l’ordre et ayant fait plus de 120 blessés.
La police et des jeunes Palestiniens ont joué au chat et à la souris près de la porte de Damas, après la dernière prière du vendredi ayant réuni des dizaines de milliers de fidèles à l’Esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l’Islam, en cette période du mois musulman de ramadan.
De jeunes Palestiniens ont lancé des bouteilles d’eau et des pierres vers les forces de l’ordre, déployées en masse, qui ont utilisé des grenades assourdissantes pour tenter de disperser la foule, et aussi mené à quelques interpellations, dont une musclée, a constaté un journaliste de l’AFP sur place. D’autres incidents ont aussi eu lieu dans différents quartiers palestiniens de Jérusalem-Est.
Des centaines de Palestiniens se sont rassemblés vendredi soir au point de passage de Qalandiya, reliant Israël et la Cisjordanie, où différents objets ont été incendiés. Des Palestiniens ont lancé des pierres et des cocktails Molotov vers le tombeau de Rachel, lieu saint juif à Bethléem, en Cisjordanie occupée, a ajouté la police, tandis qu’une manifestation a aussi eu lieu à Ramallah, siège de l’Autorité palestinienne.